Jeudi 23 janvier 4 23 /01 /Jan 20:58

 

 

 

 

 

 

Chapitre 4

Je retire doucement ma main dégoulinante de son sexe et je remonte vers son visage que je couvre de petits bisous pour la calmer.

-   Ma chérie, ma chérie, calme-toi… Je t’aime.

Nous restons allongées, tendrement enlacées, sans plus bouger. Je ferme les yeux.

-    Il doit commencer à se faire tard. Il va falloir rentrer.

-    Déjà !

-     Mathieu nous attend pour le dîner. Il a voulu te préparer une spécialité pour t’accueillir.

-    Il sait toujours aussi bien cuisiner ?

-   Oui, oui, et il sait aussi plein d’autres choses !

Elle rit tout bas et reste debout, pensive, le regard perdu dans la nuit qui s’installe sur Lausanne.

Je l’interroge.

-   Tu l’aimes très fort ?

Elle reste silencieuse, puis je l’entends dire, comme pour elle-même, sur un ton à la fois rêveur et sérieux.

-   Ho oui…..c’est vraiment lui, l’homme de ma vie.

Est-ce l’effet de la pénombre ou celui de la fatigue ? Cette phrase toute simple me paraît étrange et pleine de mystère. Les yeux, soudain me piquent un peu et je prie en silence pour que son amour reste toujours vivant. Étrangement, je n’éprouve aucune jalousie. Je suis seulement heureuse que le cœur de Lise soit rempli par un si fort et si beau sentiment.

-   Allez, prépare-toi !

Je me renfrogne dans mes pensées « Pas si vite ! Pas comme ça ! Lise, ne rompt pas le charme de notre premier rendez-vous secret ! Je veux rester encore un peu, faire durer cet instant le plus longtemps possible dans cette chambre, notre première chambre d’amantes »

Elle a dû entendre mon petit recueillement, car elle reprend :

-   Ne fais pas cette tête ! On aura encore plein de moments pour nous ce week-end. Mathieu  est toujours très pris par son travail.

 

Nous arrivons en taxi devant une belle villa isolée sur le bord du lac.

Mathieu a hérité de cette maison après le décès de ses deux parents,  il y a une dizaine d’années. Mais tu sais, à l’échelle de Lausanne, notre « fortune » reste très modeste.

Ma sœur ouvre le portillon noyé dans les gigantesques troènes avec un badge électronique. Nous traversons une petite partie du jardin admirablement fleuri et subtilement éclairé, pour ouvrir la porte principale de la résidence.  J’entends une musique en sourdine, musique romantique, il me semble reconnaître une pièce de Schuman. Tout est calme, un peu de lumière filtre de la cuisine. Lise suspend nos manteaux dans l’entrée et me guide tout de suite vers ma chambre.

-   Viens, tu seras bien ici. Je suis vraiment heureuse que tu sois venue. Tu aurais dû le faire plus tôt. C’est un vrai bonheur de nous être retrouvées !

Elle vient vivement se serrer contre moi et m’embrasse à pleine bouche.

-   Arrête ! Tu es folle, ton mari !

-   Ne t’inquiète pas, il est en train de cuisiner et il est bien trop occupé pour venir.

Elle ne se lasse pas de m’embrasser mais ma nervosité m’empêche de m’abandonner. J’ai une trouille bleue que Mathieu  nous surprenne. Comprenant qu’elle n’arrivera pas à me rassurer, Lise renonce à ses caresses et m’emmène vers la cuisine d’où s’échappent de délicieuses odeurs de pâtisserie.

-   Mathieu ! On est là !

En effet, Mathieu est penché sur le four, surveillant la cuisson d’un gâteau dont l’odeur me met l’eau à la bouche. Il se redresse et nous sourit gentiment. Je croise son regard bienveillant.

-   Bonsoir ! dit-il avec un délicieux accent suisse……Nous sommes vraiment heureux que vous ayez pu venir. Lise était très impatiente de vous recevoir et moi aussi. Vous devez être fatiguée après ce voyage. Je vous ai préparé de quoi vous restaurer. J’espère que vous aimerez.

Mathieu est un homme affable, élégant et courtois,  en chemise bordeaux et pantalon à pinces. Ses cheveux châtains s’éclaircissaient aux tempes de reflets argentés qui renforçaient son charme, au moins autant que ses pattes d’oie trahissaient son naturel souriant. Il est un peu plus petit que ma sœur avec une bonne quinzaine d’années de plus. Lise se serre tendrement contre lui. J’ai un petit pincement de jalousie en la voyant si radieuse mais la bassesse de ce sentiment fugitif ne résiste pas une seconde au spectacle de son bonheur.

 C’est pourtant lui qui semble presque timide devant nous. Bref, je suis sous le charme.

-   Je suis sûre que je vais me régaler, ça sent vraiment très bon.

La cuisine est effectivement délicieuse. Mathieu nous sert un petit vin suisse très frais pour accompagner les plats. Nous nous levons pour débarrasser la table et je sens soudain toute la fatigue de la journée me tomber dessus. Lise s’en aperçoit et me propose d’aller me coucher sans plus attendre :

-   Tiens voilà des serviettes de bains et un peignoir. Bonne nuit ma chérie !

Je m’endors en pensant à elle.

 

Le soleil entrant à flots dans la chambre, me réveille.

Je m’étire, repousse la couette et m’assied au bord du lit, les cheveux en bataille. Je me traîne paresseusement vers la fenêtre. La vue sur l’arrière de la maison  est splendide, le soleil d’automne reflète sur une grande piscine me donne l’impression qu’il fait déjà très chaud à cette heure matinale. Enfin, pas si matinale que ça, il est presque midi, c’est la honte. J’avais vraiment besoin de repos ! J’enfile le peignoir de bain que Lise m’a donné hier soir, je me brosse rapidement les cheveux pour être présentable et je trouve la cuisine. Mathieu est en train de finir son petit-déjeuner. Il m’accueille d’un large sourire et me propose toutes sortes de bonnes choses pour une espèce de brunch improvisé.

Lise entre dans la cuisine :

Je me lève en la serrant dans mes bras, elle me fait une bise de chaque côté des lèvres, effleurant à peine leur commissure pour m’indiquer qu’elle aussi en voulait plus, mais pas devant Mathieu.

-    Bonjour ma chérie ! Tu as bien dormi ? Tu as vu ce temps ? C’est vraiment une journée à glander à la piscine, non ?

-    Je suis partante.

-   Alors on va se faire un super petit déjeuner ou déjeuner vu l’heure qu’il est. Comme ça, on pourra profiter de toutes l’après-midi  bien ensoleillé. Tu verras, c’est très agréable pour le bronzage !

 

 

Mathieu parti faire quelques emplettes, nous prenons notre temps pour bien déjeuner.

-   Lise, je n’ai pas de maillot de bain !

-    Moi non plus !

J’en reste muette. Elle hausse les épaules.

-   Ici, personne ne nous voit. On est libre.

-   Et Mathieu ?

-   Ne t’inquiète pas, il a l’habitude et de toute façon il a horreur des bains de soleil. Il préfère travailler à son bureau, son job lui prend beaucoup de temps.

Je suis un peu réticente, mais je me laisse finalement convaincre. De toute façon, je n’ai pas vraiment le choix.

Lorsque nous nous sommes retrouvées seules au bord de la piscine, nous nous sommes massées avec de l’ambre solaire. C’est un enchantement, le bonheur d’être là, vivante, pour quelques heures privilégiées qui rendent presque irréelle la routine consciencieuse et bornée de ma vie d’avocate fiscaliste.

Le soleil me réchauffe. Je suis bien, allongée à côté de ma sœur. Nous nous amusons à nous enduire mutuellement de lotion solaire en n’oubliant pas d’en profiter pour faire glisser nos doigts dans nos intimités les plus sensibles. Je passe ma main sur sa poitrine qui frémit sous la caresse, les yeux fermés. Elle se retourne sur le ventre,  je passe ma main luisante de lotion entre ses fesses. Je la masse doucement en y passant un peu plus de temps, et même beaucoup plus de temps qu’il n’est convenable. Elle se cambre légèrement pour faciliter mon entreprise. Au moins, voilà un petit trou du cul qui n’aura pas de coup de soleil ! Mon audace m’étonne. Je jette un coup d’œil rapide et anxieux, vers la grande baie vitrée,  Je ne sais si Mathieu est de retour ou si il est dans son bureau, il est très professionnel et bien trop absorbé par son ouvrage.      

Nous sommes à présent entièrement couvertes de lotion. La moitié du flacon a dû y passer tellement nous y avons pris de plaisir. Allongées côte à côte, nous échangeons de longs baisers sensuels, nos peaux luisantes glissent l’une sur l’autre, chaque geste fait naître des ondes de douceur amoureuse qui résonnent jusqu’au plus profond de mon être. Nos corps semblent se découvrir à nouveau comme pour la première fois. Nous prenons tout notre temps, d’ailleurs qu’est-ce que le temps ? Je ne sais plus. Le temps, ce sont des petites secondes, des petites minutes et ici il n’y a plus rien de petit, il n’y a plus que l’immensité de nos désirs et de nos vies ouvertes comme nos corps, comme nos sexes.

-   Je meurs de soif ! Tu veux boire quelque chose ? Ne bouge pas, je te rapporte un verre bien frais.

 

Toujours nue, Lise marche  souplement vers la maison et disparaît dans le salon. J’entends des rires, la voix de Mathieu. Je ne comprends pas ce qu’il dit. Ses paroles sont étouffées par la vitre. J’ai soif moi aussi et j’attends avec impatience la boisson que Lise m’a promise. Elle tarde à revenir. Mais qu’est-ce qu’elle fiche ? Je n’entends plus son rire, ni leurs voix. Tout est silencieux, juste quelques rires étouffés. Je commence à comprendre tout doucement que ma sœur et son mari doivent être en train de s’embrasser. Sûrement même que Mathieu est en train de caresser sa jolie femme nue et offerte. Et tout ça à moins de dix mètres de moi… J’en ai la gorge sèche rien que d’y penser, moi qui était déjà morte de soif ! Je déglutis pour me soulager mais mon trouble grandit. Me relevant sur les genoux, je regarde par-dessus le massif de fleurs, mais je ne vois rien. Intriguée, je passe le long du mur de la maison et m’approche en marchant à quatre pattes pour atteindre la grande porte-fenêtre. Je jette un coup d’œil rapide et découvre ma sœur chérie agenouillée devant Mathieu.

 

J’ai un mouvement instinctif de recul. Elle est en train de le sucer ! Je suis sûre que cette fichue cochonne se doutait bien que, ne la voyant pas revenir, je viendrais voir ce qui se passe. Cette découverte me bouleverse au point de m’amener les larmes aux yeux. Tremblante, je m’allonge sur le ventre, la tête contre la vitre. Je respire aussi fort que si j’avais couru un cent mètres. Je m’avance à nouveau prudemment pour mieux voir. Mon beau-frère se tient d’une main à un fauteuil et caresse les cheveux de Lise qui le suce consciencieusement. Je suis fascinée. Ma chérie a la bouche remplie par la queue dressée de son mari.

Immobile contre la vitre, allongée sur le ventre, je reste captivée par le spectacle. Lise frotte son visage tout du long de cette superbe verge gonflée de désir, glisse son nez entre les cuisses de son époux, sa langue, que je sais si douce, vient lécher les petites balles, remonter le long du sexe, lécher encore furieusement cette belle colonne de chair qu’elle déguste d’abord à petits coups de langue puis qu’elle se met à téter en arrondissant sa bouche pour l’avaler. Elle le pompe éperdument. Parfois elle l’avale complètement et je la vois s’enfoncer profondément dans sa gorge. Pour reprendre sa respiration, elle laisse échapper l’objet de son adoration qui dodeline devant son visage, luisant de salive. De sa main droite elle commence à se caresser  la poitrine et son intimité d’un geste nerveux. J’ai soudain un besoin irrépressible de me satisfaire moi aussi. Ma main se glisse sous mon ventre, vers ma fente. Je suis trempée, mes doigts s’enfoncent dans ma chatte ruisselante, mon bassin accompagne mon geste d’un mouvement de balancier. J’entends les gémissements de Lise au travers de la paroi de verre, ces gémissements que je connais si bien, ceux qu’elle pousse lorsqu’elle va jouir.

Une fraction de seconde, je croise son regard perdu, noyé dans le plaisir qui monte. Ma chérie, tu savais que j’étais là à te regarder ! Je t’aime ! Je sais qu’elle a compris que je prends du plaisir, moi aussi. Ce regard échangé me fait l’effet d’un coup de fouet et une seconde plus tard, je laisse échapper un cri étranglé. Tout explose en moi, mon ventre, ma tête. Je jouis comme une bête, nue, à plat ventre sur le carrelage, je bave tellement c’est bon. Dans un effort surhumain je me relève un peu, juste à temps pour voir le joli corps bronzé de ma sœur agité de soubresauts obscènes, comme disloqué par le plaisir. En me laissant retomber épuisée sur le sol, je pense : « On est vraiment salopes toutes les deux ! »

 

Après quelques secondes de repos, je reprends mes esprits et je me relève pour voir où ils en sont. Mathieu est nu, ses vêtements sont éparpillés en désordre sur la moquette. Je prends le temps de le regarder plus attentivement. Son corps est très agréable avec des muscles bien dessinés. Il est à la fois rond et fin, sans le ventre proéminent des hommes de son âge. Je remarque aussi deux jolies fesses bien rebondies dont la peau claire semble d’une grande douceur. Il a vraiment un joli petit cul. Il se penche vers Lise qui se calme doucement. Je la vois rire, Mathieu rit aussi, il la caresse et la fait se retourner. Ma sœur se met docilement à quatre pattes devant lui. Elle tend son cul en arrière, il semble qu’elle sache exactement ce qu’il veut d’elle, ils doivent sûrement avoir l’habitude de baiser dans cet endroit, en toute liberté. Lise jette un coup d’œil rapide et discret vers la fenêtre pour vérifier si je suis toujours à là. Son visage prend une soudaine expression de surprise ravie au moment où Mathieu l’enfile en levrette. La voici qui repart de plus belle dans le plaisir. Mathieu lui donne de longs coups de reins alternativement langoureux et brutaux. Il tient sa femme par les hanches et, lentement, il la pénètre, s’éloignant et se rapprochant d’elle. C’est superbe, je voudrais pouvoir m’approcher pour mieux voir, pour mieux sentir ce mouvement puissant qui doit faire naître dans le ventre de mon amour,  un plaisir profond. Les gémissements de Lise s’intensifient, ses cris sont plus aigus.

Ils crient très fort tous les deux maintenant. À chaque à-coup, Mathieu pousse un cri rauque, comme un grognement. Lise gémit en continu, de plus en plus fort, on dirait qu’elle pleure. Ils semblent tous les deux déchaînés, ils bougent dans tous les sens. J’ai peur que Mathieu  finisse par s’apercevoir de ma présence. Et puis j’ai envie de les laisser arriver au terme de leur accouplement dans une vraie intimité. Discrètement, je retourne vers la piscine et je me laisse aller sur la serviette de bain. Elle sent la lotion solaire. Je repense au derrière de Lise, cette jolie petite bague que j’ai si longuement enduit de lotion tout à l’heure, à cette pastille qui se dilatait si gentiment sous mes doigts. Je respire profondément pour me détendre quand j’entends Lise crier longuement, un beau cri de libération, puis c’est de nouveau le silence.

 

Chapitre 5

 

Détendue, je laisse le soleil me caresser, je ferme les yeux et somnole. Lise me ramène à la réalité en venant se serrer contre moi. Nous sommes enlacées dans un tendre désordre. En ronronnant comme une chatte, elle se blottit sur ma poitrine. Sa bouche n’a plus le même goût. Je sens  l’homme dans son baiser. Elle semble planer dans une douce euphorie. Elle écarte ses cuisses pour s’offrir de nouveau à mes caresses.

Elle chuchote.

-   C’était bon, merveilleusement bon.  Je suis tellement heureuse,  j’aime tellement quand il me prend !

-   Tu savais que je viendrais voir hein ?

Elle rit.

J’insiste, je m’échauffe en lui parlant.

-   Tu le savais hein ? Coquine, tu le savais, bougre de petite salope, que j’irais te regarder.

 Elle continue à rire les yeux fermés en s’abandonnant à mes chatouilles. Mes doigts se faufilent dans son intimité et viennent se poser sur sa chatte. Mon amour sent vraiment fort le sexe et le sperme. C’est bon qu’elle me  communique ses odeurs, les traces que son homme a laissé sur elle, en elle. Mes doigts s’enfoncent dans sa fente et glissent facilement dans son vagin encore visqueux.

Elle gémit.

-   Fais-moi jouir ma chérie, j’ai encore envie de jouir de toi. Fais-le ! Maintenant !

J’agite lentement mes quatre doigts dans son vagin, il n’y a plus que mon pouce qui n’y rentre pas. Elle gémit de bonheur et me regarde aller et venir en elle, les yeux mi-clos, concentrée sur ses sensations. Une forte odeur de sperme se dégage lorsque je me retire de son sexe. J’approche ma main gluante de mon visage pour mieux sentir. J’aime cette odeur. Je m’enfonce à nouveau avec bonheur dans son sexe ruisselant. Son plaisir commence à monter. Elle m’encourage.

-   Continue, continue, c’est trop bon, ne t’arrête surtout pas. Tu sens comme je suis trempée ? Tu aimes quand je suis pleine du jus de mon mari ?

Elle gémit de plus en plus fort, j’ai peur que Mathieu ne l’entende crier, je voudrais l’arrêter mais elle ne m’en laisse pas la possibilité. Les fesses relevées, elle se cabre pour mieux venir s’enfoncer sur ma main en criant de plus belle. Elle est magnifique dans le plaisir. Si seulement elle criait et gigotait un peu moins fort ! C’est impossible que Mathieu ne finisse pas par remarquer quelque chose. Il me semble sentir sa présence derrière moi, je suis presque sûre qu’il nous regarde. Je risque un petit coup d’œil sournois vers la maison mais il n’y a personne. Je suis pourtant convaincue qu’il était là, il y a une seconde, à nous regarder. Je me sens très mal à l’aise et je me concentre sur mes caresses pour accélérer l’orgasme de Lise. Elle arrive très vite à destination, son beau visage rougi par l’effort et l’excitation se tord dans un cri qui s’apaise dans une plainte de bonheur. Immobile, elle s’endort presque instantanément dans un abandon attendrissant.

Sa détente a été si complète qu’elle est restée devant moi les cuisses écartées, impudique. Son sexe rose et humide fait monter vers moi une forte odeur d’amour. Je porte mes doigts dans ma bouche, je goûte, c’est salé.

Si j’ai tout de suite aimé, depuis ma toute première fellation, le goût, la douceur du sexe masculin et sa raideur câline, je n’avais pas jusqu’ici d’opinion tranchée en ce qui concerne le sperme. Quelques amants s’étaient lâchés dans ma bouche sans que j’en ressentisse quoique ce soit de particulier, sinon un peu de dégoût et une vague jubilation, toute cérébrale, d’être ainsi arrosée de semence masculine. Aujourd’hui, je goûte la liqueur que son mari a répandue dans son ventre, pour la première fois, je remarque que j’aime cette saveur salée. C’est grâce à ma sœur chérie que je découvre ce plaisir et l’intimité absolue du mélange des jus de l’amour, le sirop de sa chatte et celui de Mathieu.

Tout est de nouveau silencieux. Nous nous reposons l’une contre l’autre. Je m’inquiète un peu du moment où je devrai à nouveau croiser le regard de Mathieu.  Il a entendu ?  Il a vu ? Le rouge de la honte monte à mon front quand j’entends soudain sa voix.

-   Ohé, les belles, vous aller prendre froid ! Faites attention : le soleil va bientôt nous abandonner et la température va chuter très vite.

-    D’accord, on va s’habiller !  lui crie Lise.

C’est vrai que depuis quelques minutes, la température a légèrement fraîchi. Je frissonne.

Elle s’en aperçoit.

-   Viens, dit-elle en m’entraînant,  on va s’habiller dans le cabanon.

 

J’ai à peine le temps de m’entourer d’une serviette pour couvrir ma nudité. Dans ce petit bungalow qui sert de local technique et de toilettes, il fait encore très chaud à l’intérieur. Mathieu me sourit gentiment. Je suis affreusement gênée, je ne sais toujours pas si il nous a vu.

-   Alors Julie ? Ça vous plait cette petite villégiature ?  demande-t-il avec un petit air narquois et amusé dans le regard.

 

Je bredouille vaguement un oui désemparé. Ma sœur vient à mon secours en apportant deux pulls et deux casquettes. Elle se promène devant nous, les fesses à l’air, sans aucune pudeur. Mathieu ne nous quitte pas des yeux. Je fais semblant de trouver ça très naturel et en faisant mille contorsions, j’arrive à enfiler le pull sans que ma serviette ne tombe.  Je me détends un peu et ma gêne s’estompe en voyant que Mathieu ne fait aucune remarque sur les événements qui se sont déroulé tout à l’heure. Il a peut-être réellement rien entendu du tout ? Mais son regard à l’instant semblait dire le contraire…

Abandonnant la serviette restée nouée sur mes hanches, je prends la casquette dans une main et de l’autre, je relève mes cheveux pour les rassembler en arrière. Fatalité ! Au moment précis où je prends  la casquette, ma serviette se dénoue et tombe sur le sol. Me voilà à mon tour les fesses à l’air. Lise éclate de rire.

-   Et voilà ! On est toutes les deux dans le même uniforme !

Rouge de confusion, je n’ose pas regarder notre admirateur qui n’en perd pas une miette.

-   Regarde Mathieu, insiste Lise, la jolie petite équipe que tu as !

Puis elle ajoute en passant son bras sous le mien :

-   Allez ! Ne t’en fais pas, tu es adorable. Regarde Mathieu, regarde tes deux petites vacancières. Tu veux bien être notre moniteur ?

Je commence à comprendre ce qu’elle a en tête.

-   Vous avez envie de jouer aux petites estivantes, les filles ?

-    Oui, oui ! Trépigne lise en faisant des mines de petite fille.

-   Et vous, Julie ? Vous avez envie de jouer avec nous ? me demande timidement Mathieu, d’une voix légèrement voilée.

-    Oh oui, dis oui ! Chuchote Lise à mon oreille. Fais-moi plaisir !

Je n’ai que quelques secondes pour me décider, quelques secondes pendant lesquelles se bousculent dans mon esprit toutes mes contradictions, mes craintes, mes rêves, mes hypocrisies. Tout se mélange et se trouble. Sa question est pourtant formulée d’une façon parfaitement innocente, mais je me doute bien de ce vers quoi ces jeux vont nous entraîner. De ma réponse va dépendre la suite des événements. Je sens ma sœur anxieuse à mes côtés. L’ambiance est brusquement très tendue dans la petite maisonnette où nous nous serrons. Mille pensées me traversent.  Me suis-je fait manipuler ? Ai-je vraiment envie de ce qui m’est proposé ? Et si, comme une idiote, je réponds non, aurai-je encore une autre fois dans ma vie la chance de vivre une telle situation ? En contrariant Lise, ne vais-je pas mettre en danger notre amour ? Pourtant, jamais elle n’a trompé ma confiance et je suis sûre que cette fois-ci encore, elle ne me décevra pas. Je ne veux pas non plus la décevoir. Je déglutis, je prends mon courage à deux mains et, rouge comme une pivoine, je me tourne vers Mathieu et réponds simplement, sans chercher à cacher mon émotion et ma timidité :

-    D’accord …. Je veux bien jouer avec vous !

Ma réponse détend instantanément l’ambiance de notre drôle de trio. Radieuse, Lise me prend par la taille, me fait tourner le dos à son mari et se mettant à mes côtés dans la même position, elle se cambre en m’entrainant dans son mouvement  pour lui montrer nos fesses.

-   Alors Monsieur le surveillant, comment trouvez-vous le derrière de vos deux petits scouts ?

-   Délicieux, vraiment délicieux. J’ai vraiment les plus jolis scouts du monde…

 

Elle se tortille devant lui pour l’aguicher. Encore un peu gênée au début, je m’enhardis grâce aux encouragements de ma chérie. À mon tour je m’amuse à faire ressortir mes fesses pour les mettre en valeur.

-   Tu vas devoir inspecter ton équipe !

-    Alors, dans ces conditions, tout le monde au garde à vous !  S’écrie Mathieu.

 

Nous ressortons de la cabane et nous faisons mine de défiler comme des petits soldats en marchant au pas l’une derrière l’autre. Nous arpentons le jardin de long en large, la main droite à la visière pour saluer comme il se doit notre « commandant » qui nous observe passionnément. Nous défilons devant lui, nos postérieurs à l’air. Ce petit jeu innocent me permet de garder une contenance mais je tremble d’appréhension et d’excitation devant ce qui risque de suivre. Je croise le regard brillant et rieur de Mathieu qui s’amuse beaucoup, je lui fais un petit clin d’œil coquin. Lise s’en aperçoit et en profite pour me faire un bisou dans le cou.

-   Attention mes petits soldats, pas d’indiscipline !

-   Oh non, mon bel officier, nous serons très obéissantes ! répond Lise qui, je le sens à sa voix, commence à s’échauffer.

-   Allons, allons, dit Mathieu, reprenons, une, deux, une, deux. Section halte ! Saluez ! Tournez-vous l’une vers l’autre ! À mon commandement… bisous !

Docile, un petit sourire amusé sur mes lèvres, je me tourne vers ma sœur et dépose sur sa joue un chaste baiser. Mais ce n’est pas du tout ce qu’elle a en tête. Saisissant mon visage entre ses mains pour être bien sûre que je ne me sauve pas, elle pose ses lèvres sur les miennes et m’embrasse goulûment. Je reste toute raide dans ses bras, j’hésite encore sur la conduite à tenir et je n’arrive pas à me laisser aller.

-   Commandant, mon camarade ne joue pas le jeu ! Dénonce-t-elle d’un air faussement scandalisé.

-Mais c’est très mal. Vraiment très mal, joli petit soldat. Ne savez-vous pas qu’on doit toujours obéir à son commandant ? Je crains qu’il ne nous faille vous punir…

Au mot de punition, je me sens les jambes en coton. Mon Dieu, pourvu que ça n’aille pas trop loin ! Je ne me sens pas prête, pas prête du tout pour des choses comme ça ! Je bredouille, affolée :

-    Oui, oui, je promets, j’obéirai !

-    Non, non il faut une punition ! Une punition ! Une punition !  Réclame Lise, surexcitée.

Ma gêne atteint un paroxysme. Je me sens honteuse. Je demande piteusement grâce.

-   D’accord, je vous promets que je ne recommencerai plus !

-   Bien, voilà qui est très bien. Alors embrassez votre camarade pour vous réconcilier.

 

Cette fois-ci, plus moyen de me dérober. Mon cœur battant à tout rompre, je me tourne vers mon amante qui s’offre voluptueusement à mon baiser. Nos langues se mêlent et se dégustent longuement sous le regard attentif du « commandant ». Je décide de faire comme s’il n’était pas là et je me jette toute entière dans ce baiser. Les yeux fermés, je sens bien cette fois  Mathieu s’approcher de nous, ses bras nous entourent l’une et l’autre. J’ai le vertige, sa main me caresse doucement le dos, celle de ma chérie la rejoint. Me voici enlacée par ce couple amoureux, ils me serrent contre eux, entre eux, très tendrement. Ma sœur abandonne ma bouche pour celle de son mari. Je les regarde s’embrasser, mon visage n’est qu’à quelque centimètres, j’ai très chaud d’un seul coup, je suis bouillante, comme si j’avais la fièvre. Elle s’interrompt pour m’embrasser à nouveau. Sa bouche a un goût différent. Je n’ose plus bouger, je ne sais pas ce que j’ai le droit de faire, ni même ce que j’ai envie de faire, je ne sais pas non plus très précisément ce que je ne veux pas faire, je ne sais plus rien, je ne veux plus rien savoir, je veux juste continuer, laisser les gestes s’enchaîner et me laisse guider sans résistance.

 

Mon amour goûte alternativement mes baisers et ceux de son mari. Elle pose sa main sur ma tête. En silence, soudain sérieuse, elle guide mon visage vers celui de Mathieu, elle me pousse vers lui. J’ai compris ce qu’elle veut et mon cœur bat à tout rompre lorsque je pose enfin mes lèvres sur celles de mon beau-frère. Je tremble comme une feuille,  je sens mon entrejambe qui s’inonde tandis que j’échange avec lui un premier baiser maladroit. Les mains de mes deux amis explorent mes formes, celle de Lise se glisse entre mes fesses, je l’entends chuchoter à l’oreille de Mathieu : « Chéri, elle est trempée ! » J’abandonne Mathieu pour reprendre ma respiration, elle en profite pour se jeter sur lui et l’embrasser avec voracité. Mon émotion est si forte que je tiens à peine debout et je crois bien qu’ils sont eux aussi dans le même état. Sans nous concerter, nous nous agenouillons tous les trois sur le dallage sans interrompre nos baisers.

Timide, je n’ose rien faire sans l’aide de ma sœur. Elle guide ma main jusqu’à la bosse saillante du pantalon. Encouragée par cette autorisation muette, j’en éprouve le volume d’une main légère. Lise ouvre la braguette et m’encourage à glisser ma main à l’intérieur du vêtement, me permettant ainsi de caresser cette chose virile emprisonnée dans un slip moulant. Mathieu bande merveilleusement.

Il entoure ma taille pour me serrer contre lui. Je suis toute alanguie de sentir ainsi sa puissance me ployer contre lui, il me force à me cambrer pour lui donner accès à mes seins. Ses mains soulèvent mon pull et le voici qui me pelote tout en m’embrassant à pleine bouche. J’ai l’impression que je ne vais pas tarder à mon tour à me faire « culbuter » ! Pendant ce temps, sa tendre épouse s’est occupée de le déculotter tout à fait. Nous nous concentrons toutes les deux sur le relief du slip, elle glisse une main à l’intérieur et se penche pour amener son visage à la hauteur de l’organe. Ma convoitise est telle que je ne résiste pas à l’envie de la rejoindre. Mathieu pousse un léger gémissement lorsqu’il sent nos mains se rejoindre autour de son membre. C’est un émerveillement que de le déshabiller et voir s’épanouir la verge enfin libérée. Mathieu se redresse péniblement en s’accrochant à une espèce de figurine de jardin, nous restons agenouillées devant lui, la bébête à la hauteur de nos deux visages.

Je comprends instantanément ce dont il a envie, qui est aussi très précisément ce dont j’ai très envie moi-même. À en juger par l’excitation de Lise, elle doit elle aussi avoir la même idée en tête. Agenouillées devant lui, nous échangeons un clin d’œil complice. Sa langue commence à faire sa gourmande en léchouillant cette magnifique virilité. Je suis émerveillée par la beauté de cette scène. Je m’approche encore plus près pour sentir son odeur douce et affolante, je me mets à imiter ma sœur sur cette tendre colonne de chair. Impossible de résister d’avantage à l’envie de sucer. En espérant que Lise ne m’en voudra pas de la précéder,  comme ensorcelée, je remonte vers le gland que j’avale et suce consciencieusement, avec douceur et précision pour ne pas passer pour une prude, je me fais la plus douce possible. Je sais que je suis une bonne petite suceuse à ce que l’on m’a dit. Mathieu a l’air d’apprécier et ma chérie me regarde en frottant son visage contre le mien, embrasse ma joue gonflée par la gaule de son mari, sa main droite s’agite sans discontinuer sur son entrejambe. Pendant que je reprends un peu ma respiration, elle prend ma place et se met à son tour à pomper  avec enthousiasme, sans pour autant interrompre sa masturbation. Nous passons de longues et divines minutes à nous régaler à tour de rôle. Parfois, nous échangeons un baiser. Nous partageons le même vertige, la même adoration folle de ce beau morceau.

Mais Mathieu commence à donner des signes alarmants, il grogne et gémit de plus en plus fort. Du coup, je le suce avec encore plus d’application… Il explose soudain et une première giclée chaude se répand dans ma bouche. Je garde précieusement le sperme sans le déglutir, juste pour faire durer le plaisir. Son éjaculation est si violente que son coup de reins me déséquilibre. Je bascule en arrière. Assise sur mes fesses, je regarde Lise qui le finit à la main. Elle offre son visage pour que le sperme gicle sur elle. Les yeux fermés, elle se laisse couvrir par le reste de semence  jusqu’à l’ultime goutte. Épuisé, Mathieu s’assoit sur le pavage, ma sœur se tourne vers moi et me sourit accroupie, les cuisses ouvertes, je lui retourne son sourire et ouvre ma bouche, le sperme coule sur mon menton. Le filet de sperme épais s’étire sur mon ventre.  À quatre pattes, Lise s’approche de moi. Elle fait signe à son mari :

-   Mathieu, regarde ce qu’on fait ! Tu vas adorer mon chéri.

Il se redresse pour la regarder venir m’embrasser. Sans que nous ayons eu besoin de nous concerter, ma sœur et moi, nous léchons les traces de spermes avec grands soins, nos langues se mêlent, on en rajoute encore un peu dans nos dégueulasseries en bavant pour mêler nos salives à son sperme. Parfois un filet de bave et de sperme relie nos visages. Nous le laissons complaisamment s’étirer entre nous et s’écouler sur nos seins.

Mathieu nous regarde faire avec dans les yeux le même émerveillement que celui d’un enfant devant le jouet de ses rêves.

-   Ça te plait, mon chéri, de nous voir toutes barbouillées de ta liqueur ? Allez, dis-le que ça te plait mon grand chéri de nous voir dans cet état, hein ? Tu n’es qu’un gros cochon ! Regarde bien comme on est cochonnes nous aussi !

Lise est déchaînée, je ne savais pas qu’elle pouvait aller si loin. Je n’ose rien dire mais toutes ces obscénités qui sortent de sa bouche me troublent terriblement, je l’admire d’oser dire et faire de telles choses. Moi, j’ai encore pire dans mon esprit, mais je suis bien trop timide pour pouvoir m’exprimer comme elle.

Mathieu vient s’agenouiller à nos côtés. Sa langue rejoint les nôtres dans leur petit ballet dégustatif. On fait durer le plaisir. Il est visiblement aux anges d’avoir à sa disposition deux belles femmes, les deux sœurs  si complaisantes. Son outillage est au repos mais je me promets de tout faire pour lui redonner bien vite sa vigueur. Je me sens pleine d’appétit. Après tout, ma chérie s’est déjà envoyée en l’air au moins deux fois aujourd’hui, alors que je n’ai eu droit pour l’instant en tout et pour tout qu’à une seule et misérable branlette. J’ai bien le droit de m’amuser aussi !

M’installant entre les cuisses de Mathieu, je prends sa petite zézette toute molle dans ma bouche et je commence à jouer avec elle, avec ma langue et mes doigts, je la tête avec une infinie douceur. Comme elle est toute petite à présent, ce n’est pas trop fatiguant, c’est très agréable, très doux et parfumé. Au-dessus de moi, ils continuent de s’embrasser. Après quelques minutes, je sens la vigueur de Mathieu se réveiller doucement. J’entends Lise lui dire :

-   C’est une bonne suceuse ma sœur, hein ?

-   C’est très bon, très doux, répond Mathieu d’une voix sourde.

-   Tu vas la baiser, mon chéri ? J’ai envie que tu la prennes bien à fond, mon amour. Elle t-a bien mérité je crois…. non ?

 

Sous ma langue, je sens la verge se dilater et se raidir d’avantage. Encouragée par ce résultat, je suce de plus belle en écoutant les bêtises que Lise chuchote à l’oreille de son mari.

-   Tu sais, je ne suis pas sûr d’avoir encore assez de force ! Je n’ai plus vingt ans !

-   Ne t’inquiète pas mon amour, elle a tout ce qu’il faut pour te faire raidir en quelques minutes,  je vais préparer son petit cul pour toi mon amour, pour que tu rentres en elle comme dans du beurre.

Tout en finissant sa phrase, Lise s’allonge entre mes jambes et glisse sa tête entre mes jambes. Pour lui faciliter la tâche, j’écarte largement mes cuisses sans cesser de sucer Mathieu. Sa langue se pose sur mon coquillage qui est tellement sensible et excité que je manque de jouir instantanément à son contact. Sa langue me rend folle, elle est vraiment  boulimique  aujourd’hui ! Maman ! Je suis dans tous mes états. Et j’aime ça ! J’aime ça vraiment très fort que je me sens totalement en confiance à présent, prête à m’abandonner, prête à toutes les impudeurs. Ma sœur a réussi à faire de moi une véritable dévergondée.

Mathieu se penche vers moi, m’obligeant à abandonner l’objet tant convoité. Il me relève et me fait mettre à quatre pattes sur le revêtement inconfortable pour l’évènement. Lise se tortille  afin de se mettre tête-bêche sous moi, pendant que son mari se place derrière moi,  ses doigts écartent agréablement  les lèvres de ma chatte et enfin je sens son gland dans une douceur incroyable cajoler l’entrée de ma foufoune. Ma petite chatte  qui n’a pas reçu de coup de bite depuis pas mal de temps, est ouverte bien accueillante. Lise, la tête entre mes cuisses, m’offre une vue plongeante sur son intimité. Elle est aux premières loges pour voir ce spectacle original, son mari qui me prend.   Instinctivement, je tends mon cul en arrière, en cadence avec les coups de reins de mon étalon. Je délire….Putain !  Vas-y, mon chéri ! Vas-y, baise-moi à fond. Mon Dieu ! J’avais oublié la sensation merveilleuse de cette tige de chair brûlante en moi, j’avais oublié sa douceur inouïe. La langue de Lise sur mon clito m’électrise ! Je suis incapable de lui faire quoique ce soit pour la remercier, je vois bien sa chatte qui s’agite sous mes yeux, mais trop absorbée par ce bonheur immensurable, je reste désœuvrée.   Les coups de boutoir de Mathieu sont un tel bonheur que je n’arrive pas à me concentrer, malgré tout  je prends de l’altitude, je sens Mathieu se tendre de plus en plus fort,  j’en deviens folle et Lise qui continue de plus belle, je  m’envole toujours plus haut, toujours plus fort, une chaleur intense naît dans mon ventre, très profond, ça gonfle, ça palpite, ça irradie dans tous les sens.  J’ai chaud partout ! Puis la chaleur de Mathieu se répand en moi. Je pense que je vais mourir de plaisir.  Je n’entends plus rien de ce qui se passe autour de moi et je m’effondre comme une loque, à plat ventre, enfin satisfaite, enfin rassasiée, anéantie.

 Nous titubons tous les trois jusqu’à l’intérieur de la villa où je m’écroule sur le vaste canapé en cuir fin.    

 Mon excitation est retombée et je dois faire un gros effort sur moi-même pour rester impudique. Étrangement, cette violence perverse que j’inflige à ma propre pudeur fait naître dans mon ventre un surcroît de plaisir. Nos regards avec ma sœur se trouvent, ne se quittent plus. Il me semble qu’elle lit dans mes pensées. Mathieu nous contemple, le visage ouvert, détendu, souriant.

-   Je suis le plus heureux des hommes avec deux jolies chattes comme vous.

Je n’ose pas répondre. Certains mots ne parviennent pas à franchir mes lèvres. Peut-être suis-je au bout de mes réserves d’audace.  Reprenant une position un peu moins indécente, je me redresse.

-   Tu es bien Julie ? me demande Lise. Tu n’es pas trop choquée ?

-   Je n’ai jamais fait une chose pareille et j’avoue que j’ai eu un peu peur. J’avais peur d’être gourde, de ne pas être à la hauteur.

-    Tu sais Julie, nous aussi on avait un peu peur.

-   Oui, dit Mathieu, nous ne sommes pas des habitués de ce genre de sport, j’ai toujours apprécié ta présence, admiré ta beauté, mais jamais je n’aurais pu imaginer un tel événement, je te respectais trop.  Lise et moi nous amusons parfois à fantasmer sur d’autres partenaires, mais jamais sur toi, sa sœur.  Je suis vraiment ravi.  En fait, je n’espère qu’une chose : que tu ais  envie de recommencer un jour prochain !

-   Ho oui avec grand plaisir !

-   On croirait que tu l’invites à prendre le thé.  Plaisante Lise.

 

C’est vrai que c’est assez décalé comme situation.  Je n’aurais jamais imaginé m’entendre dire si simplement : « Ta sœur et moi avons beaucoup apprécié de vous bouffer et de vous enfiler. J’espère que vous reviendrez vous faire baiser de nouveau un jour prochain. » Et moi qui répond sur le même ton : « Mais bien sûr, mais comment donc, Monsieur le Marquis, tout le plaisir était pour moi ! » Ces mondanités loufoques nous font rire tous les trois.

Nous nous décidons à remettre une petite culotte. Je suis tellement bouleversée et épuisée par tout ce qui vient de m’arriver que mes doigts tremblent et peinent à refermer les boutons de ma robe.

Lise vient gentiment m’aider à me rhabiller.

En remettant de l’ordre dans mes idées, j’éprouve un petit pincement au cœur. J’ai l’impression d’avoir franchi en quelques heures un pas géant dans ma vie sexuelle, je suis une femme heureuse de respirer, de rire et je me sens énormément plus forte.

Lise me propose de venir nous refaire une santé dans la salle de bain.

La salle de bain est superbe. Une immense baignoire assez grande pour nous accueillir tous les trois se remplit à gros bouillons. Je me doute bien de ce qui m’attend. Caro et moi glissons vite dans le bain agité comme un jacuzzi. Mathieu vient nous rejoindre. J’en profite pour le regarder d’un peu plus près. Son corps de cinquantenaire est un peu affaissé mais encore très agréable. Curieusement, moi qui me suis si souvent moquée de mes amies qui sortaient avec des « vieux », je n’éprouve aucune réticence physique à son égard. Il a apporté des petits gâteaux et des boissons rafraîchissantes. Confortablement installés, nous bavardons tranquillement.

J’imaginais qu’ils allaient m’entraîner dans une partouze débridée, mais à ma grande surprise nos bavardages suffisent à notre plaisir. Mathieu ne tente pas un geste déplacé ni aucune allusion salace.

Il a remis la pièce de Schuman que j’avais entendue à mon arrivée. Nous parlons de musique, de nos goûts respectifs, de nos enthousiasmes, de nos dégoûts. C’est une sensation nouvelle pour moi qu’une telle détente, une telle intimité avec ma sœur et mon beau-frère. Nos jambes se touchent dans l’eau, nos corps acceptent la douceur de ce contact et nous restons tous les trois enlacés, flottant dans l’eau tiède.

Mathieu sort le premier en nous annonçant qu’il va préparer le repas. Lise et moi le suivons peu après.

Ce soir-là, après le repas, je suis allée me coucher le cœur et le corps en paix. Seule, mais heureuse.

 

FIN


Par amoursanstabou - Publié dans : Récits - Communauté : La beauté des filles et des femmes
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés