amour sans tabou

baniere.jpg

Lundi 29 juin 1 29 /06 /Juin 16:03

 

4-copie-5

 

Chapitre 1

Ce dimanche matin je traîne au lit. Dehors il fait gris même un peu froid. J’écoute rêveusement le CD que j’ai acheté hier, les suites pour violoncelle solo de Bach. À notre dernière rencontre, Lise m’avait offert une autre version. Lise est ma sœur ainée que je n’ai pas vue depuis si longtemps, elle m’a téléphoné la semaine passée pour m’annoncer sa visite pour aujourd’hui.

Étudiantes, nous étions tout le temps collées ensemble et jamais,  nous ne nous sommes ennuyées et encore moins disputées. Elle avait passé deux ans ici pour finir son troisième cycle, deux années… fabuleuses, et puis elle était partie à Montpellier pour finir ses études.

Quand je pense à elle, une soudaine envie de mer monte à mon esprit, le même appétit de sel cristallisé sur une peau dorée qui montait lorsque je l’écoutais me raconter ses dernières aventures avec ses princes charmants. Elle me fascinait, j’admirais son élégance, son charme, ses yeux profonds, sombres comme ses cheveux, sa peau lisse, tendue sur des rondeurs presque enfantines. En fait elle me ressemblait comme deux gouttes d’eau.

Elle doit arriver vers midi. Un coup d’œil au réveil. Mes souvenirs m’ont emmenée bien loin. À côté de moi, le plateau de mon petit-déjeuner, des miettes partout ! Le reflet dans le miroir de la table de nuit : je me vois fripée, les cheveux en bataille au milieu des draps en pagaille. Alerte rouge !

Douche, ravalement de façade, rangement de la chambre, habillage… Et pourtant, je ne suis pas une rapide dans ce domaine… mais c’est Lise qui arrive, ça mérite une exception aux (mauvaises) habitudes…

J’enfile une jupe cloche et un tee short pour être à l’aise et que j’adore, je m’installe avec un dernier café sur mon canapé, les pieds nus repliés sous ma jupe.

On sonne.

Mon cœur part à fond. Je saute du canapé, je suis soudain devant la porte. Je respire profondément. Une fraction de seconde, j’ouvre. Je ne vois d’abord que ses yeux qui m’hypnotisent instantanément.

Le temps ne passe plus. Nous restons face à face quelques longues secondes. Nous nous sourions. Trois ans, c’est long… Et puis je me jette dans ses bras, elle en fait autant. Nous nous embrassons en riant. Nous sautillons de joie sur le palier, comme des collégiennes, nous tenant les mains.

-   C’est super, c’est vraiment super.

Nous nous écartons à bout de bras pour mieux nous regarder. Les phrases fusent, se croisent, se coupent :

-   Tu es toujours superbe. 

-   Tu es encore plus belle qu’il y a trois ans. 

-   Trois ans ? Autant que ça ? J’ai l’impression qu’on s’est quittées hier. 

-   C’est vrai. J’ai l’impression qu’il ne s’est rien passé depuis que tu es partie.

Et puis le calme revient. Je me penche vers sa valise.

-   Viens ! Rentre vite ! Tu as fait bon voyage ?

De palabres en palabres, on rigole, je lui propose d’aller prendre une douche pendant que je prépare un petit casse-croute.

Les mots se bousculent dans ma bouche, elle rit gentiment :

-    Julie ! Ça fait trop de questions à la fois ! Tu es terrible ! Laisse-moi le temps de reprendre mon souffle. Avec  ce long voyage, j’ai vraiment l’impression de marcher à côté de mes pompes.

Je la laisse se diriger vers la salle de bain et je vais dans la cuisine mettre en route la machine à café. Je suis excitée comme une puce et, en même temps, je me sens pleine d’une joie tranquille en l’entendant s’activer dans la salle de bain. La douche coule.

De sentir à nouveau ma sœur dans mon appartement me donne l’impression d’être à la maison, d’être chez nos parents.

L’odeur du pain que je fais griller se répand dans l’appartement, bonne odeur d’un dimanche heureux. Je nous prépare un plateau avec des œufs brouillés, des céréales, des fruits sur une coupelle, un yaourt et je décore le plateau avec un minuscule bouquet artificiel de myosotis en papier. Je pose le tout sur la table du salon.

Puis elle arrive vêtue de mon peignoir,

-   Superbe ! Tu es superbe ! Toujours aussi superbe grande sœur.

Elle s’assied sur le canapé, je me serre tendrement contre elle.

-   Je suis tellement heureuse de te revoir. On n’aurait jamais dû attendre si longtemps !

-   C’est vrai. C’est idiot de se perdre de vue comme ça, alors qu’on s’est toujours si bien entendues.

Elle passe affectueusement son bras sur mon épaule et me tourne vers le miroir pour me regarder dans les yeux. Nous restons un instant,  silencieuses.  Je murmure :

-   C’est vraiment super que tu sois là.

Elle farfouille dans mes cheveux, en un geste protecteur. Soudain, elle se penche et me place un gros bisou qui fait « clac » sur ma joue.

L’émotion de l’avoir si près de moi me noue la gorge. Je me secoue.

-   Allez, on mange un peu,  je meure de faim.

Elle sent bon le propre, n’a pas encore mis de parfum et je sens sa douce chaleur auprès de moi. C’est comme si nous nous étions quittées la veille, comme si nous reprenions une conversation interrompue pendant seulement quelques minutes. Et pourtant nous avons tellement de choses à nous raconter…

-    Et alors, lui dis-je enfin, c’est comment le mariage ?

Elle rit.

-  Tu sais, ça a vraiment été une surprise pour moi, je ne prévoyais pas de me marier aussi vite. Et puis Denis a vraiment changé ma vie.

-   Comment il a changé dans ta vie ? Allez, vilaine cachottière, raconte-moi tout, avoue ! Hein ? Tu te souviens de l’effet que tu lui faisais ? Et moi qui ne pouvais pas dormir, à côté, à cause de vos hurlements !

Nous sommes écroulées de rire. J’ai renversé un peu de café sur mon châle en faisant la folle, j’éponge avec un torchon, elle m’aide avec une serviette en papier.

Nous reprenons notre souffle.

-   Et toi, me dit-elle, tu as quelqu’un ou tu es toujours célibataire ?

-    Je n’en ai pas encore trouvé un qui va changer ma vie hélas ! Et puis, les mecs m’énervent en ce moment !

Elle me sourit. Elle sent bon, elle est gaie, elle est contre moi. Son peignoir s’est ouvert pendant nos petits combats et je sens soudain sa cuisse nue toucher la mienne comme par inadvertance, me communiquer sa chaleur. Elle me regarde. J’ai ses deux jolis yeux rieurs plantés dans les miens.

-   Et avec une fille ? Tu as déjà essayé ?  Laisse-t-elle tomber avec naturel.

Hein ? Quoi? Je rêve ? Je me sens soudain complètement nigaude. Je pense à toute vitesse : « Non, je n’ai jamais vraiment essayé ça. Je me souviens juste de quelques jeux de touche-pipi quand j’étais petite fille, mais depuis, plus rien, ne serait-ce même qu’en pensée. » Je me sens soudain à la fois anxieuse, gênée, curieuse, impatiente et effrayée. Mais pourquoi cette question ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Comment lui répondre ? Lise, ma grande sœur,  que me dis-tu ? J’ai peur de te répondre. J’ai peur de gâcher ce bel instant, ta cuisse contre la mienne, ton regard, cette question indiscrète posée si innocemment. Et si je me trompais ?

J’ai peur, soudain, de ce qui va peut-être, de ce qui risque de se passer. Je me sens aussi vulnérable que si j’avais dix ans. J’ai envie de fuir à toutes jambes. Lise! On a vécu ensemble pendant deux ans quand on était étudiantes. Rien, jamais ! Des hommes pour chacune ! Tant et tant d’occasion où il aurait pu se passer quelque chose, et pourtant… rien ! Nues toutes les deux, parfois ensemble dans la baignoire… et rien ! Alors pourquoi maintenant ? Que se passe-t-il ? Non ! Je suis folle ! Elle n’a rien sous-entendu, c’est moi qui m’imagine… Mon cœur bat, mes joues sont rouges, je le sais, je le sens… Mon émotion s’amplifie. Non, impossible ! Je respire profondément, je me calme un peu. Mes yeux se posent sur sa bouche, je n’entends plus le son de sa voix, je regarde ses lèvres, son sourire, ses dents, la pointe de sa langue… Je me surprends soudain à prier intérieurement : « Lise s’il te plait, continue ! Drague-moi, séduis-moi je t’en supplie… » Je ne sens plus que la chaleur de sa cuisse contre la mienne. Il me semble que plus rien n’existe que ce contact brûlant entre nos deux corps. J’ai la gorge nouée et j’ai très chaud. J’ai pendant une fraction de seconde la tentation d’en profiter pour me lever, fuir ainsi le contact troublant de sa cuisse. Mais au lieu de ça, voilà que je me laisse aller en arrière sur le dossier moelleux du canapé ! Mais qu’est-ce que je fais ? Je suis folle ou quoi ? Je m’aperçois que je n’ai fait ce mouvement que pour avoir une excuse plausible pour laisser peser d’avantage ma cuisse contre la sienne. Nos jambes sont maintenant serrées l’une contre l’autre. Ma jambe fraîchement épilée contre sa cuisse brune et ferme qui jaillit du peignoir bleu. Elle n’a pas relâché sa pression et je me laisse aller d’avantage contre elle. Mon Dieu ! Qu’est-ce que je fais, mais qu’est-ce que je fais ? Mon émotion change de nature, descend de mon visage et de ma poitrine vers le bas, vers mon ventre où je sens naître une douce chaleur au plus intime de mon corps. J’ai la bouche sèche et le cœur qui palpite. Va-t-elle le sentir ? Va-t-elle comprendre ce que je n’avais jamais moi-même compris jusqu’à cet instant ?

Et puis soudain, la panique : Si je me suis trompée, quelle horreur ! J’en mourrais de honte et de dépit.

Je voudrais trouver quelque chose à lui répondre, cessée d’avoir l’air complètement idiote, mais je crains que le son de ma voix ne me trahisse. Dans un souffle, je réussis à bredouiller :

-   Non, je n’ai jamais essayé…. Je ne sais pas si j’aimerais… Je me demande bien ce que ça me ferait…

Elle passe son bras gauche derrière moi, le pose négligemment sur le dossier du canapé. Je la sens s’appuyer légèrement contre moi. Maintenant, c’est tout son côté gauche qui s’appuie contre mon corps. À cet instant, tout pourrait encore s’interrompre et on prétendrait qu’il ne s’est rien passé d’autre que des gestes d’amitié comme le font parfois deux sœurs.

Je me sens soudain très heureuse, excitée bien sûr, mais surtout étrangement, extraordinairement vivante. Je sens la vie qui circule à toute vitesse dans mes veines. C’est le plus beau matin de ma vie. Lise est assise tout contre moi. Nous restons immobiles, soudain silencieuses. J’ai de plus en plus chaud, je laisse mon corps peser vers le sien. J’espère qu’elle sentira, qu’elle comprendra, qu’elle osera, car moi je n’oserai jamais.

Mais au fond de moi, je sais confusément qu’elle a tout compris, tout deviné depuis un moment déjà, depuis qu’elle a senti ma cuisse s’abandonner contre la sienne, qu’elle m’a senti accepter, accueillir sa présence, depuis que ce contact chaleureux irradie nos deux corps d’ondes de bonheur, depuis que ce contact s’est prolongé au-delà du convenable. Quelques secondes de trop et ce n’était plus un simple contact fortuit. C’était déjà le signe évident de mon consentement que tout mon corps, tout mon être lui envoyait passionnément. Je prie en retenant ma respiration « Oh mon Dieu, faites qu’elle ne se moque pas de moi, faites que je ne me sois pas trompée ! » Mais je sens bien qu’elle aussi a compris que nous n’avons plus qu’à cueillir ensemble le beau fruit de notre désir, pour le déguster lentement, sans précipitation.

Elle pose tendrement sa tête sur mon épaule, le nez dans mes cheveux. Je ferme les yeux et j’incline légèrement ma tête vers la sienne pour m’y appuyer à mon tour. C’est très doux. Nous restons serrées l’une contre l’autre. Sa respiration est plus courte et je la sens brûlante sur ma peau, comme la mienne, comme si nous avions la fièvre l’une et l’autre. Je sens l’odeur de son corps, son parfum de femme. Je sens sa chaleur se répandre en moi. Je fonds, ma chatte répand une douce chaleur dans mon ventre, dans tout mon corps. Je suis déjà trempée de désir. Un petit déclic se fait dans ma tête à l’idée que ma sœur aussi, doit déjà être toute mouillée. À cette seule pensée, je sens ma culotte inondée.

-   Tu sens bon, murmure-t-elle dans mon cou, tu es si douce…

-   Toi aussi !

Ma voix n’est qu’un pauvre souffle.

La musique s’est arrêtée, mais je ne voudrais pour rien au monde me lever pour changer le CD et prendre le risque de rompre le charme. Dans le calme de mon petit salon, on n’entend plus que nos respirations. Enfin, ses lèvres déposent un premier baiser dans mes cheveux, puis un deuxième. Elle a enfoui son visage dans mon cou comme pour y cacher son trouble et son ivresse. Sa bouche ne veut plus se détacher de moi. Je tourne imperceptiblement la tête vers elle. Ses lèvres touchent doucement ma joue. Je suis bouleversée, mon cœur bondit dans ma poitrine et un petit animal chaud, soyeux et dégoulinant de mouille hurle son désir dans mon ventre. Les yeux fermés, je m’abandonne dans ses bras avec un soupir de ravissement absolu. Ses lèvres glissent sur ma joue, s’approchant avec une lenteur exaspérante du coin de mes lèvres.

Nous échangeons enfin un premier baiser timide. Goût étrange et affolant du café et de la cigarette qu’elle fumait à l’instant. Je me serre contre elle et, gardant les yeux mi-clos, comme si les ouvrir et croiser son regard risquait d’interrompre cet instant délicieux, je profite discrètement du spectacle de notre tendre corps à corps. Je veux à présent qu’elle aille plus loin, que nos caresses ne s’arrêtent plus, que tout retour en arrière soit impossible, qu’aucune honte, aucun remord ni souci de bienséance ne fasse plus jamais obstacle à nos désirs, à mon désir que je sens grandir et m’entraîner irrésistiblement. Je n’entends plus que le bruit mouillé de nos baisers.

 

 

Chapitre 2

 

Nous interrompons quelques secondes notre baiser, mais nous restons silencieuses l’une et l’autre, tendues de trop d’impatience, de trop d’anxiété. Nos lèvres se rejoignent de nouveau. Nos baisers d’abord prudents et légers se font de plus en plus sensuels. Une sorte d’avidité soudaine nous saisit. Nous voici assoiffées l’une de l’autre, prises d’un appétit féroce de goûter nos lèvres.

Je sens un goût nouveau dans ma bouche. Un goût salé. Je me recule légèrement.

Lise pleure.

Je m’affole :

-   Qu’y a-t-il ?

-    Je suis si heureuse d’être là, d’être enfin là, de t’embrasser enfin ! Je pleure de plaisir, ma chérie, je pleure de bonheur.

« Ma chérie » a-t-elle dit. Je sens ma propre émotion à son paroxysme. À mon tour, des larmes coulent sur ma joue, se mêlant aux siennes, à nos salives. Nous restons serrées l’une contre l’autre, intense moment d’émotion partagée, de bonheur vertigineux. J’attendais ce moment, sans même le savoir, depuis si longtemps !

Je suis soudain totalement hors de moi. Je me jette contre ma sœur avec frénésie. Mes mains parcourent nerveusement ses épaules. Ses caresses se font elles aussi plus violentes. Nous sanglotons en nous embrassant. Je suis complètement trempée. Je coule de partout, j’ai l’impression qu’il va bientôt y avoir une flaque sous moi. Je n’imaginais pas les caresses entre filles comme ça. Je pensais que serait moins intense, moins rude qu’avec un homme, j’imaginais des mièvreries, des câlins sans consistance. Je me rends compte qu’au contraire le chemin du plaisir s’annonce encore plus escarpé, la pente encore plus vertigineuse.

D’un mouvement, elle fait glisser le peignoir de ses épaules. Je pose ma joue sur sa rondeur soyeuse, je respire voluptueusement son odeur et caresse son épaule de mes lèvres. Je lèche doucement. Ma salive exalte son parfum. Je me régale comme jamais je ne me suis régalée. J’ignorais pouvoir ressentir une telle envie de femme. Je m’interroge. Suis-je soudain devenue homosexuelle, gouine, comme on dit ? Oh et puis, je m’en fiche, on verra bien plus tard. Pour l’instant, je ne veux qu’une chose : continuer, rester dans ses bras, respirer son odeur, goûter sa peau, ses lèvres, me laisser emporter par l’ivresse qui nous a saisies toutes les deux.

Lise me sourit. Le peignoir s’entrouvre. C’est elle qui a dénoué la ceinture pour m’encourager à de nouvelles caresses. Sa poitrine est là, offerte, tendre, lourde et ferme. Je me redresse et je lui souris largement en croisant son regard lumineux. Je lui suis tellement reconnaissante de s’offrir ainsi à mon regard, à mes caresses, à mes baisers.

Elle murmure.

-   Julie, tu n’es pas obligée de…

Je chuchote contre son oreille.

-    Tais-toi ! J’en ai envie moi aussi. Mais j’ai un peu peur. Je n’ai jamais…

-    C’est la première fois qu’une fille t’embrasse ?

-    Oui, c’est la première fois.

-   J’ai envie de toi. Julie, tu sais que tu es très attirante ?

-   Déconne pas ! Tu es mille fois plus jolie que moi.

-   C’est vrai, je suis une déesse ?

Elle rit, puis reprend.

-   Mais toi, tu as quelque chose que je n’ai pas, que je n’aurai jamais.

-   Quoi donc ?

-   Ton regard. Tes yeux sont magnifiques. Quand tu me regardes, je fonds littéralement. Et cela a toujours, toujours été comme ça ! »

J’en reste estomaquée… Mon Dieu, elle y a pensé, à l’époque… Mais pas moi !

Elle doit prendre mon silence pour autre chose, un refus peut-être, et semble vouloir changer de conversation. Elle pose sa main droite sur ma cuisse, me caresse tendrement le genou puis remonte le long de la jambe.

-   Hum, tu es toute douce. Tu t’es épilée ce matin ? Hier ?

Je la laisse faire, anxieuse et impatiente de sentir sa main arriver plus haut. Ma voix tremblante chuchote un « oui » étranglé. J’écarte légèrement les cuisses en me renversant encore un peu plus en arrière sur le canapé, les yeux fermés. De ce geste, je lui ai tout dit, je me suis livrée à elle. Lise continue à me caresser les jambes sans hâte. On la croirait calme mais je sens que sa main tremble un peu. Sa respiration frôle ma joue, son visage se penche vers moi, ses lèvres touchent les miennes. Nous nous embrassons à pleine bouche. Je n’ouvre pas les yeux, pour mieux savourer.

Sa main poursuit sa promenade vers ma culotte et ma chatte qui n’en peut plus de mouiller. Avec son autre main, elle remonte mon tee short sur mes épaules, découvrant le haut de ma poitrine. Elle se redresse devant moi. Son geste achève de faire tomber son peignoir. La voilà nue, à genoux sur le canapé. Ses seins sont à la hauteur de mon visage. Je me serre contre sa poitrine et je plonge dans un océan, je suis au paradis. J’embrasse ses seins, d’abord timidement, avec douceur et attention, puis je m’attarde sur ses mamelons que j’imagine être aussi sensibles que les miens. Mais ces petites délicatesses ne me suffisent plus et je me mets à la peloter avec force.

C’est au moment précis où je lâche enfin la bride à mon désir que sa main atteint mon pubis.

Je gémis à ce contact. Je pense si fort « prends-moi, caresse moi, baise-moi ! » qu’un « oui ! » rauque sort involontairement de ma gorge. « Oui, ma chérie, prends-moi, déshabille-moi ! Je n’ai qu’une hâte : que tu libères ma petite moule trempée qui n’espère que tes doigts. » Est-ce que je pense ou est-ce que je parle ? Je ne sais plus…

 

À califourchon sur mes genoux, elle entreprend de me déshabiller. Ma jupe troussée jusqu’au nombril laisse apparaître ma lingerie. Je me dis en moi-même que j’ai rudement bien choisi la culotte pour l’occasion.

 

Elle se recule pour m’admirer. Elle se penche en s’accroupissant devant moi, sur le tapis. Je ne me contrôle plus. J’écarte les cuisses, lui donnant libre accès à mon intimité et lui offrant une vue en gros plan de ma petite culotte légèrement transparente. Lise  s’avance jusqu’à me toucher. Je frémis des pieds à la tête en sentant la pression de son visage contre mon entrejambe. Elle respire mon odeur. Je suis tellement excitée que je suis sûre que ma mouille a dû traverser le fin tissu du sous-vêtement.

-   Hmm, dit-elle d’une voix rauque, tu sens bon !

Elle se redresse et me regarde d’un air mutin

-   Regarde le bout de mon nez ! Coquine, c’est toi qui l’as mouillé !

Je me sens rougir de confusion. Elle rit.

-    Je crois que tu as besoin d’un peu d’air, il doit faire une chaleur terrible dans cette petite culotte !

Elle se penche à nouveau mais c’est pour saisir de ses deux mains les côtés du slip. Je comprends qu’elle va me déculotter. J’ai toujours adoré cet instant délicieux où l’on peut juger de l’habileté de son partenaire. Mais cette fois-ci le partenaire est une partenaire, une fille, une femme. Les yeux fermés, renversée en arrière, je soulève mes fesses pour faciliter l’opération. J’aime cet instant précis où ma chatte est libérée, où elle peut s’épanouir à l’air libre. Je resserre mes cuisses pour permettre au vêtement de glisser plus facilement puis je reste immobile, attendant la suite avec une curiosité anxieuse. Ma sœur se penche sur ma chatte, son visage se pose sur ma motte, sur ma petite touffe soigneusement épilée. Elle prend le temps de me respirer, mes pensées courent à cent à l’heure « Imagine-toi ! Regarde-toi ! Te voilà avec une fille le nez fourré dans ta chatte. Oh Lise ma chérie, vas-y, vas-y, bouffe moi ! Je t’en prie, n’attends pas plus ! Je deviens folle. »

Ma frangine me saisit soudain par le dessous des cuisses qu’elle relève, me forçant à passer mes jambes au-dessus de ses épaules. Ce mouvement a pour deuxième effet d’écarter largement mes jambes et de placer mon sexe trempé devant son visage coloré par l’excitation.

J’explose de bonheur quand je sens enfin sa bouche sur ma fente. Je ruisselle, mon cul s’ouvre, s’offre. Je caresse doucement ses cheveux. « Oh ma chérie ! Bouffe-moi ! Vas-y bordel ! J’en peux plus ! Tu me rends dingue ! »

 6-copie-3.jpg

Elle promène ses lèvres sur ma vulve que je sens gonfler et qui doit être toute rouge et luisante. Lise trouve mon clitoris et le câline avec la langue. Je n’en peux vraiment plus maintenant, je saisis sa tête de mes deux mains et, en remontant mon bassin, je viens presser mon con contre son visage. Je veux qu’elle me bouffe vraiment. Sa bouche aspire mes lèvres, les pince, remonte pour téter mon clito, le mordiller. Je suis tellement excitée que je suis cambrée, tendue comme un arc, mes épaules reposant à peine sur le dossier du canapé et mes pieds poussant sur son dos pour presser du mieux possible mon cul sur le visage de ma chérie. Je me branle sur elle autant qu’elle me bouffe. Son nez, sa langue me pénètrent partout, ses doigts s’enfoncent dans mon con, m’envoyant des ondes de bonheur dans le ventre, dans le cul. Elle enfonce un doigt, puis deux, puis trois, puis quatre. « Oui, enfonce toi en moi, viens… » Je suis écartée, je veux être écartelée. Je mouille toujours plus abondamment mais ça n’a pas l’air de gêner ma chérie qui pousse de petits grognements de satisfaction en me bouffant le cul dans un clapotis obscène. Je me sens plus femelle que je ne l’ai jamais été avec un homme. Je caresse ses cheveux, ses épaules avec mes mains. Je frotte mes jambes le long de son corps comme pour l’emprisonner. Je baisse une jambe, glisse un pied entre ses cuisses et pose mon gros orteil sur sa chatte. Je sens une chaleur intense et son jus vient tremper mon pied. Je tends ma jambe pour presser fort son intimité. « Vas-y ma chérie, branle-toi sur moi. Prends ton pied avec le mien ! » Comme si elle devinait mon intention, elle resserre les cuisses et emprisonne mon pied contre son vagin. Je sens les mouvements de son bassin qui vient chercher son plaisir sur moi.

 

Nous haletons toutes les deux et je sens mon plaisir monter de plus en plus fort. Je sens soudain un doigt s’enfoncer dans mon cul. J’ai le fessier tellement trempé que mon petit trou s’ouvre docilement et l’accueille avec bonheur. J’imagine ses jolies mains si soignées, ses doigts fins et élégants s’enfoncer dans mon cul, dans mon con. Cette image, jointe au geste brutal de Lise qui, sans cesser de me bouffer, m’enfonce soudain son majeur dans le cul en le tournant, achève de m’emporter dans un orgasme irrépressible et violent.

Je m’entends pousser une série de cris aigus quand le plaisir m’emporte et explose comme un feu d’artifice dans mon ventre et dans ma tête.

Elle abandonne soudain mon pied et c’est avec sa main qu’elle me suit dans le plaisir, me rejoignant en poussant des gémissements étouffés tout en enfonçant frénétiquement son nez dans ma chatte, chacun de ses gestes démultipliant son plaisir et le mien, elle se presse de toute sa force contre mon cul, comme si elle voulait y rentrer.

Après un ultime coup de rein, je me laisse retomber, épuisée et ravie.

Nos gémissements se sont tus et nous restons immobiles, comme foudroyées. Lise est toujours entre mes jambes, le nez dans ma chatte. Je suis renversée sur le canapé, la jupe retroussée jusqu’aux aisselles, les seins à l’air, le cul à l’air. On doit faire un drôle de tableau !

Lise ouvre les yeux, sourit, recule un peu le visage. Son œil accroche mon slip posé sur le divan.

-   Wow ! Super petite culotte. Qu’est-ce que c’est mignon.

-    Tu aimes ?

-   Ouais ! J’adore ! J’en ai une autre de la même collection. »

 

Ce dialogue est complètement surréaliste après ce qui vient de se passer entre nous. Un fou rire irrésistible nous entraîne. Lise se relève, le visage trempé de mouille, elle rit comme une folle, moi aussi. Deux filles folles à lier, nues, en train de se rouler par terre de rire.

Je suis prise d’une envie de pisser frénétique.

-    Il faut… absolument… que j’aille pisser ! Arrête ! Je vais mourir de rire et je vais pisser ! J’ai trop envie !

 

Elle joue un instant à me retenir mais, comprenant que nous courons à la catastrophe, elle me lâche.

Incapable d’arrêter de rire, je cours pliée en deux vers la salle de bain. J’y arrive juste à temps. Ouf ! J’hésite à enfiler un peignoir et c’est finalement toute nue que je retourne dans le salon. Sur le canapé, une énorme tache sombre d’au moins quinze centimètres de diamètre marque l’emplacement de mes fesses. Je suis sidérée ! J’ai vraiment mouillé autant ?

Assise au pied du canapé, Lise est restée dans la position où je l’avais laissée. Elle contemple la tâche en souriant, la caresse du bout de ses doigts sublimes puis me regarde d’un air amusé.

-   Eh bien, quel joli travail ! dit-elle en faisant mine de me gronder. Tu en seras quitte pour apporter la housse au pressing.

-   Et qu’est-ce que je vais lui raconter moi, au gars du pressing ?

On rigole toutes les deux. Je l’aide à se relever.

-   Viens ma chérie, viens vite dans mon lit.

Nous courons main dans la main pour nous glisser prestement sous la couette. Nues l’une contre l’autre, rassasiées de plaisir, enfin détendues, nos corps enlacés dans la douce odeur du sexe, nous restons à savourer notre bonheur. Nous savons que notre désir va renaître et que notre plaisir sera encore plus intense. Nous sentons que quelque chose de très fort vient d’arriver. Je sais que nous allons encore rire ensemble, nous moquer gentiment l’une de l’autre en nous promettant de recommencer bientôt, et de recommencer encore et encore jusqu’au plus ultime plaisir, jusqu’à la folie… Baiser toutes les deux, jouir à en mourir et recommencer, tranquillement, sans retenue, avec toute l’impudeur de nos deux désirs jumeaux, de nos deux désirs purs de tout enjeu de domination, de toute arrière-pensée.

 

 

Chapitre 3

 

Ce jour-là, Lise n’a pas trouvé la force de repartir. Elle a téléphoné à la compagnie aérienne pour annuler sa réservation et en prendre une autre pour le lendemain. Nous avons fait l’amour toute la journée, toute la soirée, et encore ensuite.

En me réveillant dans la nuit, j’ai senti sa chaleur contre moi et j’ai eu envie d’elle, envie de lui donner du plaisir. Sous mes caresses elle s’est réveillée à son tour, ronronnant sous mes câlins. J’ai glissé ma tête sous la couette et je suis descendue vers sa chagatte. Mon impudeur et mon audace étaient amplifiées par l’obscurité. Je me suis mise tête-bêche à côté d’elle, espérant qu’elle comprendrait ce dont j’avais envie. Elle n’a pas tardé à se glisser elle aussi entre mes cuisses pour me déguster le minou. Je ne savais pas qu’un  soixante-neuf  entre filles pouvait être aussi décoiffant, aussi formidable.

Je crois que j’ai joui au moins dix fois cette nuit-là. Plus je jouissais, plus elle jouissait et plus le chemin de notre plaisir devenait facile. Nous avons baisé jusqu’à l’épuisement, ne nous interrompant que lorsque nos ébats nous laissaient anéanties de bonheur. Au petit matin, cette fois-ci, c’est sans fausse pudeur que nous nous sommes jetées l’une sur l’autre. Nous connaissions désormais nos corps, nos désirs, nos points les plus sensibles. Confortablement installées l’une dans l’autre, nous nous sommes régalées de nos sexes, de nos culs.

Nous sommes endormies le nez de l’une dans la chatte de l’autre. Enfin, endormies est bien un grand mot ! Disons plutôt que nous avons somnolé quelques heures dans un état second.

Ce matin-là, ce sont deux zombies, épuisés par ces longues heures de folie et de frénésie sexuelle, qui se sont traînées jusqu’à la salle de bain. Nous sommes restées un long moment à nous savonner mutuellement sous le jet d’eau brûlante. Étroitement serrés dans la petite cabine qui n’avait pas connu telle affluence depuis bien longtemps, nos deux corps couverts de mousse glissaient doucement l’un contre l’autre. Après tant d’émotions, la chaleur apaisante de la douche a finalement eu raison de nos forces. Epuisées, nous sommes vite retournées au lit pour glisser dans un profond sommeil.

C’est la faim qui nous a fait sortir de notre torpeur. Comme il ne restait plus grand chose dans mon frigo, je suis vite descendue acheter quelques bricoles à l’épicerie du quartier. Quand je suis remontée, la valise de Lise attendait déjà dans l’entrée. J’ai détesté cette valise. Me retenant à grand peine de ne pas la démolir à coups de pieds, je décidai de la traiter par le mépris.

Elle avait mis le couvert sur la table de la cuisine. Vêtue en tout et pour tout d’une petite culotte, elle m’attendait, sagement assise devant son assiette. Suivant son exemple, je me suis aussitôt remise dans la même tenue. Deux Ève au paradis de leur intimité grignotèrent en bavardant innocemment, essayant à toutes forces d’oublier l’heure qui tournait et rapprochait inexorablement le moment du départ.

Pendant qu’elle s’habillait, il me fallut téléphoner pour lui commander un taxi.

Dans l’entrée, je l’aidai à enfiler son manteau.

-   On reste en contact.

-   Oui, bien sûr, c’est promis.

 

Nous avons échangé un long et ultime baiser passionné. Je pleurais en l’étreignant devant la porte du palier. J’ai entrouvert la porte d’un geste irréfléchi, j’avais envie qu’on nous voie, envie d’un témoin pour notre passion, j’étais tellement fière d’être devenue son amante.

-   Il faut que j’y aille maintenant. Le taxi m’attend depuis un moment, je risque d’être en retard à l’aéroport.

Après un dernier baiser, elle s’écarte vivement et la porte de l’ascenseur se referme derrière elle. Elle n’est plus qu’une ombre indécise derrière la vitre opaque, elle disparaît, elle a disparu. La porte du hall de l’immeuble claque en se refermant, le taxi démarre, le bruit de son moteur s’éloigne rapidement et s’éteint. Seule, désemparée, éperdue, je reste immobile, comme assommée.

En quelques heures, tout a changé, toute ma vie a été bouleversée, balayée par un grand vent de tempête, un vent de folie. Je suis épuisée par cette nuit de baise frénétique, par ces émotions violentes et nouvelles. La fatigue répand une détente voluptueuse dans tout mon corps, jusqu’au cœur de mes os, jusqu’au plus profond de mon ventre.

 Je me relève péniblement et je me traîne jusqu’à l’ordinateur. Mon image se reflète vaguement sur l’écran qui s’allume doucement. Je tape les premiers mots de mon premier e-mail à ma première amante.

Mon cher petit ange

Tu es partie depuis dix minutes et déjà tu me manques. J’ai faim de toi, de tes caresses, de ta douceur, de ta beauté, de ton calice. Je te veux encore contre moi, dans mes bras. Je veux sentir à nouveau la douceur de nos pointes de seins qui se caressent, jouir dans ta bouche et te sentir jouir dans la mienne. Oh ma chérie, dis-moi que toi aussi tu me veux. Reviens vite ! Écris-moi vite, mon petit ange, écris-moi !

Dans la soirée, j’avais reçu sa réponse à laquelle j’avais moi-même répondu aussitôt, fiévreusement. Depuis j’étais comme droguée. Dix fois, vingt fois par jour, même au bureau, je vérifiais si un nouveau message d’amour de ma Lise chérie ne m’attendait pas. Je n’avais plus qu’une obsession : voir son adresse dans la liste des nouveaux messages, ressentir une nouvelle fois ce choc auquel j’étais désormais accrochée comme une toxicomane à son shoot d’héroïne, un choc dans mon ventre, violent et doux, au plus intime de mon corps où naissait une intense boule de chaleur qui grandissait, m’emplissait, se transmettait à mon cœur, faisant battre mon sang dans mes tempes, rosir mon teint, gonfler ma poitrine et s’entrouvrir mes lèvres tandis que mes cuisses se serraient convulsivement sur l’émotion humide de ma fente.

Les premiers messages qui suivirent ce fameux week-end « bousculant » furent brefs, presque violents, comme des cris. Puis nous avons commencé à prendre notre temps, à explorer plus tranquillement nos désirs. Je me demandais si mes collègues n’allaient pas finir par remarquer quelque chose d’inhabituel dans mon comportement.

Je conservais précieusement tous nos échanges. Peut-être elle aussi les avait-elle conservés et les lisait-elle et relisait-elle encore en s’attardant sur les mots les plus crus et excitants, sur les images délicieusement indécentes qu’ils évoquaient dans son esprit.

J’aimais l’imaginer le feu aux joues, les yeux brillants, la chaleur grandissante de son entrejambe annonçant le doux réveil de sa chatte qui s’ouvre et se gonfle, humide, puis trempée de désir. Elle m’écrivait vouloir offrir son cul à mes regards et à mes caresses. Elle me disait qu’en lisant mes messages, elle ne pouvait s’empêcher de glisser sa main sous sa robe pour baisser sa culotte sur ses cuisses et offrir un peu de fraîcheur à sa chatte, enfoncer ses doigts dans sa chaleur moelleuse et se câliner doucement d’un doigt léger.

Ses mots m’affolaient.

Après deux semaines de cette folie, je n’y tins plus. Je décidai que je devais absolument me rendre à Lausanne auprès d’elle. Je n’avais plus que cela en tête. Je voulais, je devais prendre un train, un avion, courir vers elle, courir vers son corps aimé et aimant et la serrer dans mes bras.

Sitôt ma décision prise, tout s’organisa très vite. Elle m’attendrait le week-end suivant. Son mari serait là mais elle me promit que nous aurions du temps pour nous.

-   Viens assez tôt vendredi. Si tu arrives dans l’après-midi, nous pourrions nous retrouver dans un petit hôtel près de la gare, l’Hôtel des Carmélites.

Pour la première fois depuis longtemps, j’ai réussi à prendre une demi-journée de congé. Négligeant les dossiers urgents sur mon bureau et la cinquantaine de messages accumulés dans mes mails, je sors bien avant midi, toute excitée par la perspective de retrouver ma sœur.

Après ce départ fracassant, je passe rapidement chez Yvan, mon coiffeur attitré, qui doit me faire belle pour mon voyage. Je lui demande de me faire irrésistible. Je veux aller vers mon amour dans mes plus beaux atouts.

Yvan veut bien sûr à toute force savoir pour qui je me mets en frais avec un tel enthousiasme.

-   Monsieur votre ami va craquer quand il va vous voir si jolie.

Remarque-t-il en me raccompagnant vers la caisse.

En m’approchant de lui pour glisser un pourboire dans sa poche, je ne résiste pas au plaisir de le provoquer en lui chuchotant d’un air complice :

-   Non, non Yvan ! Pas « Monsieur » mon ami, mais tout simplement ma sœur !

Le pauvre coiffeur en reste tout désarçonné, se demandant visiblement si c’est du lard ou du cochon.

Toute excitée par ma soudaine audace, je sors du salon de coiffure le sourire aux lèvres. J’ai envie de chanter, de danser. Mes yeux doivent le dire très fort car sur le trottoir, plusieurs inconnus me saluent en souriant.

Je passe en coup de vent chez moi pour me changer. Je m’inspecte devant la glace pour m’en assurer, je me contemple avec satisfaction, je me trouve très bien et très sexy, exactement ce que je souhaitais.

Je m’installe côté fenêtre dans le calme d’un wagon de première classe qui se remplit lentement.

Calée confortablement dans mon siège, je me sens bien mais en même temps, j’éprouve un sentiment un peu bizarre. C’est bien la première fois que je m’offre un voyage de cette nature, poussée uniquement par mon désir, poussée par mon cul. Une formulation un peu brutale, mais je dois reconnaître que c’est bien mon cul qui me tenaille et me pousse irrésistiblement vers mon amante. J’en suis à la fois fière et honteuse, mais je n’ai de toute façon pas le choix. J’ai un besoin absolu du corps de Lise, de sentir ses caresses à elle sur mon corps à moi qui n’en peut plus.

 

Seize heures cinquante-deux, arrivée en gare de Lausanne. Me voici sur le trottoir devant la gare. Les autres voyageurs se précipitent du côté de la station de taxi. Un peu ahurie, je regarde autour de moi. C’était donc si simple de venir jusqu’ici, dans la ville de mon amour ?

Je sors de mon sac à main le petit plan récupéré hier sur l’internet, traverse la petite place et m’engage dans une petite rue piétonnière qui grimpe sur le coteau. Je vérifie la plaque pour m’assurer que c’est bien la bonne rue. Ma petite valise à roulettes brinqueballe sur les pavés de la rue qui monte en pente raide. Sur la façade de l’hôtel, des drapeaux flottent au vent. Au fur et à mesure que je m’approche, je sens que tous les scénarios érotiques délirants que je dressais dans le train s’évanouissent et que je ne suis pas plus sûre de moi-même que je ne le fusse à dix ans, quand j’ai passé mon audition pour la classe de danse du conservatoire.

Toute tremblante, j’entre dans l’hôtel,  je m’adresse à la réception qui joint ma sœur au téléphone:

-    Madame Wagner ? Ici la réception. Madame Duparc est ici. Entendu. À votre service.

Elle se tourne vers moi.

-   Elle vous attend dans sa chambre. Les ascenseurs sont à droite. C’est au quatrième étage.

Je passe rapidement aux toilettes, d’une part parce que j’ai une envie de pisser terrible depuis que je suis descendue du train, mais aussi et surtout pour essayer de me calmer. Je tremble de tous mes membres et mon cœur bat à tout rompre. J’ai l’impression que je vais m’évanouir ! Il faut absolument que j’arrive à reprendre mes esprits.

La porte 415 est légèrement entrouverte. Je déglutis et respire profondément avant de la pousser doucement.

La chambre surchauffée est plongée dans la pénombre, comme Lise me l’avait promis. Suivant scrupuleusement ses instructions, je referme doucement la porte et j’avance sans bruit dans la pièce. Je n’ose pas regarder vers le lit où je devine une forme allongée sous la couette. J’abandonne ma valise, ôte mon manteau, mes chaussures valsent et je commence à me déshabiller en tournant le dos au lit.

Je sens sur moi le regard de mon amante qui garde le silence. Sa présence n’en est que plus intense. J’ai l’impression d’être observée par une inconnue. Est-ce vraiment toi qui es là, ma chérie ? Et si je m’étais trompée de chambre… Respirant lentement et profondément, je m’efforce de ralentir mes gestes. Déboutonnant ma robe d’une main tremblante, je la laisse lentement glisser par terre. Mon premier strip-tease… Instinctivement, je me cambre légèrement pour faire ressortir mes fesses. Caressant mes cuisses d’un geste langoureux, je remonte mes mains sur mes hanches et tire l’élastique de ma culotte vers le haut pour faire rentrer le tissu dans la raie de mes fesses. Je tortille mes fesses de la façon la plus suggestive qui me semble possible sans basculer dans le ridicule. Avec des gestes lascifs, j’enlève lentement mes bas… J’entends la respiration de Lise qui n’en perd pas une miette… Ôtant mon soutien-gorge, je caresse avec un vrai soulagement la peau douce et fine de ma poitrine enfin libérée, voluptueuse. Ma petite culotte va bien vite rejoindre sur le tapis le reste de ma toilette et me voici nue.

La chambre est toujours silencieuse, mais dans ma tête les battements de mon cœur font un vacarme du diable. Toujours muette, j’avance vers le lit. La couette s’ouvre soudain et c’est une bouffée de douceur charnelle qui m’accueille. Je plonge dans un océan de parfum de femme, dans l’odeur de son corps amoureux, l’odeur pure et affolante de l’amour. Je me serre vivement contre ma frangine en laissant échapper un cri de bonheur. Tout mon être est avide du sien. Nous restons longuement serrées l’une contre l’autre, sans bouger, sans parler, sans respirer. Un étau se relâche dans ma poitrine, soulageant enfin l’infinie tension de mon cœur.

Mon amour est brûlante, ses mains se joignent aux miennes et les étreignent, nos fronts s’appuient l’un sur l’autre. Ses cheveux soyeux m’enveloppent d’une fine caresse odorante. Mon bonheur s’épanouit comme une fleur au soleil. Sa joue contre la mienne, infiniment douce, ses lèvres enfin posées sur les miennes, légères et miraculeuses. Et soudain notre premier baiser, un vrai baiser d’amoureuses, un vrai baiser fou qui semble ne jamais devoir cesser, l’envie de me fondre en elle. Nos langues s’enroulent, se dégustent, avides. Nous nous dévorons à pleine bouche. Enfin je suis à ma place exacte, celle précisément où je ne pouvais pas ne pas me retrouver, là où mon destin, où mon désir devaient me mener. Je suis vivante, je suis là avec ma sœur chérie.

Nous restons ainsi soudées de longues minutes. Mes yeux qui se sont accoutumés à l’obscurité croisent le regard pétillant de Lise qui me sourit. Je me blottis tendrement contre elle en soupirant :

-   J’attendais ça depuis si longtemps !

-   Et moi donc ! Je devenais folle à t’attendre dans ce lit.

Nous rions doucement en nous regardant.

-   Que tu es belle ma chérie !

Elle rit plus fort.

-   Je n’en pouvais plus ! Que tu as mis longtemps à monter depuis la réception !

-    Je suis passée aux toilettes, j’avais trop envie de faire pipi.

-   Tu aurais pu faire ici.

Elle marque un léger temps d’arrêt, puis poursuit d’une voix changée :

-   Devant moi !

Mon émotion remonte d’un cran. Je suis de nouveau troublée comme une pucelle. Me serrant contre elle, je murmure en fermant les yeux :

-   Je ferai tout ce que tu veux. Je veux tout faire, tout essayer avec toi. Je t’aime.

-    Laisse-moi te regarder.

 

Elle repousse la couette. Le lit est ferme, doux, le tissu de la couette est d’une douceur d’ange. Le confort suisse n’est pas une légende.

Je lui souffle timidement à l’oreille :

-    Regarde tout ce que tu veux, fais tout ce que tu veux avec moi, ma beauté adorée.

Penchée sur moi, je sens son visage explorer mon corps. Son souffle chatouille délicieusement ma peau. Elle respire mon parfum.

-    J’aurais aimé prendre une douche après le voyage avant de te rejoindre.

-   Je préfère sentir ton odeur. Tu sens bon. Tu sens très bon ma chérie.

Ses cheveux glissent sur mes seins. Leur caresse me fait frissonner. Ses mains s’arrondissent sur ma poitrine qu’elle masse lentement. Elle sait précisément comment faire naître et grandir mon plaisir et je me laisse aller sans réticence, je m’offre à elle, à ses caresses d’une douceur infinie, en toute confiance. Nos jambes s’emmêlent et je sens le doux renflement de sa motte se presser sur ma cuisse. Son entrejambe est encore plus chaud que le reste de son corps. Je sens le léger mouvement de bascule de son bassin qui vient appuyer sur moi pour se frotter. Instinctivement, mes hanches se mettent elles aussi à faire des petits mouvements de va-et-vient et je sens que je commence à mouiller sa cuisse. Nous sommes entraînées dans le ballet que font nos fessiers qui se pressent. Je pense bêtement : « C’est sûrement ce qu’on appelle un ballet rose ». Nos respirations s’accélèrent et j’ai l’impression de fondre lorsqu’à mon tour, je la sens tremper ma cuisse également. Nos bouches se rejoignent et nous échangeons un deuxième baiser, moins vorace mais beaucoup plus voluptueux.

Elle s’allonge sur moi et je sens le poids léger de son corps ferme. Mes mains courent sur sa peau, sur ses fesses, descendent vers son cul, vers sa chatte. Elle écarte les cuisses pour me faciliter l’accès, elle est trempée, plus trempée que moi si c’est possible. Je sens ses mains se poser sur ma fente et commencer à s’agiter doucement. Elle caresse mon clito avec une telle délicatesse que je me sens partir aussitôt, je perds tout contrôle sur mon corps. Nous nous branlons mutuellement avec une telle concentration que j’en oublie toute notion du temps. J’ai tellement accumulé de tensions depuis des jours que je me laisse surprendre par un orgasme aigu et violent. Je crie en jouissant, je jouis en criant, cabrée sur le lit et je retombe anéantie.

Après quelques secondes d’abandon, je me mets doucement à rigoler. Lise me regarde et se met à rire elle aussi et nous voilà prises toutes les deux par un fou rire irrépressible.

-   Eh bien ! me dit-elle quand nous nous calmons un peu, il était temps que tu arrives !

-   Je n’en pouvais plus ! Toutes ces semaines, ces messages que tu m’envoies, tout ça me rend dingue !

-   Que je t’envoie ? Mais tu m’en envoies aussi ! Tu ne crois pas qu’ils me font de l’effet à moi aussi ?

Je réponds en faisant mine de bouder :

-   Oui mais toi, tu as ton mari !

-   C’est vrai ! D’ailleurs, il doit me trouver très « chaude » en ce moment !

Nous rions et nous nous embrassons de nouveau. Je suis un peu calmée mais tout mon corps est d’une extrême sensibilité. Les caresses de ma sœur me transportent. Nous roulons enlacées sur le lit comme on roule sur la pente d’un pré en été, en haletant et en riant comme des enfants. Je tiens Lise sous moi, la pointe de mes seins vient doucement caresser sa poitrine. Je descends vers son ventre. Tandis qu’elle presse convulsivement son pubis contre moi, je descends encore plus bas, vers sa petite colline décorée d’une fine et douce toison brune, son petit Mont de Vénus qui ne laisse rien caché de son intimité. L’odeur de sa chatte monte vers moi. J’enfouis mon nez dans ses poils et je la respire avidement. Son pubis se tend vers moi, implorant silencieusement une caresse plus précise. Je me recule un peu et m’installe confortablement entre ses cuisses, mes lèvres à quelques millimètres de celles de son coquillage. Je veux la faire souffrir, qu’elle soit folle d’impatience de se faire bouffer, je l’agace en effleurant à peine de mes lèvres sa petite fente gonflée et ruisselante. Elle gémit.

-    Oui ! Oui ! Je t’en prie ! Viens maintenant ! Mange-moi ma chérie !

Je ne résiste plus et je me jette sur elle. Sa mouille dégouline dans ma bouche, coule sur mon menton ; ma langue, mon nez s’enfoncent en elle, avidement. Je pince ses lèvres entre les miennes et je les suce, ma langue va chercher son clitoris. Elle dégouline de plus belle sur mon menton. Mes doigts se joignent à ma langue, s’enfoncent dans son vagin moelleux. Prenant garde à ne pas la blesser avec mes ongles, j’enfonce un doigt, puis deux, puis trois. Gardant mes doigts serrés, je les fais doucement aller et venir à l’orée de sa grotte. Ils font un petit bruit mouillé et ressortent luisants de mouille. Je réalise soudain que je suis en train de baver d’excitation devant ce spectacle, comme un enfant devant une pâtisserie. Ma salive se mélange à sa mouille et j’adore enfoncer mes doigts un peu plus profondément dans cette chair sensible. Elle respire très fort, son cul s’avance, cherchant mes doigts pour venir se les enfoncer encore plus profondément. J’ajoute un quatrième doigt et c’est finalement toute ma main qui s’enfonce lentement dans son vagin. Elle pousse des petits cris et donne des coups de reins pour mieux se faire enfiler.

187.jpg

Elle implore que je la baise à fond.

J’hésite à lui obéir par crainte de la blesser, mais elle est déjà partie vers son plaisir. Se soulevant sur ses coudes, elle regarde d’un air affolé ma main enfoncée dans sa chatte. Il n’y a plus que mon poignet qui dépasse. Elle semble fascinée par ce spectacle, hypnotisée. Ses yeux restent mi-clos et son bassin vient peser sur ma main comme pour chercher à l’enfoncer encore. Son visage est sérieux, tendu, concentré sur son plaisir qui monte. Elle grince des dents. Puis ses cris vont crescendo jusqu’à ce qu’elle hurle son plaisir, son visage rejeté en arrière. D’un ultime coup de bassin, elle enfonce mes doigts à fond dans son ventre, se laisse retomber en arrière et éclate en sanglots, ou plutôt elle se met à rire, ou peut-être les deux à la fois.

 

 

Chapitre 4

Je retire doucement ma main dégoulinante de son sexe et je remonte vers son visage que je couvre de petits bisous pour la calmer.

-   Ma chérie, ma chérie, calme-toi… Je t’aime.

Nous restons allongées, tendrement enlacées, sans plus bouger. Je ferme les yeux.

-    Il doit commencer à se faire tard. Il va falloir rentrer.

-    Déjà !

-     Mathieu nous attend pour le dîner. Il a voulu te préparer une spécialité pour t’accueillir.

-    Il sait toujours aussi bien cuisiner ?

-   Oui, oui, et il sait aussi plein d’autres choses !

Elle rit tout bas et reste debout, pensive, le regard perdu dans la nuit qui s’installe sur Lausanne.

Je l’interroge.

-   Tu l’aimes très fort ?

Elle reste silencieuse, puis je l’entends dire, comme pour elle-même, sur un ton à la fois rêveur et sérieux.

-   Ho oui…..c’est vraiment lui, l’homme de ma vie.

Est-ce l’effet de la pénombre ou celui de la fatigue ? Cette phrase toute simple me paraît étrange et pleine de mystère. Les yeux, soudain me piquent un peu et je prie en silence pour que son amour reste toujours vivant. Étrangement, je n’éprouve aucune jalousie. Je suis seulement heureuse que le cœur de Lise soit rempli par un si fort et si beau sentiment.

-   Allez, prépare-toi !

Je me renfrogne dans mes pensées « Pas si vite ! Pas comme ça ! Lise, ne rompt pas le charme de notre premier rendez-vous secret ! Je veux rester encore un peu, faire durer cet instant le plus longtemps possible dans cette chambre, notre première chambre d’amantes »

Elle a dû entendre mon petit recueillement, car elle reprend :

-   Ne fais pas cette tête ! On aura encore plein de moments pour nous ce week-end. Mathieu  est toujours très pris par son travail.

 

Nous arrivons en taxi devant une belle villa isolée sur le bord du lac.

Mathieu a hérité de cette maison après le décès de ses deux parents,  il y a une dizaine d’années. Mais tu sais, à l’échelle de Lausanne, notre « fortune » reste très modeste.

Ma sœur ouvre le portillon noyé dans les gigantesques troènes avec un badge électronique. Nous traversons une petite partie du jardin admirablement fleuri et subtilement éclairé, pour ouvrir la porte principale de la résidence.  J’entends une musique en sourdine, musique romantique, il me semble reconnaître une pièce de Schuman. Tout est calme, un peu de lumière filtre de la cuisine. Lise suspend nos manteaux dans l’entrée et me guide tout de suite vers ma chambre.

-   Viens, tu seras bien ici. Je suis vraiment heureuse que tu sois venue. Tu aurais dû le faire plus tôt. C’est un vrai bonheur de nous être retrouvées !

Elle vient vivement se serrer contre moi et m’embrasse à pleine bouche.

-   Arrête ! Tu es folle, ton mari !

-   Ne t’inquiète pas, il est en train de cuisiner et il est bien trop occupé pour venir.

Elle ne se lasse pas de m’embrasser mais ma nervosité m’empêche de m’abandonner. J’ai une trouille bleue que Mathieu  nous surprenne. Comprenant qu’elle n’arrivera pas à me rassurer, Lise renonce à ses caresses et m’emmène vers la cuisine d’où s’échappent de délicieuses odeurs de pâtisserie.

-   Mathieu ! On est là !

En effet, Mathieu est penché sur le four, surveillant la cuisson d’un gâteau dont l’odeur me met l’eau à la bouche. Il se redresse et nous sourit gentiment. Je croise son regard bienveillant.

-   Bonsoir ! dit-il avec un délicieux accent suisse……Nous sommes vraiment heureux que vous ayez pu venir. Lise était très impatiente de vous recevoir et moi aussi. Vous devez être fatiguée après ce voyage. Je vous ai préparé de quoi vous restaurer. J’espère que vous aimerez.

Mathieu est un homme affable, élégant et courtois,  en chemise bordeaux et pantalon à pinces. Ses cheveux châtains s’éclaircissaient aux tempes de reflets argentés qui renforçaient son charme, au moins autant que ses pattes d’oie trahissaient son naturel souriant. Il est un peu plus petit que ma sœur avec une bonne quinzaine d’années de plus. Lise se serre tendrement contre lui. J’ai un petit pincement de jalousie en la voyant si radieuse mais la bassesse de ce sentiment fugitif ne résiste pas une seconde au spectacle de son bonheur.

 C’est pourtant lui qui semble presque timide devant nous. Bref, je suis sous le charme.

-   Je suis sûre que je vais me régaler, ça sent vraiment très bon.

La cuisine est effectivement délicieuse. Mathieu nous sert un petit vin suisse très frais pour accompagner les plats. Nous nous levons pour débarrasser la table et je sens soudain toute la fatigue de la journée me tomber dessus. Lise s’en aperçoit et me propose d’aller me coucher sans plus attendre :

-   Tiens voilà des serviettes de bains et un peignoir. Bonne nuit ma chérie !

Je m’endors en pensant à elle.

 

Le soleil entrant à flots dans la chambre, me réveille.

Je m’étire, repousse la couette et m’assied au bord du lit, les cheveux en bataille. Je me traîne paresseusement vers la fenêtre. La vue sur l’arrière de la maison  est splendide, le soleil d’automne reflète sur une grande piscine me donne l’impression qu’il fait déjà très chaud à cette heure matinale. Enfin, pas si matinale que ça, il est presque midi, c’est la honte. J’avais vraiment besoin de repos ! J’enfile le peignoir de bain que Lise m’a donné hier soir, je me brosse rapidement les cheveux pour être présentable et je trouve la cuisine. Mathieu est en train de finir son petit-déjeuner. Il m’accueille d’un large sourire et me propose toutes sortes de bonnes choses pour une espèce de brunch improvisé.

Lise entre dans la cuisine :

Je me lève en la serrant dans mes bras, elle me fait une bise de chaque côté des lèvres, effleurant à peine leur commissure pour m’indiquer qu’elle aussi en voulait plus, mais pas devant Mathieu.

-    Bonjour ma chérie ! Tu as bien dormi ? Tu as vu ce temps ? C’est vraiment une journée à glander à la piscine, non ?

-    Je suis partante.

-   Alors on va se faire un super petit déjeuner ou déjeuner vu l’heure qu’il est. Comme ça, on pourra profiter de toutes l’après-midi  bien ensoleillé. Tu verras, c’est très agréable pour le bronzage !

 

 

Mathieu parti faire quelques emplettes, nous prenons notre temps pour bien déjeuner.

-   Lise, je n’ai pas de maillot de bain !

-    Moi non plus !

J’en reste muette. Elle hausse les épaules.

-   Ici, personne ne nous voit. On est libre.

-   Et Mathieu ?

-   Ne t’inquiète pas, il a l’habitude et de toute façon il a horreur des bains de soleil. Il préfère travailler à son bureau, son job lui prend beaucoup de temps.

Je suis un peu réticente, mais je me laisse finalement convaincre. De toute façon, je n’ai pas vraiment le choix.

Lorsque nous nous sommes retrouvées seules au bord de la piscine, nous nous sommes massées avec de l’ambre solaire. C’est un enchantement, le bonheur d’être là, vivante, pour quelques heures privilégiées qui rendent presque irréelle la routine consciencieuse et bornée de ma vie d’avocate fiscaliste.

Le soleil me réchauffe. Je suis bien, allongée à côté de ma sœur. Nous nous amusons à nous enduire mutuellement de lotion solaire en n’oubliant pas d’en profiter pour faire glisser nos doigts dans nos intimités les plus sensibles. Je passe ma main sur sa poitrine qui frémit sous la caresse, les yeux fermés. Elle se retourne sur le ventre,  je passe ma main luisante de lotion entre ses fesses. Je la masse doucement en y passant un peu plus de temps, et même beaucoup plus de temps qu’il n’est convenable. Elle se cambre légèrement pour faciliter mon entreprise. Au moins, voilà un petit trou du cul qui n’aura pas de coup de soleil ! Mon audace m’étonne. Je jette un coup d’œil rapide et anxieux, vers la grande baie vitrée,  Je ne sais si Mathieu est de retour ou si il est dans son bureau, il est très professionnel et bien trop absorbé par son ouvrage.      

Nous sommes à présent entièrement couvertes de lotion. La moitié du flacon a dû y passer tellement nous y avons pris de plaisir. Allongées côte à côte, nous échangeons de longs baisers sensuels, nos peaux luisantes glissent l’une sur l’autre, chaque geste fait naître des ondes de douceur amoureuse qui résonnent jusqu’au plus profond de mon être. Nos corps semblent se découvrir à nouveau comme pour la première fois. Nous prenons tout notre temps, d’ailleurs qu’est-ce que le temps ? Je ne sais plus. Le temps, ce sont des petites secondes, des petites minutes et ici il n’y a plus rien de petit, il n’y a plus que l’immensité de nos désirs et de nos vies ouvertes comme nos corps, comme nos sexes.

-   Je meurs de soif ! Tu veux boire quelque chose ? Ne bouge pas, je te rapporte un verre bien frais.

 

Toujours nue, Lise marche  souplement vers la maison et disparaît dans le salon. J’entends des rires, la voix de Mathieu. Je ne comprends pas ce qu’il dit. Ses paroles sont étouffées par la vitre. J’ai soif moi aussi et j’attends avec impatience la boisson que Lise m’a promise. Elle tarde à revenir. Mais qu’est-ce qu’elle fiche ? Je n’entends plus son rire, ni leurs voix. Tout est silencieux, juste quelques rires étouffés. Je commence à comprendre tout doucement que ma sœur et son mari doivent être en train de s’embrasser. Sûrement même que Mathieu est en train de caresser sa jolie femme nue et offerte. Et tout ça à moins de dix mètres de moi… J’en ai la gorge sèche rien que d’y penser, moi qui était déjà morte de soif ! Je déglutis pour me soulager mais mon trouble grandit. Me relevant sur les genoux, je regarde par-dessus le massif de fleurs, mais je ne vois rien. Intriguée, je passe le long du mur de la maison et m’approche en marchant à quatre pattes pour atteindre la grande porte-fenêtre. Je jette un coup d’œil rapide et découvre ma sœur chérie agenouillée devant Mathieu.

 

J’ai un mouvement instinctif de recul. Elle est en train de le sucer ! Je suis sûre que cette fichue cochonne se doutait bien que, ne la voyant pas revenir, je viendrais voir ce qui se passe. Cette découverte me bouleverse au point de m’amener les larmes aux yeux. Tremblante, je m’allonge sur le ventre, la tête contre la vitre. Je respire aussi fort que si j’avais couru un cent mètres. Je m’avance à nouveau prudemment pour mieux voir. Mon beau-frère se tient d’une main à un fauteuil et caresse les cheveux de Lise qui le suce consciencieusement. Je suis fascinée. Ma chérie a la bouche remplie par la queue dressée de son mari.

Immobile contre la vitre, allongée sur le ventre, je reste captivée par le spectacle. Lise frotte son visage tout du long de cette superbe verge gonflée de désir, glisse son nez entre les cuisses de son époux, sa langue, que je sais si douce, vient lécher les petites balles, remonter le long du sexe, lécher encore furieusement cette belle colonne de chair qu’elle déguste d’abord à petits coups de langue puis qu’elle se met à téter en arrondissant sa bouche pour l’avaler. Elle le pompe éperdument. Parfois elle l’avale complètement et je la vois s’enfoncer profondément dans sa gorge. Pour reprendre sa respiration, elle laisse échapper l’objet de son adoration qui dodeline devant son visage, luisant de salive. De sa main droite elle commence à se caresser  la poitrine et son intimité d’un geste nerveux. J’ai soudain un besoin irrépressible de me satisfaire moi aussi. Ma main se glisse sous mon ventre, vers ma fente. Je suis trempée, mes doigts s’enfoncent dans ma chatte ruisselante, mon bassin accompagne mon geste d’un mouvement de balancier. J’entends les gémissements de Lise au travers de la paroi de verre, ces gémissements que je connais si bien, ceux qu’elle pousse lorsqu’elle va jouir.

478.jpg

Une fraction de seconde, je croise son regard perdu, noyé dans le plaisir qui monte. Ma chérie, tu savais que j’étais là à te regarder ! Je t’aime ! Je sais qu’elle a compris que je prends du plaisir, moi aussi. Ce regard échangé me fait l’effet d’un coup de fouet et une seconde plus tard, je laisse échapper un cri étranglé. Tout explose en moi, mon ventre, ma tête. Je jouis comme une bête, nue, à plat ventre sur le carrelage, je bave tellement c’est bon. Dans un effort surhumain je me relève un peu, juste à temps pour voir le joli corps bronzé de ma sœur agité de soubresauts obscènes, comme disloqué par le plaisir. En me laissant retomber épuisée sur le sol, je pense : « On est vraiment salopes toutes les deux ! »

 

Après quelques secondes de repos, je reprends mes esprits et je me relève pour voir où ils en sont. Mathieu est nu, ses vêtements sont éparpillés en désordre sur la moquette. Je prends le temps de le regarder plus attentivement. Son corps est très agréable avec des muscles bien dessinés. Il est à la fois rond et fin, sans le ventre proéminent des hommes de son âge. Je remarque aussi deux jolies fesses bien rebondies dont la peau claire semble d’une grande douceur. Il a vraiment un joli petit cul. Il se penche vers Lise qui se calme doucement. Je la vois rire, Mathieu rit aussi, il la caresse et la fait se retourner. Ma sœur se met docilement à quatre pattes devant lui. Elle tend son cul en arrière, il semble qu’elle sache exactement ce qu’il veut d’elle, ils doivent sûrement avoir l’habitude de baiser dans cet endroit, en toute liberté. Lise jette un coup d’œil rapide et discret vers la fenêtre pour vérifier si je suis toujours à là. Son visage prend une soudaine expression de surprise ravie au moment où Mathieu l’enfile en levrette. La voici qui repart de plus belle dans le plaisir. Mathieu lui donne de longs coups de reins alternativement langoureux et brutaux. Il tient sa femme par les hanches et, lentement, il la pénètre, s’éloignant et se rapprochant d’elle. C’est superbe, je voudrais pouvoir m’approcher pour mieux voir, pour mieux sentir ce mouvement puissant qui doit faire naître dans le ventre de mon amour,  un plaisir profond. Les gémissements de Lise s’intensifient, ses cris sont plus aigus.

Ils crient très fort tous les deux maintenant. À chaque à-coup, Mathieu pousse un cri rauque, comme un grognement. Lise gémit en continu, de plus en plus fort, on dirait qu’elle pleure. Ils semblent tous les deux déchaînés, ils bougent dans tous les sens. J’ai peur que Mathieu  finisse par s’apercevoir de ma présence. Et puis j’ai envie de les laisser arriver au terme de leur accouplement dans une vraie intimité. Discrètement, je retourne vers la piscine et je me laisse aller sur la serviette de bain. Elle sent la lotion solaire. Je repense au derrière de Lise, cette jolie petite bague que j’ai si longuement enduit de lotion tout à l’heure, à cette pastille qui se dilatait si gentiment sous mes doigts. Je respire profondément pour me détendre quand j’entends Lise crier longuement, un beau cri de libération, puis c’est de nouveau le silence.

 

Chapitre 5

 

Détendue, je laisse le soleil me caresser, je ferme les yeux et somnole. Lise me ramène à la réalité en venant se serrer contre moi. Nous sommes enlacées dans un tendre désordre. En ronronnant comme une chatte, elle se blottit sur ma poitrine. Sa bouche n’a plus le même goût. Je sens  l’homme dans son baiser. Elle semble planer dans une douce euphorie. Elle écarte ses cuisses pour s’offrir de nouveau à mes caresses.

Elle chuchote.

-   C’était bon, merveilleusement bon.  Je suis tellement heureuse,  j’aime tellement quand il me prend !

-   Tu savais que je viendrais voir hein ?

Elle rit.

J’insiste, je m’échauffe en lui parlant.

-   Tu le savais hein ? Coquine, tu le savais, bougre de petite salope, que j’irais te regarder.

 Elle continue à rire les yeux fermés en s’abandonnant à mes chatouilles. Mes doigts se faufilent dans son intimité et viennent se poser sur sa chatte. Mon amour sent vraiment fort le sexe et le sperme. C’est bon qu’elle me  communique ses odeurs, les traces que son homme a laissé sur elle, en elle. Mes doigts s’enfoncent dans sa fente et glissent facilement dans son vagin encore visqueux.

Elle gémit.

-   Fais-moi jouir ma chérie, j’ai encore envie de jouir de toi. Fais-le ! Maintenant !

J’agite lentement mes quatre doigts dans son vagin, il n’y a plus que mon pouce qui n’y rentre pas. Elle gémit de bonheur et me regarde aller et venir en elle, les yeux mi-clos, concentrée sur ses sensations. Une forte odeur de sperme se dégage lorsque je me retire de son sexe. J’approche ma main gluante de mon visage pour mieux sentir. J’aime cette odeur. Je m’enfonce à nouveau avec bonheur dans son sexe ruisselant. Son plaisir commence à monter. Elle m’encourage.

-   Continue, continue, c’est trop bon, ne t’arrête surtout pas. Tu sens comme je suis trempée ? Tu aimes quand je suis pleine du jus de mon mari ?

Elle gémit de plus en plus fort, j’ai peur que Mathieu ne l’entende crier, je voudrais l’arrêter mais elle ne m’en laisse pas la possibilité. Les fesses relevées, elle se cabre pour mieux venir s’enfoncer sur ma main en criant de plus belle. Elle est magnifique dans le plaisir. Si seulement elle criait et gigotait un peu moins fort ! C’est impossible que Mathieu ne finisse pas par remarquer quelque chose. Il me semble sentir sa présence derrière moi, je suis presque sûre qu’il nous regarde. Je risque un petit coup d’œil sournois vers la maison mais il n’y a personne. Je suis pourtant convaincue qu’il était là, il y a une seconde, à nous regarder. Je me sens très mal à l’aise et je me concentre sur mes caresses pour accélérer l’orgasme de Lise. Elle arrive très vite à destination et son beau visage rougi par l’effort et l’excitation se tord dans un cri qui s’apaise dans une plainte de bonheur. Immobile, elle s’endort presque instantanément dans un abandon attendrissant.

Sa détente a été si complète qu’elle est restée devant moi les cuisses écartées, impudique. Son sexe rose et humide fait monter vers moi une forte odeur d’amour. Je porte mes doigts dans ma bouche, je goûte, c’est salé.

Si j’ai tout de suite aimé, depuis ma toute première fellation, le goût, la douceur du sexe masculin et sa raideur câline, je n’avais pas jusqu’ici d’opinion tranchée en ce qui concerne le sperme. Quelques amants s’étaient lâchés dans ma bouche sans que j’en ressentisse quoique ce soit de particulier, sinon un peu de dégoût et une vague jubilation, toute cérébrale, d’être ainsi arrosée de semence masculine. Aujourd’hui, je goûte la liqueur que son mari a répandue dans son ventre et pour la première fois, je remarque que j’aime cette saveur salée. C’est grâce à ma sœur chérie que je découvre ce plaisir et l’intimité absolue du mélange des jus de l’amour, le sirop de sa chatte et celui de Mathieu.

Tout est de nouveau silencieux. Nous nous reposons l’une contre l’autre. Je m’inquiète un peu du moment où je devrai à nouveau croiser le regard de Mathieu.  Il a entendu ?  Il a vu ? Le rouge de la honte monte à mon front quand j’entends soudain sa voix.

-   Ohé, les belles, vous aller prendre froid ! Faites attention : le soleil va bientôt nous abandonner et la température va chuter très vite.

-    D’accord, on va s’habiller !  lui crie Lise.

C’est vrai que depuis quelques minutes, la température a légèrement fraîchi. Je frissonne.

Elle s’en aperçoit.

-   Viens, dit-elle en m’entraînant,  on va s’habiller dans le cabanon.

 

J’ai à peine le temps de m’entourer d’une serviette pour couvrir ma nudité. Dans ce petit bungalow qui sert de local technique et de toilettes, il fait encore très chaud. Mathieu est à l’intérieur, il me sourit gentiment. Je suis affreusement gênée, je ne sais toujours pas si il nous a vu.

-   Alors Julie ? Ça vous plait cette petite villégiature ?  demande-t-il avec un petit air narquois et amusé dans le regard.

 

Je bredouille vaguement un oui désemparé. Ma sœur vient à mon secours en apportant deux pulls et deux casquettes. Elle se promène devant nous, les fesses à l’air, sans aucune pudeur. Mathieu ne nous quitte pas des yeux. Je fais semblant de trouver ça très naturel et en faisant mille contorsions, j’arrive à enfiler le pull sans que ma serviette ne tombe.  Je me détends un peu et ma gêne s’estompe en voyant que Mathieu ne fait aucune remarque sur les événements qui se sont déroulé tout à l’heure. Il a peut-être réellement rien entendu du tout ? Mais son regard à l’instant semblait dire le contraire…

Abandonnant la serviette restée nouée sur mes hanches, je prends la casquette dans une main et de l’autre, je relève mes cheveux pour les rassembler en arrière. Fatalité ! Au moment précis où je prends  la casquette, ma serviette se dénoue et tombe sur le sol. Me voilà à mon tour les fesses à l’air. Lise éclate de rire.

-   Et voilà ! On est toutes les deux dans le même uniforme !

Rouge de confusion, je n’ose pas regarder notre admirateur qui n’en perd pas une miette.

-   Regarde Mathieu, insiste Lise, la jolie petite équipe que tu as !

Puis elle ajoute en passant son bras sous le mien :

-   Allez ! Ne t’en fais pas, tu es adorable. Regarde Mathieu, regarde tes deux petites vacancières. Tu veux bien être notre moniteur ?

Je commence à comprendre ce qu’elle a en tête.

-   Vous avez envie de jouer aux petites estivantes, les filles ?

-    Oui, oui ! Trépigne lise en faisant des mines de petite fille.

-   Et vous, Julie ? Vous avez envie de jouer avec nous ? me demande timidement Mathieu, d’une voix légèrement voilée.

-    Oh oui, dis oui ! Chuchote Lise à mon oreille. Fais-moi plaisir !

Je n’ai que quelques secondes pour me décider, quelques secondes pendant lesquelles se bousculent dans mon esprit toutes mes contradictions, mes craintes, mes rêves, mes hypocrisies. Tout se mélange et se trouble. Sa question est pourtant formulée d’une façon parfaitement innocente, mais je me doute bien de ce vers quoi ces jeux vont nous entraîner. De ma réponse va dépendre la suite des événements. Je sens ma sœur anxieuse à mes côtés. L’ambiance est brusquement très tendue dans la petite maisonnette où nous nous serrons. Mille pensées me traversent.  Me suis-je fait manipuler ? Ai-je vraiment envie de ce qui m’est proposé ? Et si, comme une idiote, je réponds non, aurai-je encore une autre fois dans ma vie la chance de vivre une telle situation ? En contrariant Lise, ne vais-je pas mettre en danger notre amour ? Pourtant, jamais elle n’a trompé ma confiance et je suis sûre que cette fois-ci encore, elle ne me décevra pas. Je ne veux pas non plus la décevoir. Je déglutis, je prends mon courage à deux mains et, rouge comme une pivoine, je me tourne vers Mathieu et réponds simplement, sans chercher à cacher mon émotion et ma timidité :

-    D’accord …. Je veux bien jouer avec vous !

Ma réponse détend instantanément l’ambiance de notre drôle de trio. Radieuse, Lise me prend par la taille, me fait tourner le dos à son mari et se mettant à mes côtés dans la même position, elle se cambre en m’entrainant dans son mouvement  pour lui montrer nos fesses.

-   Alors Monsieur le surveillant, comment trouvez-vous le derrière de vos deux petits scouts ?

-   Délicieux, vraiment délicieux. J’ai vraiment les plus jolis scouts du monde…

 

Elle se tortille devant lui pour l’aguicher. Encore un peu gênée au début, je m’enhardis grâce aux encouragements de ma chérie. À mon tour je m’amuse à faire ressortir mes fesses pour les mettre en valeur.

-   Tu vas devoir inspecter ton équipe !

-    Alors, dans ces conditions, tout le monde au garde à vous !  S’écrie Mathieu.

 

Nous ressortons de la cabane et nous faisons mine de défiler comme des petits soldats en marchant au pas l’une derrière l’autre. Nous arpentons le jardin de long en large, la main droite à la visière pour saluer comme il se doit notre « commandant » qui nous observe passionnément. Nous défilons devant lui, nos postérieurs à l’air. Ce petit jeu innocent me permet de garder une contenance mais je tremble d’appréhension et d’excitation devant ce qui risque de suivre. Je croise le regard brillant et rieur de Mathieu qui s’amuse beaucoup, je lui fais un petit clin d’œil coquin. Lise s’en aperçoit et en profite pour me faire un bisou dans le cou.

-   Attention mes petits soldats, pas d’indiscipline !

-   Oh non, mon bel officier, nous serons très obéissantes ! répond Lise qui, je le sens à sa voix, commence à s’échauffer.

-   Allons, allons, dit Mathieu, reprenons, une deux, une, deux. Section halte ! Saluez ! Tournez-vous l’une vers l’autre ! À mon commandement… bisous !

Docile, un petit sourire amusé sur mes lèvres, je me tourne vers ma sœur et dépose sur sa joue un chaste baiser. Mais ce n’est pas du tout ce qu’elle a en tête. Saisissant mon visage entre ses mains pour être bien sûre que je ne me sauve pas, elle pose ses lèvres sur les miennes et m’embrasse goulûment. Je reste toute raide dans ses bras, j’hésite encore sur la conduite à tenir et je n’arrive pas à me laisser aller.

-   Commandant, mon camarade ne joue pas le jeu ! Dénonce-t-elle d’un air faussement scandalisé.

-Mais c’est très mal. Vraiment très mal, joli petit soldat. Ne savez-vous pas qu’on doit toujours obéir à son commandant ? Je crains qu’il ne nous faille vous punir…

Au mot de punition, je me sens les jambes en coton. Mon Dieu, pourvu que ça n’aille pas trop loin ! Je ne me sens pas prête, pas prête du tout pour des choses comme ça ! Je bredouille, affolée :

-    Oui, oui, je promets, j’obéirai !

-    Non, non il faut une punition ! Une punition ! Une punition !  Réclame Lise, surexcitée.

Ma gêne atteint un paroxysme. Je me sens honteuse. Je demande piteusement grâce.

-   D’accord, je vous promets que je ne recommencerai plus !

-   Bien, voilà qui est très bien. Alors embrassez votre camarade pour vous réconcilier.

 

Cette fois-ci, plus moyen de me dérober. Mon cœur battant à tout rompre, je me tourne vers mon amante qui s’offre voluptueusement à mon baiser. Nos langues se mêlent et se dégustent longuement sous le regard attentif du « commandant ». Je décide de faire comme s’il n’était pas là et je me jette toute entière dans ce baiser. Les yeux fermés, je sens bien cette fois  Mathieu s’approcher de nous, ses bras nous entourent l’une et l’autre. J’ai le vertige, sa main me caresse doucement le dos, celle de ma chérie la rejoint. Me voici enlacée par ce couple amoureux, ils me serrent contre eux, entre eux, très tendrement. Ma sœur abandonne ma bouche pour celle de son mari. Je les regarde s’embrasser, mon visage n’est qu’à quelque centimètres, j’ai très chaud d’un seul coup, je suis bouillante, comme si j’avais la fièvre. Elle s’interrompt pour m’embrasser à nouveau. Sa bouche a un goût différent. Je n’ose plus bouger, je ne sais pas ce que j’ai le droit de faire, ni même ce que j’ai envie de faire, je ne sais pas non plus très précisément ce que je ne veux pas faire, je ne sais plus rien, je ne veux plus rien savoir, je veux juste continuer, laisser les gestes s’enchaîner et me laisse guider sans résistance.

 

Mon amour goûte alternativement mes baisers et ceux de son mari. Elle pose sa main sur ma tête. En silence, soudain sérieuse, elle guide mon visage vers celui de Mathieu, elle me pousse vers lui. J’ai compris ce qu’elle veut et mon cœur bat à tout rompre lorsque je pose enfin mes lèvres sur celles de mon beau-frère. Je tremble comme une feuille et je sens mon entrejambe qui s’inonde tandis que j’échange avec lui un premier baiser maladroit. Les mains de mes deux amis explorent mes formes, celle de Lise se glisse entre mes fesses, je l’entends chuchoter à l’oreille de Mathieu : « Chéri, elle est trempée ! » J’abandonne Mathieu pour reprendre ma respiration, elle en profite pour se jeter sur lui et l’embrasser avec voracité. Mon émotion est si forte que je tiens à peine debout et je crois bien qu’ils sont eux aussi dans le même état. Sans nous concerter, nous nous agenouillons tous les trois sur le dallage sans interrompre nos baisers.

Timide, je n’ose rien faire sans l’aide de ma sœur. Elle guide ma main jusqu’à la bosse saillante du pantalon. Encouragée par cette autorisation muette, j’en éprouve le volume d’une main légère. Lise ouvre la braguette et m’encourage à glisser ma main à l’intérieur du vêtement, me permettant ainsi de caresser cette chose virile emprisonnée dans un slip moulant. Mathieu bande merveilleusement.

Il entoure ma taille pour me serrer contre lui. Je suis toute alanguie de sentir ainsi sa puissance me ployer contre lui, il me force à me cambrer pour lui donner accès à mes seins. Ses mains soulèvent mon pull et le voici qui me pelote tout en m’embrassant à pleine bouche. J’ai l’impression que je ne vais pas tarder à mon tour à me faire « culbuter » ! Pendant ce temps, sa tendre épouse s’est occupée de le déculotter tout à fait. Nous nous concentrons toutes les deux sur le relief du slip, elle glisse une main à l’intérieur et se penche pour amener son visage à la hauteur de l’organe. Ma convoitise est telle que je ne résiste pas à l’envie de la rejoindre. Mathieu pousse un léger gémissement lorsqu’il sent nos mains se rejoindre autour de son membre. C’est un émerveillement que de le déshabiller et voir s’épanouir la verge enfin libérée. Mathieu se redresse péniblement en s’accrochant à une figurine, nous restons agenouillées devant lui, la bébête à la hauteur de nos deux visages.

Je comprends instantanément ce dont il a envie, qui est aussi très précisément ce dont j’ai très envie moi-même. À en juger par l’excitation de Lise, elle doit elle aussi avoir la même idée en tête. Agenouillées devant lui, nous échangeons un clin d’œil complice. Sa langue commence à faire sa gourmande en léchouillant cette magnifique virilité. Je suis émerveillée par la beauté de cette scène. Je m’approche encore plus près pour sentir son odeur douce et affolante, je me mets à imiter ma sœur sur cette tendre colonne de chair. Impossible de résister d’avantage à l’envie de sucer. En espérant que Lise ne m’en voudra pas de la précéder,  comme ensorcelée, je remonte vers le gland que j’avale et suce consciencieusement, avec douceur et précision pour ne pas passer pour une prude, je me fais la plus douce possible. Je sais que je suis une bonne petite suceuse à ce que l’on m’a dit. Mathieu a l’air d’apprécier et ma chérie me regarde en frottant son visage contre le mien, embrasse ma joue gonflée par la gaule de son mari, sa main droite s’agite sans discontinuer sur son entrejambe. Pendant que je reprends un peu ma respiration, elle prend ma place et se met à son tour à pomper  avec enthousiasme, sans pour autant interrompre sa masturbation. Nous passons de longues et divines minutes à nous régaler à tour de rôle. Parfois, nous échangeons un baiser. Nous partageons le même vertige, la même adoration folle de ce beau morceau.

B2010S.jpg

Mais Mathieu commence à donner des signes alarmants, il grogne et gémit de plus en plus fort. Du coup, je le suce avec encore plus d’application… Il explose soudain et une première giclée chaude se répand dans ma bouche. Je garde précieusement le sperme sans le déglutir, juste pour faire durer le plaisir. Son éjaculation est si violente que son coup de reins me déséquilibre. Je bascule en arrière. Assise sur mes fesses, je regarde Lise qui le finit à la main. Elle offre son visage pour que le sperme gicle sur elle. Les yeux fermés, elle se laisse couvrir par le reste de semence  jusqu’à l’ultime goutte. Épuisé, Mathieu s’assoit sur le pavage, ma sœur se tourne vers moi et me sourit accroupie, les cuisses ouvertes, je lui retourne son sourire et ouvre ma bouche, le sperme coule sur mon menton. Le filet de sperme épais s’étire sur mon ventre.  À quatre pattes, Lise s’approche de moi. Elle fait signe à son mari :

-   Mathieu, regarde ce qu’on fait ! Tu vas adorer mon chéri.

Il se redresse pour la regarder venir m’embrasser. Sans que nous ayons eu besoin de nous concerter, ma sœur et moi, nous léchons les traces de spermes avec grands soins, nos langues se mêlent, on en rajoute encore un peu dans nos dégueulasseries en bavant pour mêler nos salives à son sperme. Parfois un filet de bave et de sperme relie nos visages. Nous le laissons complaisamment s’étirer entre nous et s’écouler sur nos seins.

Mathieu nous regarde faire avec dans les yeux le même émerveillement que celui d’un enfant devant le jouet de ses rêves.

-   Ça te plait, mon chéri, de nous voir toutes barbouillées de ta liqueur ? Allez, dis-le que ça te plait mon grand chéri de nous voir dans cet état, hein ? Tu n’es qu’un gros cochon ! Regarde bien comme on est cochonnes nous aussi !

Lise est déchaînée, je ne savais pas qu’elle pouvait aller si loin. Je n’ose rien dire mais toutes ces obscénités qui sortent de sa bouche me troublent terriblement, je l’admire d’oser dire et faire de telles choses. Moi, j’ai encore pire dans mon esprit, mais je suis bien trop timide pour pouvoir m’exprimer comme elle.

Mathieu vient s’agenouiller à nos côtés. Sa langue rejoint les nôtres dans leur petit ballet-dégustation. On fait durer le plaisir. Il est visiblement aux anges d’avoir à sa disposition deux belles femmes, les deux sœurs  si complaisantes. Son outillage est au repos mais je me promets de tout faire pour lui redonner bien vite sa vigueur. Je me sens pleine d’appétit. Après tout, ma chérie s’est déjà envoyée en l’air au moins deux fois aujourd’hui, alors que je n’ai eu droit pour l’instant en tout et pour tout qu’à une seule et misérable branlette. J’ai bien le droit de m’amuser aussi !

M’installant entre les cuisses de Mathieu, je prends sa petite zézette toute molle dans ma bouche et je commence à jouer avec elle, avec ma langue et mes doigts, je la tête avec une infinie douceur. Comme elle est toute petite à présent, ce n’est pas trop fatiguant, c’est très agréable, très doux et parfumé. Au-dessus de moi, ils continuent de s’embrasser. Je sens la vigueur de Mathieu se réveiller doucement. J’entends Lise lui dire :

-   C’est une bonne suceuse ma sœur, hein ?

-   C’est très bon, très doux, répond Mathieu d’une voix sourde.

-   Tu vas la baiser, mon chéri ? J’ai envie que tu la prennes bien à fond, mon amour. Elle t-a bien mérité je crois…. non ?

 

Sous ma langue, je sens la verge se dilater et se raidir d’avantage. Encouragée par ce résultat, je suce de plus belle en écoutant les bêtises que Lise chuchote à l’oreille de son mari.

-   Tu sais, je ne suis pas sûr d’avoir encore assez de force ! Je n’ai plus vingt ans !

-   Ne t’inquiète pas mon amour, elle a tout ce qu’il faut pour te faire raidir en quelques minutes,  je vais préparer son petit cul pour toi mon amour, pour que tu rentres en elle comme dans du beurre.

Tout en finissant sa phrase, Lise s’allonge entre mes jambes et glisse sa tête entre mes jambes. Pour lui faciliter la tâche, j’écarte largement mes cuisses sans cesser de sucer Mathieu. Sa langue se pose sur mon coquillage qui est tellement sensible et excité que je manque de jouir instantanément à son contact. Sa langue me rend folle, elle est vraiment  boulimique  aujourd’hui ! Maman ! Je suis dans tous mes états. Et j’aime ça ! J’aime ça vraiment très fort et je me sens totalement en confiance à présent, prête à m’abandonner, prête à toutes les impudeurs. Ma sœur a réussi à faire de moi une véritable dévergondée.

B2305.jpg

Mathieu se penche vers moi, m’obligeant à abandonner l’objet tant convoité. Il me relève et me fait mettre à quatre pattes sur le revêtement inconfortable pour l’évènement. Lise se tortille  afin de se mettre tête-bêche sous moi, pendant que son mari se place derrière moi,  ses doigts écartent agréablement  les lèvres de ma chatte et enfin je sens son gland dans une douceur incroyable cajoler l’entrée. Ma petite chatte  qui n’a pas reçu de coup de bite depuis pas mal de temps, est ouverte bien accueillante. Lise, la tête entre mes cuisses, m’offre une vue plongeante sur son intimité. Elle est aux premières loges pour voir ce spectacle original, son mari qui me prend.   Instinctivement, je tends mon cul en arrière, en cadence avec les coups de reins de mon étalon. Je délire….Putain !  Vas-y, mon chéri ! Vas-y, baise-moi à fond. Mon Dieu ! J’avais oublié la sensation merveilleuse de cette tige de chair brûlante en moi, j’avais oublié sa douceur inouïe. La langue de Lise sur mon clito et m’électrise ! Je suis incapable de lui faire quoique ce soit pour la remercier, je vois bien sa chatte qui s’agite sous mes yeux, mais trop absorbée par ce bonheur immensurable, je reste désœuvrée.   Les coups de boutoir de Mathieu sont un tel bonheur

que je n’arrive pas à me concentrer, malgré tout  je prends de l’altitude, je sens Mathieu se tendre de plus en plus fort,  j’en deviens folle et Lise qui continue de plus belle, je  m’envole toujours plus haut, toujours plus fort, une chaleur intense naît dans mon ventre, très profond, ça gonfle, ça palpite, ça irradie dans tous les sens.  J’ai chaud partout ! Puis la chaleur de Mathieu se répandre en moi. Je pense que je vais mourir de plaisir.  Je n’entends plus rien de ce qui se passe autour de moi et je m’effondre comme une loque, à plat ventre, enfin satisfaite, enfin rassasiée, anéantie.

 Nous titubons tous les trois jusqu’à l’intérieur de la villa où je m’écroule sur le vaste canapé en cuir fin.    

 Mon excitation est retombée et je dois faire un gros effort sur moi-même pour rester impudique. Étrangement, cette violence perverse que j’inflige à ma propre pudeur fait naître dans mon ventre un surcroît de plaisir. Nos regards avec ma sœur se trouvent, ne se quittent plus. Il me semble qu’elle lit dans mes pensées. Mathieu nous contemple, le visage ouvert, détendu, souriant.

-   Je suis le plus heureux des hommes avec deux jolies chattes comme vous.

Je n’ose pas répondre. Certains mots ne parviennent pas à franchir mes lèvres. Peut-être suis-je au bout de mes réserves d’audace ? Reprenant une position un peu moins indécente, je me redresse.

-   Tu es bien Julie ? me demande Lise. Tu n’es pas trop choquée ?

-   Je n’ai jamais fait une chose pareille et j’avoue que j’ai eu un peu peur. J’avais peur d’être gourde, de ne pas être à la hauteur.

-    Tu sais Julie, nous aussi on avait un peu peur.

-   Oui, dit Mathieu, nous ne sommes pas des habitués de ce genre de sport, j’ai toujours apprécié ta présence, admiré ta beauté, mais jamais je n’aurais pu imaginer un tel événement, je te respectais trop.  Lise et moi nous amusons parfois à fantasmer sur d’autres partenaires, mais jamais sur toi, sa sœur.  Je suis vraiment ravi. Comment dire ? En fait, je n’espère qu’une chose : que tu ais  envie de recommencer un jour prochain !

-   Ho oui avec grand plaisir !

-   On croirait que tu l’invites à prendre le thé.  Plaisante Lise.

 

C’est vrai que c’est assez décalé comme situation.  Je n’aurais jamais imaginé m’entendre dire si simplement : « Ta sœur et moi avons beaucoup apprécié de vous bouffer et de vous enfiler. J’espère que vous reviendrez vous faire baiser de nouveau un jour prochain. » Et moi qui répond sur le même ton : « Mais bien sûr, mais comment donc, Monsieur le Marquis, tout le plaisir était pour moi ! » Ces mondanités loufoques nous font rire tous les trois.

Nous nous décidons à remettre une petite culotte. Je suis tellement bouleversée et épuisée par tout ce qui vient de m’arriver que mes doigts tremblent et peinent à refermer les boutons de ma robe.

Lise vient gentiment m’aider à me rhabiller.

En remettant de l’ordre dans mes idées, j’éprouve un petit pincement au cœur. J’ai l’impression d’avoir franchi en quelques heures un pas géant dans ma vie sexuelle, je suis une femme heureuse, de respirer, de rire et je me sens énormément plus forte.

Lise me propose de venir nous refaire une santé dans la salle de bain.

La salle de bain est superbe. Une immense baignoire assez grande pour nous accueillir tous les trois se remplit à gros bouillons. Je me doute bien de ce qui m’attend. Caro et moi glissons vite dans le bain agité comme un jacuzzi. Mathieu vient nous rejoindre. J’en profite pour le regarder d’un peu plus près. Son corps de cinquantenaire est un peu affaissé mais encore très agréable. Curieusement, moi qui me suis si souvent moquée de mes amies qui sortaient avec des « vieux », je n’éprouve aucune réticence physique à son égard. Il a apporté des petits gâteaux et des boissons rafraîchissantes. Confortablement installés, nous bavardons tranquillement.

J’imaginais qu’ils allaient m’entraîner dans une partouze débridée, mais à ma grande surprise nos bavardages suffisent à notre plaisir. Mathieu ne tente pas un geste déplacé ni aucune allusion salace.

Il a remis la pièce de Schuman que j’avais entendue à mon arrivée. Nous parlons de musique, de nos goûts respectifs, de nos enthousiasmes, de nos dégoûts. C’est une sensation nouvelle pour moi qu’une telle détente, une telle intimité avec ma sœur et mon beau-frère. Nos jambes se touchent dans l’eau, nos corps acceptent la douceur de ce contact et nous restons tous les trois enlacés, flottant dans l’eau tiède.

Mathieu sort le premier en nous annonçant qu’il va préparer le repas. Lise et moi le suivons peu après.

Ce soir-là, après le repas, je suis allée me coucher le cœur et le corps en paix. Seule, mais heureuse.

 

 

FIN

Par amoursanstabou - Publié dans : Récits - Communauté : vous avez dit inceste
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 29 juin 1 29 /06 /Juin 16:01

 

 

 

 

 

B9Z116.jpg

Trois fils de leur mère

 

Ces dix dernières années sont vides dans ma vie depuis la disparition de mon mari, François, on s’aimait comme des fous, avec cet accident professionnel, il a disparu de ma vie en me laissant toutefois trois fils, trois beaux garçons. C’est ce qui m’aide à vivre, à me battre pour leur assurer un avenir. Tout mon temps leur est consacré pour qu’ils vivent bien, d’une façon sereine, en essayant d’oublier cette tragédie. J’ai touché une belle prime d’assurance, la maison a aussi été payée par la compagnie, je n’ai donc pas de souci matériel.

L’aîné, Hervé dix huit ans est presque un homme. Gabin le deuxième est très prêt de son grand frère avec treize mois de moins. Le petit dernier, Simon qui va avoir sur ses seize ans. Hervé veut toujours remplacer son père, enfin il essaie, en étant autoritaire sur ses frères. Dans l’ensemble ils s’entendent merveilleusement bien et font tout pour que je sois satisfaite. Si je ne les avais pas, jamais j’aurais supporté cette vie sans François. Évidemment il était hors de question d’amener un autre homme à la maison. Alors je me suis construit ma petite routine, le travail, les études pour les enfants, les vacances. J’ai bien gardé des contacts avec quelques d’amis, mais toutes seules ce n’est pas très gai, je repousse donc les chances de les voir souvent.

Hervé a toutes les filles qui lui courent après mais je vois que c’est moi qui compte avant tout et j’en suis fière. Gabin, lui a un faible pour une fille de son bahut et le petit Simon, c’est le plus calme, il ne dit jamais rien. Le soir chacun fait ses affaires en pyjama, sur leurs cahiers, sur l’ordinateur, à leurs jeux, ou à la télé. Moi j’ai les travaux de la maison, cuisine, vaisselle, lavage etc.…

Samedi derniers alors que j’allais me coucher, rompue d’une dure journée au bureau, la petite voix de Simon m’interpelle :

- Tu ne restes pas maman ?

- Non mon chéri, je suis fatiguée, je vais me reposer.

- Mais on a un truc à fêter !

- Oui, c’est vrai !

Hervé s’est redressé et a le même regard suppliant que son petit frère.

- Tu devrais t’asseoir, ce soir c’est une grande soirée !

- Ha oui et quoi ?

- C’est ton anniversaire maman enchérit Gabin de son ordinateur.

- Ho !!! Comme c’est gentil d’y avoir pensé. Bon…. Ben….. je vais mettre mon pyjama et j’arrive…

Quand je reviens de ma chambre, il y a une nappe sur la table basse du salon, des bougies, un gâteau a été découpé et mis dans des assiettes, une bouteille de champagne et quatre flûtes. Je suis surprise de la rapidité du service, je m’approche, prends la bouteille de champagne. Lorsque je leur demande où ils ont pris tout ça, tous les trois la bouche en cœur :

- C’est notre secret !

Hervé me prend la bouteille et me fait signe de m’asseoir dans le canapé, malgré ma lassitude, je souris contente et émue de ces intentions. L’amour que portent mes enfants pour moi me fait fondre en larmes.
Mes garçons viennent m’entourer et me dire combien ils m’aiment.

Je reprends mes esprits et c’est Gabin qui lance :

- Alors on l’ouvre cette bouteille ?

Je me retourne et avec un petit sourire je lui demande si il est bien certain de pouvoir boire ça à son âge. C’est en se tapant fièrement sur le poitrail qu’il m’annonce qu’il est un grand maintenant. Tous éclatent de rire, c’est Hervé qui fait le service. Pour la soirée, ils ont même prévus un film romantique, ce qui me touche encore plus. Chacun regagne sa place, Je m’installe au bout du canapé, les pieds posés sur la table qui est largement assez grande pour tout contenir, pendant que Gabin et Simon occupent l’autre moitié du canapé. Le film démarre, on est vite plongés dans le petit écran et le nez dans le gâteau au chocolat. Je savoure ce moment unique avec une joie intérieure qui me fait oublier ma fatigue.

Eprouvée par toutes ces émotions, mes paupières deviennent lourdes malgré tout, je me laisse somnoler un instant. C’est Gabin qui me réveille en se pressant contre moi pour me faire un câlin. Aucun de mes trois fils ne s’est rendu compte que je dormais. Ce petit somme m’a permis de recharger mes accus. Gabin met sa tête sur mes cuisses, je lui caresse les cheveux, je sais que ça l’énerve un peu, alors je glisse ma main sur son ventre sous sa veste de pyjama ce qui le fait ronronner comme une chatte pendant que je tente de retrouver le sens du film. Machinalement je continue de caresser son ventre jusqu’à ce que ma main bute sur quelque chose. Rapidement je remonte mes doigts. Gabin n’ose plus bouger, moi non plus puis je reprends mes mouvements en évitant de trop descendre pour ne plus heurter la sensibilité de mon fils, qui contre tout ce que je peux penser est réellement entrain de grandir. Difficile de penser que cet ado a une belle érection qui déforme le devant de son pantalon de pyjama.

 

 

 



Simon suit sans réaction la scène. Hervé est un peu gêné, lorsqu’il tourne son regard vers moi, ses yeux tombent sur le bas ventre de son frère, son regard reste fixé. Je ne sais plus trop quoi faire ou dire, mon grand retournera vers la télé à un moment ou à un autre de toute façon. Mais cette fois Simon voit la réaction de son grand frère et curieux de savoir ce qui attire son regard se retourne à son tour. Quand ce dernier voit

l’érection de Gabin il ne peut se retenir.

- Et bien Gabin, on dirait que tu grandis de partout !

- Pffffffffff. Et alors ? Regarde le film plutôt !

- T’as vu Vevé ? (c’est comme ça qu’ils surnomment leur frère Hervé) C’est vrai qu’il devient un homme le petit Gabino… bon il doit juste apprendre à ce contrôler en présence d’une dame c’est tout…

- Ouai… heureusement que c’est maman… si c’était Lucie…

- Hé ho ça va… lâchez moi… et puis Lucie elle sait quoi faire avec….au moins moi j’en ai une meuf !

- Ouai ouai c’est bon… la ramène pas avec ta miss, tu nous a toi-même dit cet après-midi qu’elle te saoulait.

Après quelques palabres sans valeur, Hervé et Simon se retournent vers la télé légèrement vexés. Gabin se déplace pour s’arranger un peu, il décolle sa tête de mes cuisses pour la placer différemment et remonter son pantalon de pyjama et ainsi faire buter son petit membre contre ma main, Une rapide excuse sort de sa bouche qui du coup se replace comme il était. Je me penche pour lui donner un bisou sur le front.

Cependant l’érection de Gabin me tracasse, ce sexe tendu est toujours bien apparent, et je ne cesse de me demander ce que cette Lucie a bien pu déjà faire on mon petit chéri. Suivant les mots des garçons, il n’avait pas fait que s’embrasser. J’avais déjà parlé des filles avec le plus grand, mais je n’avais jamais senti le bon moment pour le faire avec Gabin et encore moins avec Simon. L’urgence pourtant s’en faisait sentir, je parlerais demain à mon fiston ou alors dans la semaine. Après tout je ne suis pas certaine qu’ils en aient vraiment besoin, aujourd’hui les jeunes connaissent beaucoup de choses. Le film continue,  je sens des fourmis dans mes pieds. J’essaie d’étirer mes jambes mais avec la tête de Gabin ce n’est pas facile, me sentant gigoter, il se soulève et à nouveau le membre durci vient encore me frôler. Cette fois-ci le garçon ne s’excuse pas, je regarde la bosse tendue de son pantalon et je me demande si c’est bien normal qu’un quart d’heure après il soit toujours dans un tel état.

Par moment le regard d’Hervé se tourne vers le canapé. Il ne dit rien, mais je sais qu’il voit toujours l’érection de son frère. Pour Simon c’est déjà de l’histoire ancienne. Ce n’est que quelques minutes plus tard que le regard de mon plus grand semble se poser ailleurs, c’est sur mes genoux nus. Mes jambes sont engourdies et je n’ai pas senti ma chemise de nuit remonter par les gestes de Gabin. Ma tenue reste tout de même convenable. Pourtant Hervé revient à la charge, je croise son regard, il s’empourpre et retourne vite à la télé. Je vérifie encore puis je vois qu’en fait le visage d’Hervé n’est plus sur mes genoux mais sur mes cuisses, tout aussi dénudées. Je ne sais pas quoi faire, je devrais rabaisser ma chemise de nuit mais j’ai peur que mon Gabin le remarque et relance une salve de quolibets à son frère. Je tente donc de me concentrer sur le film, un bref coup d’oeil à l’horloge, une demie heure de passée, plus qu’une heure tout au plus.

Cinq minutes passent avant que Gabin ne gigote encore. Je n’en crois pas mes yeux, mon enfant est toujours dans un état certain d’excitation, il tente comme il peut de réajuster son pantalon. J’en profite pour bouger un peu mes jambes mais les mouvements de l’un et de l’autre ne fait que remonter encore plus ma chemise de nuit qui est maintenant en haut de mes cuisses. Rapidement je tente de redescendre le tissu mais Gabin a déjà repris position sur mes cuisses, ma chemise semble bloquée sous moi. Je sens l’air agir sur ma peau, les cheveux de Gabin me chatouillent un peu, pas de façon désagréable. Ma main reste sur son épaule. Mais ce petit chenapan ne l’entend pas de cette oreille, il saisit ma main pour la replacer sur son ventre. Un peu maladroite, je tente de suivre le mouvement mais c’est presque toute ma paume qui vient frôler le petit membre durci. Cette fois, Gabin ne réagit même pas. Peut être qu’une érection aussi prolongée l’a engourdit, pensais-je.

Quand mon regard remonte sur l’écran, je vois celui d’Hervé qui nous fixe puis se détourne à nouveau. Je suis quand même gênée. J’ai bien fait la leçon à mes garçons, « pour dormir on met un pyjama, les slips ou les caleçons c’est pour la journée, on ne garde pas de sous-vêtement sale pendant la nuit ». Alors moi, avec une chemise de nuit aussi longue, pourquoi j’en porterais ? La tête de Gabin se trouve appuyée contre le haut de mon pubis. Assise comme je suis, si mon garçon se tourne il aura une vue imprenable entre ses jambes. Une heure de film, un film pas si mal d’ailleurs, mais les secondes ont l’air de durer des minutes. Gabin a un peu glissé, ça m’arrange bien j’ai maintenant ma main sur son torse plus que sur son ventre. Par contre j’ai une cuisse découverte presque entièrement, tandis que la tête de mon fils repose sur l’autre. J’essaie de me soulever doucement et de remonter un peu ma jambe bloquée. C’est le moment que Simon choisit pour faire une pause pipi. Sans rien demander à personne le garçon se lève, appuie sur la télécommande pour mettre le film en pause et se précipiter aux toilettes en allumant le lustre du salon, la lumière blafarde inonde tout le monde un instant, juste le temps que les deux autres frères grognent contre le troisième, celui-ci se confond en excuses feintes et court au petit coin.

Rapidement je baisse les yeux et voit que Hervé contemple le haut de ma cuisse, il doit voir une partie de ma toison. Je réajuste ma chemise de nuit, pousse la tête de Gabin et part en direction de ma chambre pour me servir des toilettes de sa salle de bain. A l’intérieur, assise sur les commodités, je tente de reprendre mes esprits. Que mon fils est vu mon pubis n’est pas très grave dans l’absolu, mais pourquoi cela la me rend si… humide. Quand j’essuie les dernières gouttes je me rends bien compte qu’il y a autre chose que de l’urine entre mes lèvres intimes. J’ai honte, le feu me monte aux joues, comment peut-on être excité par son fils ? Je rajuste ma chemise de nuit, j’entends Simon courir vers le salon, mon dieu, ce garçon ne sait pas marcher, il court tout le temps, je reviens dans le salon. Où les trois garçons m’attendent, ils ont chacun une coupe de champagne à la main, Hervé m’en tend une. Gabin semble plus calme d’un coup, même si une tache humide macule le devant de son pyjama.

- A nous !

- Oui à nous !

- Vous devriez faire attention mes enfants, c’est de l’alcool quand même…

- A nous !

J’ai à peine pris une gorgée que je vois mes trois garçons descendre leur flûte cul sec. Je me dis qu’ils vont être saouls avant d’aller au lit. Mais bon, c’est aussi la fin de la petite souffrance pour eux, alors… Cette fois je m’assois normalement sur le canapé, Gabin revient prendre sa place précédente, il attend bien que je pose mes pieds sur la table mais ne me voyant pas bouger, il s’allonge à moitié dans le canapé, un peu dépité. Le film reprend et c’est un quart d’heure plus tard que je sens la main de Gabin se glisser sous mes cuisses pour poser sa tête, comme il l’aurait fait avec un oreiller. Je suis mal avec ce bras sous moi, je gigote, tente de garder les cuisses serrées, j’ai peur d’engourdir le bras de mon fils. Gabin relève son visage et me regarde perplexe, puis, comme vaincu, il part de l’autre côté du canapé posé sa tête sur l’accoudoir.
Ainsi libérée je me mets à mon aise, les jambes remontées sous moi. Je place bien ma chemise de nuit, histoire d’être sûre d’éviter tout nouvel incident, et quand je regarde mon fils je m’aperçois qu’à nouveau son sexe se dresse dans son pantalon de pyjama. Je n’en crois pas mes yeux, le film n’avait rien montré de bien excitant, même pour un garçon de cet âge, et je me demande maintenant si cette érection n’est pas due à mes charmes. Mais non ! Pas pour un garçon qui est mon propre fils !

 

 

 



Le film se poursuit, tout le monde semble absorbé par l’histoire et pourtant, toujours sur le canapé, Gabin s’amuse à faire passer ses jambes sur les miennes. Il les caresse, les chatouille du plat du pied ou avec ses orteils. Cela me fait rire par moment mais me trouble. Ce simple petit jeu prend un tout autre aspect quand je vois que son érection gagne de l’ampleur à chaque fois qu’il glisse un pied jusqu’à au-dessus de mon genou. Le pénis de mon fils ne semble pas vouloir de repos. Et le pire c’est qu’il ne semble plus du tout s’en soucier. Hervé de l’autre coté, lui, par contre, ne loupe rien du jeu qui se déroule sur le canapé. Encore moins quand il avance à son tour son pied sous ma chemise de nuit. Instinctivement je plaque ma main sur le pied impudent à travers le coton. Le jeune homme est un peu surpris, il me regarde pour que je relâche son pied. Je ne suis pas prête à laisser ce genre de stratagème prendre. Si Hervé veut que ça ressemble à un jeu, soit, je répondrai sur le ton du jeu, mais rien n’arrivera. Je comprends très bien que mon fils, à son âge, soit tourmenté par tout ce qui touche la féminité, et comme je suis la seule représentante féminine à la maison, je dois subir ses ardeurs ? Mais ce genre de problème n’était jamais survenu précédemment. Pourquoi maintenant ?

Le film se termine enfin. Je me sens épiée, observée. Par Hervé qui surveille certainement ce que Gabin peut faire, et par Simon qui le guette sans en avoir l’air. Gabin se retourne, il s’étire, me sourit et me demande comment j’ai trouvé le film. Hervé est debout devant moi, il me tend la main pour m’aider à me lever quand son regard tombe dans mon décolleté avec une fermeture à cinq boutons grossiers. Un pan était resté plié et Hervé a une vue plongeante sur presque tout un sein. Je suis le regard de mon fils et rabat rapidement le pan de ma chemise. Mais ce n’est pas possible ! Qu’est-ce qu’ils ont ce soir ?


Hervé balbutie un peu et me demande si je veux quelque chose maintenant.
Je lui souris, au moins il donne l’impression de ne pas l’avoir fait à propos. Je réponds gentiment que je vais sûrement aller me coucher. Mais mes garçons me lancent un regard réprobateur accompagné d’un « bouh » de désappointement. Ils savent bien que je vais me coucher beaucoup plus tard le samedi soir, parfois même après Hervé. Ce serait bien la première fois que j’irai au lit si tôt. Mais j’avais besoin d’être tranquille, sans ces trois garçons infernaux autour de moi. Je me retrouve prise au piège. Je finis par accepter un café et un autre film à la télé.

Après une salve de hourra, mon café est servi, le film lancé et le calme revenu. Je me réinstalle à mon aise sur le canapé, Simon est aux toilettes et va sûrement venir leur dire bonne nuit avant d’aller dans sa chambre. Mais quand Simon revient c’est pour s’installer à son tour sur le canapé, tout contre moi, comme il l’était au début de la soirée. Cette fois le petit Simon en posant sa tête sur mes cuisses met aussi une main sur mon genou. C’est vrai qu’il doit être à peine neuf heures, la soirée avait commencé tôt. Je n’allais pas envoyer mon petit au lit à neuf heures le premier week end des vacances. Alors je glisse une main sous mes genoux pour coincer ma chemise de nuit et me détendre afin de regarder le feuilleton. En fait le contact de la tête de Simon sur mes cuisses est loin d’être désagréable.

Gabin s’appuie sur mon côté droit, la tête légèrement posée sur mes seins. Je commence à être un peu agacée. Ce qui me fait par contre vraiment rougir c’est le regard de Gabin, qui un peu dubitatif, fixe ma poitrine déformée par la tête d’Hervé. Elle semble vouloir durcir, pourtant il ne fait pas froid ! Oh non ! Je ne vais pas à nouveau être excitée par ses garçonnets. Je me redresse un peu pour que mon fils arrête de jouer à cache-cache derrière mes seins. Je remarque très vite que, soit mon fils est plus que malin, soit la chance est de son côté. En me redressant j’ai laissé échapper le pan de chemise coincée sous moi et maintenant Hervé qui se trouve assis sur le tapis, me caresse le mollet nu. Ses caresses s’arrêtent à la lisière de ma chemise mais j’ai tout intérêt à la coincer à nouveau. Cependant la main de mon fils qui va et vient sur ma jambe me donne déjà des frissons. Ses doigts sont si doux, si légers. Je me concentre sur la télé, je vois qu’il s’arrête à la lisière de la chemise, mais à chaque passage de ses doigts il repousse le vêtement. Le tissu se déplace lentement à chaque fois, et c’est plusieurs centimètres de peau dénudée que mon fils gagne. Au bout d’un moment j’ai les genoux à l’air.Gabin se lève, se place derrière moi et vient me donner un merveilleux massage des épaules comme il a quelques fois l’habitude de me le faire. Hervé ne bouge pas d’un pouce, il ne joue plus avec le pan de ma chemise de nuit. Je ronronne, miaule presque sous les doigts agiles de Gabin. C’est vrai qu’il est doué, il l’a toujours été. J’ai presque failli pousser un cri quand les doigts de Gabin ont glissé sous le col de ma chemise et venir frictionner mes épaules. Rapidement je regarde mon décolleté, tout va bien, je lève les yeux pour voir où se pose le regard de Gabin mais c’est dans le mien que ses yeux plongent. Je me détends à nouveau et savoure les derniers cercles que décrit mon Gabin sur le haut de mon dos.


Après quelques minutes, Hervé reprend ses caresses, il arrive à ses fins ; ma chemise de nuit ne couvre plus du tout mes genoux. Mais c’est qu’il me déshabillerait complètement s’il pouvait ce salopiot. Je ne lui en veux pas, c’est de son âge comme on dit, il veut s’amuser, mais ça n’empêche que je ne suis pas à l’aise. Maintenant Hervé a complètement découvert mes deux genoux et une partie de son visage est maintenant colée sur ma peau. Je veux me redresser quand Simon à son tour passe derrière moi pour me masser à son tour. Je n’émets qu’une vague protestation, comment lui dire non alors que Gabin vient de le faire. Mais Simon ne frotte pas sur ma chemise de nuit, il attaque directement dessous. Je me contracte, mais les doigts de mon garçon me détendent tellement. Ses massages sont différents de ceux de son frère. Plus fermes, plus appuyés, chaque muscles et ligament rouler sous ses mains déjà puissantes pour son âge. Simon est plus jeune et son touché a quelque chose de plus virile, de plus mature. Je passe un bras sur ma poitrine pour cacher les pointes qui n’en finissent pas de rappeler leur présence. Après avoir repris sa place à mes cotés, Gabin repli ses jambes et sa tête glisse sur mes cuisses à la place de Simon. Se faisant le tissu sous sa tête glisse de concert et la joue de Gabin est maintenant lovée sur ma peau nue. Ce n’est d’ailleurs plus ma jambe qu’Hervé caresse doucement mais mon genou et ma cuisse. Quand les doigts frêles passent sur l’intérieur de ma cuisse, j’ai un frisson qui me parcourt de bas en haut. Dans son genre, il est très doué lui aussi et ne semble pas se lasser de cajoler mes genoux et mes cuisses. Je sais que ma chemise n’ira pas plus haut, le contact du visage de Gabin contre ma peau m’électrise.

Gabin se tourne un peu, se replace, c’est maintenant son souffle qui glisse sur ma peau. Cette douce chaleur est insoutenable. Mon corps réagit à ces petites stimulations, j’ai beau me concentrer sur le film, je n’arrive pas à enlever de son esprit la moiteur qui émane d’entre mes jambes. J’ai honte, honte que ces attouchements assez innocents arrivent me mettre dans un état pareil. Je me demande si ils sont vraiment conscients de ce qu’ils font. Je n’ai jamais eu d’homme depuis la disparition de mon mari. Mais comment je peux comparer des mains d’hommes aux caresses gentilles de mes enfants adorés ? Je ne suis pas vraiment chatouilleuse mais quelle femme pourrait supporter sans réagir qu’on la touche à ces endroits ? Surtout par ses propres rejetons !

Le film se termine et je ne suis pas sûre d’avoir tout suivi. Les films laissent la place aux programmes des chaînes, l’atmosphère se détend. Hervé est déjà debout, il explique à Simon que ce n’est pas comme ça qu’on doit masser des épaules, c’est de la peau, des muscles, des nerfs et pas une pâte à pétrir. Et sous les yeux attentifs de Gabin, à genoux sur le canapé, Hervé place ses mains sur mes épaules et entame un nouveau massage.
Hervé décrit chacun de ses mouvements, Gabin et Simon regardent attentivement. Que peuvent-ils voir de là je me demande, si ce n’est les doigts du grand frère agir sous le tissu. Le cours d’Hervé est magistral, ses mains aussi. Il appuie un peu plus, fait des gestes un peu plus amples. La fermeté de son touché rend encore meilleur le massage, il allie cette part de féminité en lui avec la fermeté de Simon. Peut être a-t-il été vexé que je ronronne sous les doigts de Simon. Par moment les mains d’Hervé descendent sur mes bras. Je n’y prête pas spécialement attention, ma chemise est fermée normalement, mais quand il remonter ses mains en les glissant légèrement devant, c’est sur la base de ma poitrine que les doigts de mon fils vagabondent. Il ne reste pas, et repart aussi vite qu’il y est venu mais son geste se répète. Je ne sais plus quoi faire. Si il était seul je n’hésiterais pas à lui faire remarquer. Et pourtant il me semble plus audacieux que d’habitude. Ses doigts osent aller toujours un peu plus loin sur ma poitrine sous le regard de ses deux frères. Dans un sens je suis contente d’avoir une belle poitrine. Les mains sur elles sont si douces, si attentionnée.

C’est un feuilleton qui démarre, Je fais le vide dans ma tête pour essayer de le suivre. La tête de Simon va et vient imperceptiblement le long de mes cuisses. Je me demande ce qu’il fait dans un premier temps puis au bout de quelques minutes il a dégagé le terrain pour ainsi dire, puis son visage repose entièrement sur mes cuisses nues. Je tente de me rajuster, de me redresser mais c’est peine perdue, tout ce que j’arrive à faire c’est d’écarter un peu plus mes cuisses. Pour se remettre correctement il faudrait que je me relève complètement. En attendant la tête de Simon est fichée contre mon ventre et son souffle effleure l’intérieur de mes cuisses. C’est comme une marée qui monte et descend et amène à chaque passage son flot de sensualité chaude. Il n’est plus question de moiteur entre mes cuisses mais d’une humidité inquiétante. Ma respiration est un peu plus courte et mes gestes approximatifs. Je ne sais plus où mettre mes mains d’ailleurs. Gabin prend ma main comme il l’a déjà fait et la place sur son ventre. La main de Gabin parcourt maintenant presque toute la totalité de mes cuisses, ses doigts viennent se perdre à l’intérieur de mes cuisses, à quelques centimètres seulement de mon intimité, j’ai du mal à retenir un nouveau soupir. Je me rends compte que la main de Gabin n’est plus aussi assurée, il doit bien savoir ce qu’il fait cet enfant, hélas, il ne s’arrête pas. Il ne va jamais trop haut mais reste toujours dans cette partie sensible et chaude de ma personne.

A ce moment, je ne sais plus où j’en suis, je jure que dès la fin de cette série télévisée je cours dans ma chambre. Ca doit être ça, trop de frustrations accumulées, trop de pulsions que j’ai dû enfouir, et maintenant mon corps demande réparation. Enfin une page de publicité arrive. Soulagement, Gabin se lève et veut prouver à son frère qu’il peut faire aussi bien que lui. A nouveau Gabin plonge ses mains sous mon col de chemise de nuit et vient malaxer mes épaules. Mais là, Gabin va directement sur mes bras.

Le col de ma chemise de nuit est étiré entre les poignets de Gabin. Le massage est des plus agréables, c’est vrai, mais pour éviter tout incident je me penche un peu en avant. Gabin n’a plus trop le choix, il doit se concentrer sur mon dos. Le visage de Simon a presque recouvert ma poitrine. Gabin appuie fermement sur mes épaules et sur mon dos. Ses mains fermes me font pencher encore plus en avant et mes seins s’appuient fermement sur le visage de Simon. Instinctivement je me redresse ce qui oblige Gabin à poursuivre son massage sur mes bras. Je ne peux me retenir de frissonner et de laisser échapper un faible « hooooooo ». Gabin n’a que le côté de mes seins dans ses mains, mais c’est bien cette partie de mon corps qu’il masse un court instant. Les mains de ce petit monstre ont l’air de rester une éternité sur ma poitrine. Quand je reprends suffisamment mes esprits pour vouloir dire quoi que ce soit. J’en arrive à me demander si mes enfants ne sont pas de mèche mais c’est une idée folle, ce ne peut être qu’une succession d’accidents malencontreux. Et que puis-je reprocher à mes fils alors que moi-même suis ostensiblement excitée par la situation. Je ne vois même plus le feuilleton tant mon esprit tente de trouver une solution à cette situation. Je suis là sur le canapé avec la chemise de nuit retroussée jusqu’à la taille, mon plus jeune fils la tête entre mes seins, l’aîné dorlote de sa joue mes cuisses nues et les mains de Gabin caressent mon dos et ma poitrine. Je remarque que d’ailleurs, quand Gabin a tiré sur le col de ma chemise de nuit ça a eu pour effet de la faire encore monter un peu, débarrassant Hervé de quelques tissus entre sa tête et mon entrejambe.

Quand Hervé glisse à nouveau sa main sur l’intérieur de mes cuisses, je suis certaine de l’avoir senti frôler les poils de mon intimité. Huit à neuf ans sans avoir d’homme dans son lit, je n’ai plus vraiment cherché à entretenir ma pilosité à cet endroit. Je fais juste attention qu’aucun poil disgracieux ne dépasse de mon maillot en plein été mais pour le reste, c’est la forêt vierge. C’est cette forêt vierge qui semble être le prochain but à atteindre pour les doigts de mon fiston. Je me redresse ou plutôt enfonce mes fesses dans le canapé mais cela n’a pour résultat que de permettre à ce petit chenapan de reculer encore un peu sa tête pour qu’il soit plaqué contre mon ventre. Je tente de me convaincre que jamais mon garçon n’aura le courage de me toucher là directement et pourtant, là où je sens le contact de ses doigts ne doit plus en être très éloigné. Deux centimètres peut-être trois, ça doit être tout ce qui sépare le majeur de mon Hervé du lieu où il a vu le monde pour la première fois.

Mais enfin le générique de l’épisode annonce la fin de la série du feuilleton, je prends appuie sur l’accoudoir et fait mine de me lever quand je vois sur l’écran qu’un autre feuilleton est programmé. J’ai envie de crier : « Arrêtez avec vos sales pattes, arrêtez de me peloter vous commencez à m’énerver sérieusement, je préfère aller dans ma chambre » J’aurais peut-être dû mais je ne l’ai pas fait. Je reste là abasourdie et en même temps rassurée de voir que je suis très aimée par mes enfants.
Rassurée de voir que je ne quitte pas ma place, les garçons me disent qu’ils vont prendre soin de moi, Ainsi Gabin reprend son massage sur mes épaules mais ne descend pas plus que ça sur mes bras. Je me sens un peu soulagée, peut-être a-t-il senti qu’ils étaient allés un peu trop loin lui et ses frères, d’ailleurs quand je regarde leurs yeux, je vois bien que le champagne a fait son effet. Je sursaute quand une paire de main saisit de mon pied droit.

C’est Hervé qui vient me faire un massage des pieds. Il sait que j’adore ça, surtout le soir après avoir fait les courses ou après une longue balade. Il sait comment il faut tenir le pied fermement et bien presser la plante. Mais ce soir le toucher est très léger ça devient des chatouilles. Hervé sait bien jauger, doser en parcourant tout mes pieds de ses doigts agiles. Par moment je suis bien obligé d’écarter ce qui amène Simon à glisser un peu plus entre mes cuisses. Je glisse de moi même au fur et à mesure pour m’allonger doucement et laisser Hervé manier mes pieds. Ce qui fini par cacher mon dos et maintenant Gabin ne peut plus faire autrement que d’agir sur mes bras et le haut des seins. Ma chemise de nuit a bien entendu fini de se retrousser et une partie des cheveux de Simon sont maintenant directement en contact avec le haut de mon pubis.

C’est bien Simon, le petit dernier qui, maintenant, mine de rien, glisse sa main gauche sous mes fesses. Je n’en reviens pas ! En fait, jusque là sa main était sous mes cuisses immobiles mais ma nouvelle position à placer logiquement cette main sous mes fesses, enfin, sous une fesse. Hervé, de son côté a déplacé son effleurage vers mes genoux pour frôler mes cuisses. Je me relève pour que Simon retire sa main, mais je n’ai pas pensé que suivant la façon dont est installé Simon, il avait une main dessus et c’est sur mon intimité que vient se plaquer son autre main. Sans réfléchir une seconde je me laisse tomber et mon postérieur vient se poser directement sur la petite main de Simon, ses doigts bien placés entre les deux fesses.

Le feu embrase mes joues et mon intimité. Je rassemble tout mon courage et doucement demande à Simon de retirer sa main de dessous mes fesses, que je ne voudrais pas l’écraser ou lui faire mal. Simon retire sa main à contre cœur, il ne peut dire non, tout ceci doit rester une série d’incidents malencontreux. Mais incidents ou pas Simon a bel et bien sa main plaquée sur mon pubis. J’ai à nouveau en confiance et me dis qu’il va retirer sa main d’entre mes cuisses pour se rajuster, mais quand je sens les petits doigts humides de mon fils je ne peux me retenir de rougir à nouveau. Mon tout petit avait les doigts recouverts de ma mouille. Quelle honte !

Cependant les stimulations n’allaient pas s’arrêter là, Hervé tout en regardant la télé continue ses câlineries. Il a lui-même les jambes sur le canapé, repliées sous lui. Je me retrouve donc presque allongée de tout mon long. Au bout d’un moment, Simon, sans aucune gêne, se retourne complètement pour faire face à mon ventre et l’embrasser juste au-dessus de mon pubis. Comment peut-il oser ? Simon a un accès complet à mon entre jambe. C’est alors que pour la première fois je réalise que trois paires de mains parcourent ma peau nue. En fermant les yeux, je pense que je n’ai plus de chemise de nuit. C’est bien les doigts que je sens sur le haut de ma poitrine, c’est bien les mêmes mains qui remontent ma chemise. Je veux protester quand Hervé tire à nouveau sur ma jambe droite pour l’attirer un peu plus à lui, il a de la force ce gamin car je ne peux me retenir et glisse un peu plus sur le canapé. Il n’y a bientôt plus que ma tête qui repose sur l’accoudoir alors qu’évidemment les mains de Gabin dérapent sur ma poitrine, mais cette fois, pas sur le haut, c’est mes seins qu’il pétri de la même façon.

Après diverses manipulations Gabin retire complètement ses mains étirant le col de ma chemise et un nouveau bouton se dégrafe. Ma respiration devient irrégulière. Quand je veux refermer le haut de ma chemise, je sens le chatouillement humide de Simon qui parcourt mon ventre de petits bisous. Je baisse les yeux sur le jeune impudent mais à nouveau Hervé tire légèrement mais fermement sur ma jambe, il étend un peu les siennes et dans un même mouvement ramène mon pied contre son ventre. Voici pas que je sens quelque chose de dur venir buter mon talon. Je n’ose même pas regarder l’érection que je devine je tente de tirer mon pied. En contractant ma cuisse je pousse imperceptiblement Simon qui vient alors déposer un baiser un peu plus bas, à cinq centimètres tout au plus de ma toison. Hervé qui saisi mon recul, se confond en excuse, me promettant qu’il ferait attention à ne plus me chatouiller. Mais ce n’est pas des chatouilles que j’ai ressenti c’est son membre durci. Je regarde l’expression de Gabin, il se penche pour déposer sur mon front un tendre baiser. Rien de bien érotique, un baiser sur le front, comme je l’aurais fait pour l’envoyer au lit. Heureusement que la pièce est dans la pénombre et chacun ne voit pas bien ce que fait l’autre. J’ai les seins gonflés sous les attouchements de Gabin, comment le renvoyer sur le fauteuil alors que les deux autres sont là sur le canapé. Je me sens perdue, je n’ai pas la force de résister, ils sont trois contre moi à me vouloir je ne sais quoi, mais un nouveau danger m’interpelle.

Hervé masse de plus en plus haut, la position devient inconfortable et pour laisser moins de liberté au garçon je déplie un peu ma jambe. Ainsi Hervé ne pourra pas aller plus loin et du coup Simon se retrouve dans une mauvaise position qu’il corrige aussitôt, sa main se pose sur ma hanche. Je m’aperçois que ma chemise de nuit est maintenant roulée au-dessus de ma taille. Et oui, Simon continue de déposer de tendres bisous sur ma peau en passant de mes cuisses au bas de mon ventre. Il semble évident qu’il ne regarde plus la télé mais a une vue parfaite sur mon entre jambe. Le massage de Gabin et surtout sa façon de tirer sur ma chemise a eu pour résultat de défaire le dernier bouton et je me retrouve avec le haut de ma poitrine dévoilée, le col étiré de part et d’autre de mes bras.

Il va bien finir ce feuilleton, il faut que je quitte ce salon absolument ! Je pourrais bien partir maintenant mais après tout c’est bien moi qui me laisse faire pour en arriver là… Comment pourrais-je le reprocher à mes garçons.
Mais… qu’est-ce que… Hervé a posé ses lèvres sur un mollet, il remonte un peu ses jambes et pose les miennes sur ses genoux, ainsi il n’a plus qu’à descendre la tête pour parcourir toute ma jambe de bisous. C’est intolérable… Mais c’est tellement bon. C’est grisant et il m’est impossible de trouver la force pour me lever. Simon embrasse mon nombril maintenant… Comment a-t-il réussi à… Et puis je m’empourpre d’un coup quand je découvre que cet ado a entièrement découvert mon bas-ventre. Sa bouche descend de plus en plus centimètres par centimètres. Je suis prisonnière, Gabin me maintient le haut de mon corps avec ses caresses, Hervé m’enserre gentiment les jambes et c’est le plus jeune qui est là où c’est le plus périlleux.
Prise de panique je veux dire non mais le son qui sort de ma bouche ressemble plus à un gémissement qu’à une réprimande et pour lui répondre la langue d’Hervé trace une route de mon gros orteil jusqu’au haut de ma cuisse. Où a-t-il bien pu apprendre une chose pareille ? Je bouge à peine que Simon arrive à déposer un baiser dans l’épaisseur de mes poils. Je voulais crier mais rien, ma langue est paralysée.

 

 


Quelle idée aussi d’avoir un canapé aussi large !
D’un autre côté les deux garçons peuvent parfaitement tenir l’un contre l’autre. Cependant Simon laisse de la place à son grand frère, il remonte son visage sur mon ventre. C’est quand Simon me fait face que je m’aperçois qu’il a les yeux fermés. J’ai l’impression de le revoir, tout bébé, chercher ma poitrine pour venir téter.
J’ai à peine le temps de sentir les lèvres de Simon au-dessus de mon ventre que de nouvelles lèvres viennent couvrir mon cou. C’est Gabin qui enfouit son visage dans mon épaule. Son souffle est chaud, humide et si doux contre ma peau que je laisse échapper un «hooo nooooon » mais tellement faible. Cette fois l’ouverture de ma chemise a emprisonné mes bras et le seul mouvement que je peux encore me permettre c’est de me tenir à l’accoudoir.
Hervé n’est d’ailleurs pas en reste il est arrivé largement au haut de ma cuisse en essayant de ne pas déranger Simon.

Je me sens transportée à mille lieues de la réalité, mon corps s’embrase, se consume peu à peu. C’est Hervé qui me ramène soudainement sur terre quand ses baisers atteignent cette fois l’endroit magique, le haut de ma fente trempée. Et c’est la panique qui s’empare de moi. J’ai d’un coup une vision globale de la scène et me vois à demi allongée sur le canapé, mon intimité offerte à mon fils ma chemise de nuit qui n’est plus qu’un bandeau de tissus autour de mes avant-bras. C’est fait, la langue darde mon bouton.
Simon remonte encore un peu plus libérant toute la place nécessaire pour Hervé entre mes cuisses, un long gémissement sort de ma bouche. Dans un dernier effort je cherche à me sortir de là, je relève mes bras pour tenter de faire remonter ma chemise de nuit sur mes épaules mais Gabin a déjà ses mains sur mes seins. Le tissu glisse, Gabin prolonge mon geste en me faisant passer les bras au-dessus de ma tête. Le col de ma chemise est si étiré que je ne sens même pas le tissu glissé autour de mon visage.
« Noooon pas çaaaaa » sont les seuls mots que je peux prononcer quand ma chemise est entièrement sortie, mais ça n’a rien d’un cri ou d’une remontrance, juste d’un dernier vestige de pudeur qui me quitte. Le visage de Gabin est devant le mien, ses lèvres s’appuient sur les miennes. Sa langue vient chercher la mienne. Je dois protester, je veux protester, mais alors pourquoi lui je lui rends son baiser. Peut-être pour les mêmes raisons que j’ai mis tant de temps pour venir couvrir ma poitrine de mes mains, mais Simon a déjà pris possession de mon buste de ses mains fines.

Quand mes mains arrivent sur celles de Simon, ce dernier fait déjà rouler mes tétons entre ses doigts. Mais mes deux fils qui m’embrassent ou me caressent la poitrine n’est rien à coté d’Hervé qui à trouver l’entrée de ma grotte intime. Je sens son nez buté contre mon clitoris au fur et à mesure qu’il tente d’enfouir sa langue toujours plus profondément et maladroitement. Je me rends compte que j’aurais pu refermer mes jambes mais je n’ai pas bougé. L’humiliation se mêle aux vagues de plaisir et ce n’est plus une protestation qui meurt étouffée dans ma bouche mais un long gémissement de désir. Guidée, contrôlée par les six mains qui me parcourent je glisse encore un peu plus sur le canapé, une main enfouie dans l’épaisse chevelure d’Hervé. Je rends le baiser à Gabin qui revient à la charge avec fougue, pendant que Simon malaxe un de mes seins grossièrement. Hervé glisse maintenant ses mains sous mes fesses, je sens un doigt fin envahir mon vagin quand sa langue arrive enfin sur mon clitoris. Hervé a passé ses mains de part et d’autre de mon intimité, il m’écartèle pour me dévoiler entièrement. Je devine qu’il regarde avec curiosité cet endroit jusque là secret. Je ne suis plus que frissons, gémissements, soupirs. Mon corps se couvre de sueur et mon bas ventre est gluant de sécrétions et de salive. Simon passe d’un sein à l’autre, mes tétons sont dressés, tout fier qu’on prenne à nouveau soin d’eux. La langue d’Hervé accomplit des miracles sur mon clitoris, je ne peux m’empêcher de rouler mon bassin en tous sens, il devient plus sûr de lui.

Mon plaisir monte de plus en plus vite en moi. Le feu embrase mon ventre et se propage dans tout mon corps, mes muscles se contractent, je pousse un long cri assourdi par les lèvres de Gabin. Mes trois garçons ne s’arrêtent pas pour autant avec ces ondes de bien être qui submergent tout mon corps. Mes fesses bondissent sur le canapé alors que dans mon intimité agissent les doigts de mon aîné. Le petit Simon suit mes mouvements sans quitter ma poitrine. Je retombe lourdement avec un orgasme rare qui me rappelle une certaine époque déjà lointaine. Ma contraction est si forte que le grognement que je pousse alerte mes trois fils qui restent plantés là, sans plus rien faire, juste à regarder leur mère être possédée par la jouissance. J’ai l’impression d’être dans un autre monde, de perdre pied, tout tourne dans ma tête. Aucune main de mes gamins ne bouge. Même Hervé reste figé avec un doigt légèrement enfoncé dans mon postérieur et trois autres dans mon vagin. Gabin s’est éloigné de mon visage pour me laisser respirer et se rapprocher de Simon. Ils me contemplent, leurs visages embués de larmes. Hervé se détache de son œuvre pour rejoindre ses deux frères, tous les trois ont l’air satisfait de leur initiative.

Au bout de quelques minutes, je reprends mes esprits, je n’ose pas ouvrir les yeux, comment pourrais-je me confronter au regard de mes enfants. Puis j’entends Gabin me murmurer à l’oreille combien il m’aime. Puis c’est le tour de Simon qui me déclare tout l’amour qu’il me porte et enfin Hervé tout content de lui, reprend le même refrain. Je tombe en sanglots et au milieu de mes larmes, j’avoue à mes fils combien je peux les aimer et combien je tiens à eux. Mes garçons m’expliquent que tout ça faisait partie du cadeau qu’ils voulaient me faire.
Assise au milieu du canapé, j’ouvre peu à peu les yeux et voit le regard de mes trois fils debout devant moi. Je trouve aussi leur regard admiratif et plein d’amour pour moi, ils sont si heureux d’avoir pu donner du plaisir à leur maman,  là, ils sont là, devant mon corps nu, je crois qu’ils me trouvent belle.

 

Mes yeux descendent sur la déformation des pantalons de pyjama par une érection normale. C’est sans vraiment réfléchir que j’avance ma main vers la proéminence d’Hervé. Je malaxe le renflement à travers le fin tissu, puis tire le pantalon vers le bas pour dévoiler le membre turgescent du garçon qui une fois libéré vient claquer contre son ventre musclé.
Sous les yeux amusés des deux autres J’entame une lente masturbation.
Hervé fini de se débarrasser de son pyjama aidé par ses deux frères qui le rapprochent très doucement de moi, quand la tige tendue se retrouve au-dessus de mon visage, je me vois obligé de lui donner quelques bisous sur le bout du gland pour finalement le prendre entièrement dans ma bouche. Hervé ferme les yeux, tout son corps frissonne sous mon contact, je pense que c’est tout nouveau pour lui. Gabin, serré contre Hervé contemple mon visage sur l’ardillon de son frère. Je prends la ceinture élastique de son pantalon pour la tirer vers le bas et me saisi de l’objet légèrement plus petit que l’aîné. Très tendu lui aussi avec le bout non décalotté mais baveux, les pauvres petits, ça les travaille ! Du bout des doigts, j’effleure la tendre bébête pendant que Simon continue à sortir le reste du pyjama de Gabin et à son tour de se mettre dans la même tenue. Simon se place l’autre coté d’Hervé en se tenant sur son épaule, ils forment un tableau unique tous les trois ainsi. Simon a la plus petite, c’est normal, je le prends très délicatement de l’autre main comme une mère le ferait à son bébé et lui fait un commencement de masturbation.

Les garçons se laissent guider par leur maman, quelques soupirs sortent de leur bouche, je ne cesse de sucer mon Hervé et dans un même temps je fais venir le petit Simon sur moi, ce qui m’oblige à abandonner ses deux frères pour m’allonger dans le canapé, sa tête vient reposer sur ma poitrine. Je glisse ma main entre son corps et le mien pour me saisir du membre tendu et le guider à l’entrée de ma chatte. Je dois appuyer sur les fesses du garçon pour qu’il trouve le courage de me pénétrer. C’est instinctivement qu’il entame un va et vient. Et bientôt sans plus aucune retenu mon Simon me fait l’amour comme un véritable amoureux, Gabin et Hervé nous regardent avec un air réjoui. Le couple en action gémit, soupir, geint. Je me trouve un peu gênée de me donnée toute à Simon et rien à ses deux frères, il y a eu transmission de pensée, car ensemble ils nous étreignent. Hervé pose sa bouche sur mes lèvres, sa langue s’introduit. Le baiser d’Hervé n’a rien à voir avec celui de Gabin, sa langue prend son temps dans ma bouche, ses lèvres épousent bien les miennes. J’appuie sur les fesses de Simon qui accélère le rythme, c’est quand j’ai caressé de l’index son anus que nous sommes parti, sa semence a envahi mon corps, j’ai de nouveau jouit dans un plaisir mutuel ; essoufflés tous les deux, nous sommes restés quelques moments sous les caresses stimulantes des deux autres garçons.

Hervé et Gabin se dégagent, Simon se relève lentement, le bigoudi en confiture se retire de mon corps, coulant et enfin au repos. Je me lève du canapé en mettant Simon à ma place couché sur le dos. J’explore son jeune corps de mes mains et de mes lèvres, je prends sa verge dans ma bouche comme pour lui faire un petit nettoyage. C’est d’une douceur incomparable, je le sucerai jusqu’à la fin des temps mais les deux frangins m’embrassent le dos juste pour me rappeler qu’ils sont là. Je me mets debout, face au premier venu, c’est Gabin, je l’enlace comme pour danser un slow. Ma Bouche prend le sienne, on s’embrasse férocement. Je constate que Simon n’est plus dans le canapé, je pousse Gabin pour qu’il se place dans le canapé, il se laisse guider. Je me mets à califourchon, je prends sa virilité rigide, plus grosse que celle de Simon, et m’empale lentement. Une grimace se dessine sur son visage, suivit d’un sourire des plus charmeur. Malgré qu’il ne soit pas encore d’une taille exagérée, je le sens quand même comprimé mes chairs. Je n’en reviens pas d’être aussi étroite après avoir donné naissance à ces trois beaux garçons. Certainement que les années d’abstinence ont dû aider à cet état.
Je me soutiens sur le torse de mon Gabin et ainsi débute un va et vient, l’un comme l’autre, savourons chaque mouvement, chaque sensation.

Je tends une main vers Hervé, il s’avance la carotte bien droite en avant et me regarde m’accroupir sur son frère. Je saisis le membre, l’approche de ma bouche. Hervé me fixe les yeux comme si j’allais le manger alors que ma langue se promène tout le long de la hampe.
Hervé sent aussi le désir de me prendre, mais chacun son tour. Je suis trop concentrée sur Gabin que je ne peux pas bien m’occuper d’Hervé. Simon regarde son grand frère qui attend son tour, il vient contre nous trois, dépose des bises sur mon visage se saisi de la tige d’Hervé le plus naturellement et avec tendresse ses doigts encerclent la colonne de chair, Hervé a la plus grosse des trois, c’est normal c’est lui l’aîné. Simon pose ses lèvres sur le gland suintant, pour moi c’est terriblement excitant. Je continue à m'activer sur Gabin avec cette image en tête. Puis tout se ralenti pendant un moment, Gabin me caressent les fesses, les écartent. Simon abandonne Hervé pour venir sur le bas de mes reins. Quand je sens sa langue sillonner mon périnée et mes grandes lèvres, jamais je n’aurai pu croire que cet enfant si calme et si ordonner pouvait me faire cette chose. Jamais mon mari ne m’avait ainsi touché, il y avait beaucoup de tabous à ce moment, mais maintenant je viens de perdre tous les miens. Je me cambre un peu plus, je me couche en avant sur Gabin pour donner de l’aisance à mon Simon autant qu’il le désire. IL caresse délicatement les testicules de son frère, remonte sur la zone où les deux sexes sont emboîtés, sa langue se fait pointue pour pénétrer mon petit trou.
Il est jeune et la vigueur revient très vite à cet âge, sa baguette s’est raidi à nouveau. Gabin ne peut s’empêcher de se figer un instant quand la langue de Simon vient se poser sur la base de son membre.

 

Hervé caresse mon visage comme si je venais de faire une épreuve sportive. Il m’embrasse les cheveux, le front, les joues la bouche, le cou, les épaules, enfin le temps de me ressaisir. Gabin ayant pris son pied, se libère de mon corps pour venir s’asseoir à mes côtés avec Simon ; Je peux maintenant me consacrer entièrement à mon Hervé. Je prends ses deux mains pour l’attirer devant moi, devant mes yeux ébahis se dresse le membre viril gonflé de mon aîné. Si le pieu de chair qui oscille doucement devant mon visage me surprend c’est que je n’ai pas eu beaucoup le temps de l'admirer. Je m’aperçois qu’il est beau, tendre, non pas énorme comme leur père, mais comme quelque chose de fragile et en même temps de viril. Une étrange émotion me saisit en imaginant le plaisir qu'une femme devait ressentir à être pénétrée par cet objet vivant. Hervé se contraint au silence, me laissant œuvrer à ma guise. Les yeux fixés sur la hampe de chair turgide, je referme les doigts autour avec émoi.
Dans un grognement de satisfaction, Hervé lance son bas-ventre en avant, me faisant ainsi comprendre son désir d'être plus amplement caressé. J’entreprends aussitôt d'agiter ma main refermée, la faisant coulisser de haut en bas. Fixant avec extase, et envie, cette virilité orgueilleuse, je repousse délicatement le prépuce pour dégager complètement le gland brûlant et tremper. Durant quelques minutes j’active ainsi mes doigts tout le long, je masturbe avec un plaisir extrême cette jeune virilité, ce qui ne fait qu'accroître encore l'intense désir qui lui taraude les entrailles, Hervé se cambre en laissant échapper un petit gémissement de contentement.

- C'est bon mon trésor ?

Lui demandais-je toute heureuse du résultat de ma voluptueuse caresse.

- Tu aimes ?

Gabin et Simon assis à mes cotés, contemplent mon ouvrage, ils semblent impressionnés par le plaisir que prend leur frère. Ne voulant pas restés inactifs ils caressent toutes les parties de nos corps avec des gestes synchronisés. Je pense qu’ils veulent que je reste toujours aussi passionnée avec Hervé. Simon passe derrière Hervé, s’accroupit pour lui palper les boules, Gabin, le visage contre le mien, entreprend de sucer son frère. Je peux dire que pour moi la tension remonte rapidement. J’ai de nouvelles effluves entre les cuisses, pour quelqu’un de fatigué, j’ai quand même une sacré réserve. C’est en spectatrice que je suis maintenant, Simon et Gabin m’ont remplacé sur leur frère. Je ne peux m’empêcher de caresser ma chatte juteuse. Je pense qu’Hervé ne peut plus tenir et moi non plus d’ailleurs. Je fais signe aux deux jeunes de se pousser, je m’allonge mes en tirant Hervé par le membre reluisant. Il s’installe entre mes jambes, je le veux en moi, ces deux frères guident l’organe vers mon vagin imbiber, ils frottent le gland sur mon clitoris. Ils sont à genoux caressant mes cuisses et celles de leur grand frère. Je soulève mes fesses pour faciliter l’introduction du goupillon prêt à éjaculer, avec douceur Hervé se fond dans mon ventre, pendant quelques secondes nous n’avons pas bougés savourant l’union tant attendue de nos deux corps. Hervé a commencé à imprimer de lents mouvements d’aller et retour avec son bassin. Mouvements qui rapidement s’accélérèrent avec la montée du désir. Ce furent très vite de véritables coups de boutoir, m’arrachant à chaque fois des cris de bonheur. La vision que j’avais fait monter mon excitation à son plus haut point. Son magnifique visage, son corps de sportif, un vrai homme mon fils. A ce rythme et vu l’excitation dans laquelle nous nous trouvons, je sens que je vais de nouveau jouir.


L’orgasme de l’un a déclenché la jouissance de l’autre mais ça n’a aucune importance. Tout ce qui compte maintenant pour moi c’est de sentir son liquide dans mes entrailles.
Il nous faut bien dix minutes pour récupérer et penser à bouger. Les trois garçons viennent se serrer contre moi pour partager un long et tendre câlin.
Je suis allé me coucher la dernière. Chacun de des garçons a pris une douche, m’a embrassé langoureusement sur la bouche et a rejoint son lit. Je me suis enfin effondrée sur mon lit.

 

 

FIN

Par amoursanstabou - Publié dans : Récits - Communauté : Vous avez dit inceste
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 28 mai 4 28 /05 /Mai 16:00

 

 

 

 

 

26.jpg

 

27.jpg

 

28.jpg

 

29.jpg

 

30.jpg

 

31.jpg

 

32.jpg

 

33.jpg

 

34.jpg

 

35.jpg

 

36.jpg

 

37.jpg

 

38.jpg

 

39.jpg

 

40.jpg

 

41.jpg

 

42.jpg

 

43.jpg

 

 

 

45.jpg

 

46.jpg

 

47.jpg

 

48.jpg

 

49.jpg

 

50.jpg

 

Par amoursanstabou - Publié dans : roman photo - Communauté : Vous avez dit inceste
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 14 mai 4 14 /05 /Mai 20:16

Mais quelques fois c'est mieux toute seule

 

1.jpg

 

2.jpg

 

3.jpg

 

4.jpg

 

5.jpg

 

6.jpg

 

12.jpg

 

13.jpg

 

15

 

16.jpg

 

17.jpg

 

18.jpg

 

19.jpg

 

22.jpg

 

23.jpg

 

24.jpg

 

50.jpg

 

111.jpg

 

201.jpg

 

202.jpg

 

203.jpg

 

204.jpg

 

206.jpg

 

207.jpg

 

208.jpg

 

209.jpg

 

210.jpg

 

211.jpg

 

420.jpg

 

421.jpg

 

478.jpg

 

479.jpg

 

483.jpg

 

486.jpg

 

490.jpg

 

492.jpg

 

7.jpg

 

8.jpg

 

9.jpg

 

10.jpg

 

11.jpg

 

12-copie-1.jpg

 

13-copie-1.jpg

 

14.jpg

 

15-copie-1.jpg

 

16-copie-1.jpg

 

17-copie-1.jpg

 

18-copie-1.jpg

 

19-copie-1.jpg

 

20.jpg

 

21.jpg

 

22-copie-1.jpg

 

23-copie-1.jpg

 

24-copie-1.jpg

 

25.jpg

 

26.jpg

 

27.jpg

 

28.jpg

 

29.jpg

 

30.jpg

32.jpg33.jpg

 

 

31.jpg

 

Par amoursanstabou - Publié dans : photos - Communauté : L'amour en famille
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 14 mai 4 14 /05 /Mai 19:35

10.jpg

 

 

55.jpg

 

144.jpg

 

146.jpg

 

152

 

156.jpg

 

157.jpg

 

159.jpg

 

160.jpg

 

162.jpg

 

163.jpg

 

505.jpg

 

1031.jpg

 

1032.jpg

 

1033

 

1036.jpg

 

1037.jpg

 

1039.jpg

 

1040.jpg

 

1041.jpg

 

1052.jpg

 

1178.jpg

 

2502.jpg

 

2503.jpg

 

3009.jpg

 

3016.jpg

 

3350.jpg

 

3611.jpg

 

3801.jpg

 

3804.jpg

 

3806.jpg

 

3904.jpg

 

3905.jpg

 

4020.jpg

 

Sans-titre-1.jpg

 

Sans-titre-2--2-.jpg

 

Sans-titre-2--3-.jpg

 

Sans-titre-2.jpg

 

Sans-titre-3.jpg

 

Sans-titre-4--2-.jpg

 

Sans-titre-4--3-.jpg

 

Sans-titre-4.jpg

Sans-titre-5--2-.jpg

 

Sans-titre-5--3-.jpg

 

Sans-titre-5.jpg

 

Sans-titre-6--2-.jpg

 

Sans-titre-8.jpg

 

Sans-titre-9--2-.jpg

 

Sans-titre-9.jpg

 

Sans-titre-10.jpg

 

Sans-titre-11--2-.jpg

 

Sans-titre-11.jpg

 

Sans-titre-14--2-.jpg

 

Sans-titre-14.jpg

 

Sans-titre-18.jpg

 

Sans-titre-19.jpg

 

Sans-titre-22.jpg

 

Sans-titre-27--2-.jpg

 

Sans-titre-27.jpg

 

Sans-titre-28.jpg

 

Sans-titre-29.jpg

 

Sans-titre-30.jpg

 

Sans-titre-32.jpg

 

Sans-titre-33.jpg

 

Sans-titre-34--2-.jpg

 

Sans-titre-34.jpg

 

Sans-titre-36--2-.jpg

 

Sans-titre-36.jpg

 

Sans-titre-38.jpg

 

Sans-titre-39.jpg

 

Sans-titre-40.jpg

 

Sans-titre-44.jpg

 

Sans-titre-80.jpg

 

Sans-titre-129.jpg

 

Sans-titre-160.jpg

 

Sans-titre-170.jpg

 

Sans-titre-1000.jpg

 

3907.jpg

 

3913.jpg

 

3917.jpg

 

8031.jpg

 

Sans-titre-80-copie-1.jpg

 

 

 

Par amoursanstabou - Publié dans : photos - Communauté : L'amour en famille
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés