Jeudi 23 janvier 4 23 /01 /Jan 20:57

 

 

 

 

 

Chapitre 3

 

Ce jour-là, Lise n’a pas trouvé la force de repartir. Elle a téléphoné à la compagnie aérienne pour annuler sa réservation et en prendre une autre pour le lendemain. Nous avons fait l’amour toute la journée, toute la soirée, et encore ensuite.

En me réveillant dans la nuit, j’ai senti sa chaleur contre moi et j’ai eu envie d’elle, envie de lui donner du plaisir. Sous mes caresses elle s’est réveillée à son tour, ronronnant sous mes câlins. J’ai glissé ma tête sous la couette et je suis descendue vers sa chagatte. Mon impudeur et mon audace étaient amplifiées par l’obscurité. Je me suis mise tête-bêche à côté d’elle, espérant qu’elle comprendrait ce dont j’avais envie. Elle n’a pas tardé à se glisser elle aussi entre mes cuisses pour me déguster le minou. Je ne savais pas qu’un  soixante-neuf  entre filles pouvait être aussi décoiffant, aussi formidable.

Je crois que j’ai joui au moins dix fois cette nuit-là. Plus je jouissais, plus elle jouissait et plus le chemin de notre plaisir devenait facile. Nous avons baisé jusqu’à l’épuisement, ne nous interrompant que lorsque nos ébats nous laissaient anéanties de bonheur. Au petit matin, cette fois-ci, c’est sans fausse pudeur que nous nous sommes jetées l’une sur l’autre. Nous connaissions désormais nos corps, nos désirs, nos points les plus sensibles. Confortablement installées l’une dans l’autre, nous nous sommes régalées de nos sexes, de nos culs.

Nous sommes endormies le nez de l’une dans la chatte de l’autre. Enfin, endormies est bien un grand mot ! Disons plutôt que nous avons somnolé quelques heures dans un état second.

Ce matin-là, ce sont deux zombies, épuisés par ces longues heures de folie et de frénésie sexuelle, qui se sont traînées jusqu’à la salle de bain. Nous sommes restées un long moment à nous savonner mutuellement sous le jet d’eau brûlante. Étroitement serrés dans la petite cabine qui n’avait pas connu telle affluence depuis bien longtemps, nos deux corps couverts de mousse glissaient doucement l’un contre l’autre. Après tant d’émotions, la chaleur apaisante de la douche a finalement eu raison de nos forces. Epuisées, nous sommes vite retournées au lit pour glisser dans un profond sommeil.

C’est la faim qui nous a fait sortir de notre torpeur. Comme il ne restait plus grand chose dans mon frigo, je suis vite descendue acheter quelques bricoles à l’épicerie du quartier. Quand je suis remontée, la valise de Lise attendait déjà dans l’entrée. J’ai détesté cette valise. Me retenant à grand peine de ne pas la démolir à coups de pieds, je décidai de la traiter par le mépris.

Elle avait mis le couvert sur la table de la cuisine. Vêtue en tout et pour tout d’une petite culotte, elle m’attendait, sagement assise devant son assiette. Suivant son exemple, je me suis aussitôt remise dans la même tenue. Deux Ève au paradis de leur intimité grignotèrent en bavardant innocemment, essayant à toutes forces d’oublier l’heure qui tournait et rapprochait inexorablement le moment du départ.

Pendant qu’elle s’habillait, il me fallut téléphoner pour lui commander un taxi.

Dans l’entrée, je l’aidai à enfiler son manteau.

-   On reste en contact.

-   Oui, bien sûr, c’est promis.

 

Nous avons échangé un long et ultime baiser passionné. Je pleurais en l’étreignant devant la porte du palier. J’ai entrouvert la porte d’un geste irréfléchi, j’avais envie qu’on nous voie, envie d’un témoin pour notre passion, j’étais tellement fière d’être devenue son amante.

-   Il faut que j’y aille maintenant. Le taxi m’attend depuis un moment, je risque d’être en retard à l’aéroport.

Après un dernier baiser, elle s’écarte vivement et la porte de l’ascenseur se referme derrière elle. Elle n’est plus qu’une ombre indécise derrière la vitre opaque, elle disparaît, elle a disparu. La porte du hall de l’immeuble claque en se refermant, le taxi démarre, le bruit de son moteur s’éloigne rapidement et s’éteint. Seule, désemparée, éperdue, je reste immobile, comme assommée.

En quelques heures, tout a changé, toute ma vie a été bouleversée, balayée par un grand vent de tempête, un vent de folie. Je suis épuisée par cette nuit de baise frénétique, par ces émotions violentes et nouvelles. La fatigue répand une détente voluptueuse dans tout mon corps, jusqu’au cœur de mes os, jusqu’au plus profond de mon ventre.

 Je me relève péniblement et je me traîne jusqu’à l’ordinateur. Mon image se reflète vaguement sur l’écran qui s’allume doucement. Je tape les premiers mots de mon premier e-mail à ma première amante.

Mon cher petit ange

Tu es partie depuis dix minutes et déjà tu me manques. J’ai faim de toi, de tes caresses, de ta douceur, de ta beauté, de ton calice. Je te veux encore contre moi, dans mes bras. Je veux sentir à nouveau la douceur de nos pointes de seins qui se caressent, jouir dans ta bouche et te sentir jouir dans la mienne. Oh ma chérie, dis-moi que toi aussi tu me veux. Reviens vite ! Écris-moi vite, mon petit ange, écris-moi !

Dans la soirée, j’avais reçu sa réponse à laquelle j’avais moi-même répondu aussitôt, fiévreusement. Depuis j’étais comme droguée. Dix fois, vingt fois par jour, même au bureau, je vérifiais si un nouveau message d’amour de ma Lise chérie ne m’attendait pas. Je n’avais plus qu’une obsession : voir son adresse dans la liste des nouveaux messages, ressentir une nouvelle fois ce choc auquel j’étais désormais accrochée comme une toxicomane à son shoot d’héroïne, un choc dans mon ventre, violent et doux, au plus intime de mon corps où naissait une intense boule de chaleur qui grandissait, m’emplissait, se transmettait à mon cœur, faisant battre mon sang dans mes tempes, rosir mon teint, gonfler ma poitrine et s’entrouvrir mes lèvres tandis que mes cuisses se serraient convulsivement sur l’émotion humide de ma fente.

Les premiers messages qui suivirent ce fameux week-end « bousculant » furent brefs, presque violents, comme des cris. Puis nous avons commencé à prendre notre temps, à explorer plus tranquillement nos désirs. Je me demandais si mes collègues n’allaient pas finir par remarquer quelque chose d’inhabituel dans mon comportement.

Je conservais précieusement tous nos échanges. Peut-être elle aussi les avait-elle conservés et les lisait-elle et relisait-elle encore en s’attardant sur les mots les plus crus et excitants, sur les images délicieusement indécentes qu’ils évoquaient dans son esprit.

J’aimais l’imaginer le feu aux joues, les yeux brillants, la chaleur grandissante de son entrejambe annonçant le doux réveil de sa chatte qui s’ouvre et se gonfle, humide, puis trempée de désir. Elle m’écrivait vouloir offrir son cul à mes regards et à mes caresses. Elle me disait qu’en lisant mes messages, elle ne pouvait s’empêcher de glisser sa main sous sa robe pour baisser sa culotte sur ses cuisses et offrir un peu de fraîcheur à sa chatte, enfoncer ses doigts dans sa chaleur moelleuse et se câliner doucement d’un doigt léger.

Ses mots m’affolaient.

Après deux semaines de cette folie, je n’y tins plus. Je décidai que je devais absolument me rendre à Lausanne auprès d’elle. Je n’avais plus que cela en tête. Je voulais, je devais prendre un train, un avion, courir vers elle, courir vers son corps aimé et aimant et la serrer dans mes bras.

Sitôt ma décision prise, tout s’organisa très vite. Elle m’attendrait le week-end suivant. Son mari serait là mais elle me promit que nous aurions du temps pour nous.

-   Viens assez tôt vendredi. Si tu arrives dans l’après-midi, nous pourrions nous retrouver dans un petit hôtel près de la gare, l’Hôtel des Carmélites.

Pour la première fois depuis longtemps, j’ai réussi à prendre une demi-journée de congé. Négligeant les dossiers urgents sur mon bureau et la cinquantaine de messages accumulés dans mes mails, je sors bien avant midi, toute excitée par la perspective de retrouver ma sœur.

Après ce départ fracassant, je passe rapidement chez Yvan, mon coiffeur attitré, qui doit me faire belle pour mon voyage. Je lui demande de me faire irrésistible. Je veux aller vers mon amour dans mes plus beaux atouts.

Yvan veut bien sûr à toute force savoir pour qui je me mets en frais avec un tel enthousiasme.

-   Monsieur votre ami va craquer quand il va vous voir si jolie.

Remarque-t-il en me raccompagnant vers la caisse.

En m’approchant de lui pour glisser un pourboire dans sa poche, je ne résiste pas au plaisir de le provoquer en lui chuchotant d’un air complice :

-   Non, non Yvan ! Pas « Monsieur » mon ami, mais tout simplement ma sœur !

Le pauvre coiffeur en reste tout désarçonné, se demandant visiblement si c’est du lard ou du cochon.

Toute excitée par ma soudaine audace, je sors du salon de coiffure le sourire aux lèvres. J’ai envie de chanter, de danser. Mes yeux doivent le dire très fort car sur le trottoir, plusieurs inconnus me saluent en souriant.

Je passe en coup de vent chez moi pour me changer. Je m’inspecte devant la glace pour m’en assurer, je me contemple avec satisfaction, je me trouve très bien et très sexy, exactement ce que je souhaitais.

Je m’installe côté fenêtre dans le calme d’un wagon de première classe qui se remplit lentement.

Calée confortablement dans mon siège, je me sens bien mais en même temps, j’éprouve un sentiment un peu bizarre. C’est bien la première fois que je m’offre un voyage de cette nature, poussée uniquement par mon désir, poussée par mon cul. Une formulation un peu brutale, mais je dois reconnaître que c’est bien mon cul qui me tenaille et me pousse irrésistiblement vers mon amante. J’en suis à la fois fière et honteuse, mais je n’ai de toute façon pas le choix. J’ai un besoin absolu du corps de Lise, de sentir ses caresses à elle sur mon corps à moi qui n’en peut plus.

 

Seize heures cinquante-deux, arrivée en gare de Lausanne. Me voici sur le trottoir devant la gare. Les autres voyageurs se précipitent du côté de la station de taxi. Un peu ahurie, je regarde autour de moi. C’était donc si simple de venir jusqu’ici, dans la ville de mon amour ?

Je sors de mon sac à main le petit plan récupéré hier sur l’internet, traverse la petite place et m’engage dans une petite rue piétonnière qui grimpe sur le coteau. Je vérifie la plaque pour m’assurer que c’est bien la bonne rue. Ma petite valise à roulettes brinqueballe sur les pavés de la rue qui monte en pente raide. Sur la façade de l’hôtel, des drapeaux flottent au vent. Au fur et à mesure que je m’approche, je sens que tous les scénarios érotiques délirants que je dressais dans le train s’évanouissent et que je ne suis pas plus sûre de moi-même que je ne le fusse à dix ans, quand j’ai passé mon audition pour la classe de danse du conservatoire.

Toute tremblante, j’entre dans l’hôtel,  je m’adresse à la réception qui joint ma sœur au téléphone:

-    Madame Wagner ? Ici la réception. Madame Duparc est ici. Entendu. À votre service.

Elle se tourne vers moi.

-   Elle vous attend dans sa chambre. Les ascenseurs sont à droite. C’est au quatrième étage.

Je passe rapidement aux toilettes, d’une part parce que j’ai une envie de pisser terrible depuis que je suis descendue du train, mais aussi et surtout pour essayer de me calmer. Je tremble de tous mes membres et mon cœur bat à tout rompre. J’ai l’impression que je vais m’évanouir ! Il faut absolument que j’arrive à reprendre mes esprits.

La porte 415 est légèrement entrouverte. Je déglutis et respire profondément avant de la pousser doucement.

La chambre surchauffée est plongée dans la pénombre, comme Lise me l’avait promis. Suivant scrupuleusement ses instructions, je referme doucement la porte et j’avance sans bruit dans la pièce. Je n’ose pas regarder vers le lit où je devine une forme allongée sous la couette. J’abandonne ma valise, ôte mon manteau, mes chaussures valsent et je commence à me déshabiller en tournant le dos au lit.

Je sens sur moi le regard de mon amante qui garde le silence. Sa présence n’en est que plus intense. J’ai l’impression d’être observée par une inconnue. Est-ce vraiment toi qui es là, ma chérie ? Et si je m’étais trompée de chambre… Respirant lentement et profondément, je m’efforce de ralentir mes gestes. Déboutonnant ma robe d’une main tremblante, je la laisse lentement glisser par terre. Mon premier strip-tease… Instinctivement, je me cambre légèrement pour faire ressortir mes fesses. Caressant mes cuisses d’un geste langoureux, je remonte mes mains sur mes hanches et tire l’élastique de ma culotte vers le haut pour faire rentrer le tissu dans la raie de mes fesses. Je tortille mes fesses de la façon la plus suggestive qui me semble possible sans basculer dans le ridicule. Avec des gestes lascifs, j’enlève lentement mes bas… J’entends la respiration de Lise qui n’en perd pas une miette… Ôtant mon soutien-gorge, je caresse avec un vrai soulagement la peau douce et fine de ma poitrine enfin libérée, voluptueuse. Ma petite culotte va bien vite rejoindre sur le tapis le reste de ma toilette et me voici nue.

La chambre est toujours silencieuse, mais dans ma tête les battements de mon cœur font un vacarme du diable. Toujours muette, j’avance vers le lit. La couette s’ouvre soudain et c’est une bouffée de douceur charnelle qui m’accueille. Je plonge dans un océan de parfum de femme, dans l’odeur de son corps amoureux, l’odeur pure et affolante de l’amour. Je me serre vivement contre ma frangine en laissant échapper un cri de bonheur. Tout mon être est avide du sien. Nous restons longuement serrées l’une contre l’autre, sans bouger, sans parler, sans respirer. Un étau se relâche dans ma poitrine, soulageant enfin l’infinie tension de mon cœur.

Mon amour est brûlante, ses mains se joignent aux miennes et les étreignent, nos fronts s’appuient l’un sur l’autre. Ses cheveux soyeux m’enveloppent d’une fine caresse odorante. Mon bonheur s’épanouit comme une fleur au soleil. Sa joue contre la mienne, infiniment douce, ses lèvres enfin posées sur les miennes, légères et miraculeuses. Et soudain notre premier baiser, un vrai baiser d’amoureuses, un vrai baiser fou qui semble ne jamais devoir cesser, l’envie de me fondre en elle. Nos langues s’enroulent, se dégustent, avides. Nous nous dévorons à pleine bouche. Enfin je suis à ma place exacte, celle précisément où je ne pouvais pas ne pas me retrouver, là où mon destin, où mon désir devaient me mener. Je suis vivante, je suis là avec ma sœur chérie.

Nous restons ainsi soudées de longues minutes. Mes yeux qui se sont accoutumés à l’obscurité croisent le regard pétillant de Lise qui me sourit. Je me blottis tendrement contre elle en soupirant :

-   J’attendais ça depuis si longtemps !

-   Et moi donc ! Je devenais folle à t’attendre dans ce lit.

Nous rions doucement en nous regardant.

-   Que tu es belle ma chérie !

Elle rit plus fort.

-   Je n’en pouvais plus ! Que tu as mis longtemps à monter depuis la réception !

-    Je suis passée aux toilettes, j’avais trop envie de faire pipi.

-   Tu aurais pu faire ici.

Elle marque un léger temps d’arrêt, puis poursuit d’une voix changée :

-   Devant moi !

Mon émotion remonte d’un cran. Je suis de nouveau troublée comme une pucelle. Me serrant contre elle, je murmure en fermant les yeux :

-   Je ferai tout ce que tu veux. Je veux tout faire, tout essayer avec toi. Je t’aime.

-    Laisse-moi te regarder.

 

Elle repousse la couette. Le lit est ferme, doux, le tissu de la couette est d’une douceur d’ange. Le confort suisse n’est pas une légende.

Je lui souffle timidement à l’oreille :

-    Regarde tout ce que tu veux, fais tout ce que tu veux avec moi, ma beauté adorée.

Penchée sur moi, je sens son visage explorer mon corps. Son souffle chatouille délicieusement ma peau. Elle respire mon parfum.

-    J’aurais aimé prendre une douche après le voyage avant de te rejoindre.

-   Je préfère sentir ton odeur. Tu sens bon. Tu sens très bon ma chérie.

Ses cheveux glissent sur mes seins. Leur caresse me fait frissonner. Ses mains s’arrondissent sur ma poitrine qu’elle masse lentement. Elle sait précisément comment faire naître et grandir mon plaisir et je me laisse aller sans réticence, je m’offre à elle, à ses caresses d’une douceur infinie, en toute confiance. Nos jambes s’emmêlent et je sens le doux renflement de sa motte se presser sur ma cuisse. Son entrejambe est encore plus chaud que le reste de son corps. Je sens le léger mouvement de bascule de son bassin qui vient appuyer sur moi pour se frotter. Instinctivement, mes hanches se mettent elles aussi à faire des petits mouvements de va-et-vient et je sens que je commence à mouiller sa cuisse. Nous sommes entraînées dans le ballet que font nos fessiers qui se pressent. Je pense bêtement : « C’est sûrement ce qu’on appelle un ballet rose ». Nos respirations s’accélèrent et j’ai l’impression de fondre lorsqu’à mon tour, je la sens tremper ma cuisse également. Nos bouches se rejoignent et nous échangeons un deuxième baiser, moins vorace mais beaucoup plus voluptueux.

Elle s’allonge sur moi et je sens le poids léger de son corps ferme. Mes mains courent sur sa peau, sur ses fesses, descendent vers son cul, vers sa chatte. Elle écarte les cuisses pour me faciliter l’accès, elle est trempée, plus trempée que moi si c’est possible. Je sens ses mains se poser sur ma fente et commencer à s’agiter doucement. Elle caresse mon clito avec une telle délicatesse que je me sens partir aussitôt, je perds tout contrôle sur mon corps. Nous nous branlons mutuellement avec une telle concentration que j’en oublie toute notion du temps. J’ai tellement accumulé de tensions depuis des jours que je me laisse surprendre par un orgasme aigu et violent. Je crie en jouissant, je jouis en criant, cabrée sur le lit et je retombe anéantie.

Après quelques secondes d’abandon, je me mets doucement à rigoler. Lise me regarde et se met à rire elle aussi et nous voilà prises toutes les deux par un fou rire irrépressible.

-   Eh bien ! me dit-elle quand nous nous calmons un peu, il était temps que tu arrives !

-   Je n’en pouvais plus ! Toutes ces semaines, ces messages que tu m’envoies, tout ça me rend dingue !

-   Que je t’envoie ? Mais tu m’en envoies aussi ! Tu ne crois pas qu’ils me font de l’effet à moi aussi ?

Je réponds en faisant mine de bouder :

-   Oui mais toi, tu as ton mari !

-   C’est vrai ! D’ailleurs, il doit me trouver très « chaude » en ce moment !

Nous rions et nous nous embrassons de nouveau. Je suis un peu calmée mais tout mon corps est d’une extrême sensibilité. Les caresses de ma sœur me transportent. Nous roulons enlacées sur le lit comme on roule sur la pente d’un pré en été, en haletant et en riant comme des enfants. Je tiens Lise sous moi, la pointe de mes seins vient doucement caresser sa poitrine. Je descends vers son ventre. Tandis qu’elle presse convulsivement son pubis contre moi, je descends encore plus bas, vers sa petite colline décorée d’une fine et douce toison brune, son petit Mont de Vénus qui ne laisse rien caché de son intimité. L’odeur de sa chatte monte vers moi. J’enfouis mon nez dans ses poils et je la respire avidement. Son pubis se tend vers moi, implorant silencieusement une caresse plus précise. Je me recule un peu et m’installe confortablement entre ses cuisses, mes lèvres à quelques millimètres de celles de son coquillage. Je veux la faire souffrir, qu’elle soit folle d’impatience de se faire bouffer, je l’agace en effleurant à peine de mes lèvres sa petite fente gonflée et ruisselante. Elle gémit.

-    Oui ! Oui ! Je t’en prie ! Viens maintenant ! Mange-moi ma chérie !

Je ne résiste plus et je me jette sur elle. Sa mouille dégouline dans ma bouche, coule sur mon menton ; ma langue, mon nez s’enfoncent en elle, avidement. Je pince ses lèvres entre les miennes et je les suce, ma langue va chercher son clitoris. Elle dégouline de plus belle sur mon menton. Mes doigts se joignent à ma langue, s’enfoncent dans son vagin moelleux. Prenant garde à ne pas la blesser avec mes ongles, j’enfonce un doigt, puis deux, puis trois. Gardant mes doigts serrés, je les fais doucement aller et venir à l’orée de sa grotte. Ils font un petit bruit mouillé et ressortent luisants de mouille. Je réalise soudain que je suis en train de baver d’excitation devant ce spectacle, comme un enfant devant une pâtisserie. Ma salive se mélange à sa mouille et j’adore enfoncer mes doigts un peu plus profondément dans cette chair sensible. Elle respire très fort, son cul s’avance, cherchant mes doigts pour venir se les enfoncer encore plus profondément. J’ajoute un quatrième doigt et c’est finalement toute ma main qui s’enfonce lentement dans son vagin. Elle pousse des petits cris et donne des coups de reins pour mieux se faire enfiler.

Elle implore que je la baise à fond.

J’hésite à lui obéir par crainte de la blesser, mais elle est déjà partie vers son plaisir. Se soulevant sur ses coudes, elle regarde d’un air affolé ma main enfoncée dans sa chatte. Il n’y a plus que mon poignet qui dépasse. Elle semble fascinée par ce spectacle, hypnotisée. Ses yeux restent mi-clos et son bassin vient peser sur ma main comme pour chercher à l’enfoncer encore. Son visage est sérieux, tendu, concentré sur son plaisir qui monte. Elle grince des dents. Puis ses cris vont crescendo jusqu’à ce qu’elle hurle son plaisir, son visage rejeté en arrière. D’un ultime coup de bassin, elle enfonce mes doigts à fond dans son ventre, se laisse retomber en arrière et éclate en sanglots, ou plutôt elle se met à rire, ou peut-être les deux à la fois.

 

 

à suivre

Par amoursanstabou - Publié dans : Récits - Communauté : La beauté des filles et des femmes
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