Jeudi 23 janvier 4 23 /01 /Jan 20:55

 

 

 

 

 

Chapitre 2

 

Nous interrompons quelques secondes notre baiser, mais nous restons silencieuses l’une et l’autre, tendues de trop d’impatience, de trop d’anxiété. Nos lèvres se rejoignent de nouveau. Nos baisers d’abord prudents et légers se font de plus en plus sensuels. Une sorte d’avidité soudaine nous saisit. Nous voici assoiffées l’une de l’autre, prises d’un appétit féroce de goûter nos lèvres.

Je sens un goût nouveau dans ma bouche. Un goût salé. Je me recule légèrement.

Lise pleure.

Je m’affole :

-   Qu’y a-t-il ?

-    Je suis si heureuse d’être là, d’être enfin là, de t’embrasser enfin ! Je pleure de plaisir, ma chérie, je pleure de bonheur.

« Ma chérie » a-t-elle dit. Je sens ma propre émotion à son paroxysme. À mon tour, des larmes coulent sur ma joue, se mêlant aux siennes, à nos salives. Nous restons serrées l’une contre l’autre, intense moment d’émotion partagée, de bonheur vertigineux. J’attendais ce moment, sans même le savoir, depuis si longtemps !

Je suis soudain totalement hors de moi. Je me jette contre ma sœur avec frénésie. Mes mains parcourent nerveusement ses épaules. Ses caresses se font elles aussi plus violentes. Nous sanglotons en nous embrassant. Je suis complètement trempée. Je coule de partout, j’ai l’impression qu’il va bientôt y avoir une flaque sous moi. Je n’imaginais pas les caresses entre filles comme ça. Je pensais que serait moins intense, moins rude qu’avec un homme, j’imaginais des mièvreries, des câlins sans consistance. Je me rends compte qu’au contraire le chemin du plaisir s’annonce encore plus escarpé, la pente encore plus vertigineuse.

D’un mouvement, elle fait glisser le peignoir de ses épaules. Je pose ma joue sur sa rondeur soyeuse, je respire voluptueusement son odeur et caresse son épaule de mes lèvres. Je lèche doucement. Ma salive exalte son parfum. Je me régale comme jamais je ne me suis régalée. J’ignorais pouvoir ressentir une telle envie de femme. Je m’interroge. Suis-je soudain devenue homosexuelle, gouine, comme on dit ? Oh et puis, je m’en fiche, on verra bien plus tard. Pour l’instant, je ne veux qu’une chose : continuer, rester dans ses bras, respirer son odeur, goûter sa peau, ses lèvres, me laisser emporter par l’ivresse qui nous a saisies toutes les deux.

Lise me sourit. Le peignoir s’entrouvre. C’est elle qui a dénoué la ceinture pour m’encourager à de nouvelles caresses. Sa poitrine est là, offerte, tendre, lourde et ferme. Je me redresse et je lui souris largement en croisant son regard lumineux. Je lui suis tellement reconnaissante de s’offrir ainsi à mon regard, à mes caresses, à mes baisers.

Elle murmure.

-   Julie, tu n’es pas obligée de…

Je chuchote contre son oreille.

-    Tais-toi ! J’en ai envie moi aussi. Mais j’ai un peu peur. Je n’ai jamais…

-    C’est la première fois qu’une fille t’embrasse ?

-    Oui, c’est la première fois.

-   J’ai envie de toi. Julie, tu sais que tu es très attirante ?

-   Déconne pas ! Tu es mille fois plus jolie que moi.

-   C’est vrai, je suis une déesse ?

Elle rit, puis reprend.

-   Mais toi, tu as quelque chose que je n’ai pas, que je n’aurai jamais.

-   Quoi donc ?

-   Ton regard. Tes yeux sont magnifiques. Quand tu me regardes, je fonds littéralement. Et cela a toujours, toujours été comme ça ! »

J’en reste estomaquée… Mon Dieu, elle y a pensé, à l’époque… Mais pas moi !

Elle doit prendre mon silence pour autre chose, un refus peut-être, et semble vouloir changer de conversation. Elle pose sa main droite sur ma cuisse, me caresse tendrement le genou puis remonte le long de la jambe.

-   Hum, tu es toute douce. Tu t’es épilée ce matin ? Hier ?

Je la laisse faire, anxieuse et impatiente de sentir sa main arriver plus haut. Ma voix tremblante chuchote un « oui » étranglé. J’écarte légèrement les cuisses en me renversant encore un peu plus en arrière sur le canapé, les yeux fermés. De ce geste, je lui ai tout dit, je me suis livrée à elle. Lise continue à me caresser les jambes sans hâte. On la croirait calme mais je sens que sa main tremble un peu. Sa respiration frôle ma joue, son visage se penche vers moi, ses lèvres touchent les miennes. Nous nous embrassons à pleine bouche. Je n’ouvre pas les yeux, pour mieux savourer.

Sa main poursuit sa promenade vers ma culotte et ma chatte qui n’en peut plus de mouiller. Avec son autre main, elle remonte mon tee short sur mes épaules, découvrant le haut de ma poitrine. Elle se redresse devant moi. Son geste achève de faire tomber son peignoir. La voilà nue, à genoux sur le canapé. Ses seins sont à la hauteur de mon visage. Je me serre contre sa poitrine et je plonge dans un océan, je suis au paradis. J’embrasse ses seins, d’abord timidement, avec douceur et attention, puis je m’attarde sur ses mamelons que j’imagine être aussi sensibles que les miens. Mais ces petites délicatesses ne me suffisent plus et je me mets à la peloter avec force.

C’est au moment précis où je lâche enfin la bride à mon désir que sa main atteint mon pubis.

Je gémis à ce contact. Je pense si fort « prends-moi, caresse moi, baise-moi ! » qu’un « oui ! » rauque sort involontairement de ma gorge. « Oui, ma chérie, prends-moi, déshabille-moi ! Je n’ai qu’une hâte : que tu libères ma petite moule trempée qui n’espère que tes doigts. » Est-ce que je pense ou est-ce que je parle ? Je ne sais plus…

 

À califourchon sur mes genoux, elle entreprend de me déshabiller. Ma jupe troussée jusqu’au nombril laisse apparaître ma lingerie. Je me dis en moi-même que j’ai rudement bien choisi la culotte pour l’occasion.

 

Elle se recule pour m’admirer. Elle se penche en s’accroupissant devant moi, sur le tapis. Je ne me contrôle plus. J’écarte les cuisses, lui donnant libre accès à mon intimité et lui offrant une vue en gros plan de ma petite culotte légèrement transparente. Lise  s’avance jusqu’à me toucher. Je frémis des pieds à la tête en sentant la pression de son visage contre mon entrejambe. Elle respire mon odeur. Je suis tellement excitée que je suis sûre que ma mouille a dû traverser le fin tissu du sous-vêtement.

-   Hmm, dit-elle d’une voix rauque, tu sens bon !

Elle se redresse et me regarde d’un air mutin

-   Regarde le bout de mon nez ! Coquine, c’est toi qui l’as mouillé !

Je me sens rougir de confusion. Elle rit.

-    Je crois que tu as besoin d’un peu d’air, il doit faire une chaleur terrible dans cette petite culotte !

Elle se penche à nouveau mais c’est pour saisir de ses deux mains les côtés du slip. Je comprends qu’elle va me déculotter. J’ai toujours adoré cet instant délicieux où l’on peut juger de l’habileté de son partenaire. Mais cette fois-ci le partenaire est une partenaire, une fille, une femme. Les yeux fermés, renversée en arrière, je soulève mes fesses pour faciliter l’opération. J’aime cet instant précis où ma chatte est libérée, où elle peut s’épanouir à l’air libre. Je resserre mes cuisses pour permettre au vêtement de glisser plus facilement puis je reste immobile, attendant la suite avec une curiosité anxieuse. Ma sœur se penche sur ma chatte, son visage se pose sur ma motte, sur ma petite touffe soigneusement épilée. Elle prend le temps de me respirer, mes pensées courent à cent à l’heure « Imagine-toi ! Regarde-toi ! Te voilà avec une fille le nez fourré dans ta chatte. Oh Lise ma chérie, vas-y, vas-y, bouffe moi ! Je t’en prie, n’attends pas plus ! Je deviens folle. »

Ma frangine me saisit soudain par le dessous des cuisses qu’elle relève, me forçant à passer mes jambes au-dessus de ses épaules. Ce mouvement a pour deuxième effet d’écarter largement mes jambes et de placer mon sexe trempé devant son visage coloré par l’excitation.

J’explose de bonheur quand je sens enfin sa bouche sur ma fente. Je ruisselle, mon cul s’ouvre, s’offre. Je caresse doucement ses cheveux. « Oh ma chérie ! Bouffe-moi ! Vas-y bordel ! J’en peux plus ! Tu me rends dingue ! »

 

Elle promène ses lèvres sur ma vulve que je sens gonfler et qui doit être toute rouge et luisante. Lise trouve mon clitoris et le câline avec la langue. Je n’en peux vraiment plus maintenant, je saisis sa tête de mes deux mains et, en remontant mon bassin, je viens presser mon con contre son visage. Je veux qu’elle me bouffe vraiment. Sa bouche aspire mes lèvres, les pince, remonte pour téter mon clito, le mordiller. Je suis tellement excitée que je suis cambrée, tendue comme un arc, mes épaules reposant à peine sur le dossier du canapé et mes pieds poussant sur son dos pour presser du mieux possible mon cul sur le visage de ma chérie. Je me branle sur elle autant qu’elle me bouffe. Son nez, sa langue me pénètrent partout, ses doigts s’enfoncent dans mon con, m’envoyant des ondes de bonheur dans le ventre, dans le cul. Elle enfonce un doigt, puis deux, puis trois, puis quatre. « Oui, enfonce toi en moi, viens… » Je suis écartée, je veux être écartelée. Je mouille toujours plus abondamment mais ça n’a pas l’air de gêner ma chérie qui pousse de petits grognements de satisfaction en me bouffant le cul dans un clapotis obscène. Je me sens plus femelle que je ne l’ai jamais été avec un homme. Je caresse ses cheveux, ses épaules avec mes mains. Je frotte mes jambes le long de son corps comme pour l’emprisonner. Je baisse une jambe, glisse un pied entre ses cuisses et pose mon gros orteil sur sa chatte. Je sens une chaleur intense et son jus vient tremper mon pied. Je tends ma jambe pour presser fort son intimité. « Vas-y ma chérie, branle-toi sur moi. Prends ton pied avec le mien ! » Comme si elle devinait mon intention, elle resserre les cuisses et emprisonne mon pied contre son vagin. Je sens les mouvements de son bassin qui vient chercher son plaisir sur moi.

 

Nous haletons toutes les deux et je sens mon plaisir monter de plus en plus fort. Je sens soudain un doigt s’enfoncer dans mon cul. J’ai le fessier tellement trempé que mon petit trou s’ouvre docilement et l’accueille avec bonheur. J’imagine ses jolies mains si soignées, ses doigts fins et élégants s’enfoncer dans mon cul, dans mon con. Cette image, jointe au geste brutal de Lise qui, sans cesser de me bouffer, m’enfonce soudain son majeur dans le cul en le tournant, achève de m’emporter dans un orgasme irrépressible et violent.

Je m’entends pousser une série de cris aigus quand le plaisir m’emporte et explose comme un feu d’artifice dans mon ventre et dans ma tête.

Elle abandonne soudain mon pied et c’est avec sa main qu’elle me suit dans le plaisir, me rejoignant en poussant des gémissements étouffés tout en enfonçant frénétiquement son nez dans ma chatte, chacun de ses gestes démultipliant son plaisir et le mien, elle se presse de toute sa force contre mon cul, comme si elle voulait y rentrer.

Après un ultime coup de rein, je me laisse retomber, épuisée et ravie.

Nos gémissements se sont tus et nous restons immobiles, comme foudroyées. Lise est toujours entre mes jambes, le nez dans ma chatte. Je suis renversée sur le canapé, la jupe retroussée jusqu’aux aisselles, les seins à l’air, le cul à l’air. On doit faire un drôle de tableau !

Lise ouvre les yeux, sourit, recule un peu le visage. Son œil accroche mon slip posé sur le divan.

-   Wow ! Super petite culotte. Qu’est-ce que c’est mignon.

-    Tu aimes ?

-   Ouais ! J’adore ! J’en ai une autre de la même collection. »

 

Ce dialogue est complètement surréaliste après ce qui vient de se passer entre nous. Un fou rire irrésistible nous entraîne. Lise se relève, le visage trempé de mouille, elle rit comme une folle, moi aussi. Deux filles folles à lier, nues, en train de se rouler par terre de rire.

Je suis prise d’une envie de pisser frénétique.

-    Il faut… absolument… que j’aille pisser ! Arrête ! Je vais mourir de rire et je vais pisser ! J’ai trop envie !

 

Elle joue un instant à me retenir mais, comprenant que nous courons à la catastrophe, elle me lâche.

Incapable d’arrêter de rire, je cours pliée en deux vers la salle de bain. J’y arrive juste à temps. Ouf ! J’hésite à enfiler un peignoir et c’est finalement toute nue que je retourne dans le salon. Sur le canapé, une énorme tache sombre d’au moins quinze centimètres de diamètre marque l’emplacement de mes fesses. Je suis sidérée ! J’ai vraiment mouillé autant ?

Assise au pied du canapé, Lise est restée dans la position où je l’avais laissée. Elle contemple la tâche en souriant, la caresse du bout de ses doigts sublimes puis me regarde d’un air amusé.

-   Eh bien, quel joli travail ! dit-elle en faisant mine de me gronder. Tu en seras quitte pour apporter la housse au pressing.

-   Et qu’est-ce que je vais lui raconter moi, au gars du pressing ?

On rigole toutes les deux. Je l’aide à se relever.

-   Viens ma chérie, viens vite dans mon lit.

Nous courons main dans la main pour nous glisser prestement sous la couette. Nues l’une contre l’autre, rassasiées de plaisir, enfin détendues, nos corps enlacés dans la douce odeur du sexe, nous restons à savourer notre bonheur. Nous savons que notre désir va renaître et que notre plaisir sera encore plus intense. Nous sentons que quelque chose de très fort vient d’arriver. Je sais que nous allons encore rire ensemble, nous moquer gentiment l’une de l’autre en nous promettant de recommencer bientôt, et de recommencer encore et encore jusqu’au plus ultime plaisir, jusqu’à la folie… Baiser toutes les deux, jouir à en mourir et recommencer, tranquillement, sans retenue, avec toute l’impudeur de nos deux désirs jumeaux, de nos deux désirs purs de tout enjeu de domination, de toute arrière-pensée.

 

à suivre 

 

Par amoursanstabou - Publié dans : Récits - Communauté : La beauté des filles et des femmes
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