Samedi 30 avril 6 30 /04 /Avr 17:27

 

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Quand j'ai eu Loïc, je venais de me marier avec Fred, un garçon qui m’a trouvée vierge.

Puis deux ans après, il m’a donné une fille, Julie. Nous élevions nos deux enfants sans trop nous en rendre compte.

Fred a monté sa boîte, ça marchait fort, si bien que j’ai dû quitter mon emploi pour être la secrétaire de mon mari. Quelques années plus tard, il s’agrandissait en installant le siège à Paris, ce qui l’obligeait à s’absenter une grande partie de la semaine, alors que moi, je restais dans notre petite localité du sud-ouest pour continuer à faire marcher ce commerce qui est devenu une agence et, surtout, pour m’occuper des enfants qui, maintenant, vont au lycée. Nous ne sommes pas des fêtards et gagnons bien notre vie.

 

Je me retrouve donc seule avec Loïc et Julie, plusieurs jours durant de la semaine.

Pour être franche, je dois dire qu’avec mes enfants, ce n’était pas le grand amour et je ne faisais aucun effort pour me rapprocher d’eux, un père toujours absent et une mère toujours au travail n’est pas pour créer des liens familiaux.

Ils sont cachotiers et distants, ce qui n’arrangeait pas les choses. C’est vrai que mon travail m’accaparait énormément, mais j’avais envie de mettre fin à cette relation peu bénéfique. Je décidai donc un soir où nous étions seuls devant cette télé lassante, d’ouvrir le dialogue pour chercher à les apprivoiser et me rapprocher d’eux. J’ai ressenti qu’ils n’étaient pas réticents et ouverts à mon dialogue, certainement qu’ils en avaient besoin, un jeune homme de dix-sept ans et une jeune fille de quinze ans, c’est toujours un peu perdu. De jour en jour mes enfants se rapprochaient davantage et devenaient plus intimes dans nos conversations. On se sentait de plus en plus à l’aise tous les trois. Une fois que Fred était parti, Julie et Loïc se détendaient complètement.

 

Nous partagions de vraies discussions de copains, ils me parlaient d'eux et je tentais de me montrer tout aussi franche. Je découvrais que ma fille était toujours aussi candide, voire ingénue et que mon fils la protégeait comme l’aurait fait un père. Ils étaient frais, simples et si pleins de vie. Je ne regrettais pas un instant d’avoir brisé ce mur qui nous séparait. Ils me posaient des tas de questions sur leur naissance, comment ça c’était passé, quelques fois, leur interrogatoire devenait un peu gênant, ils voulaient tout savoir à partir de la conception. Avec une certaine réticence, je leur révélai, en quelques mots, ce qu’ils savaient déjà sur l’amour et la reproduction. Je me fis donc évasive, voire même fuyante. Pour ma part, je n’ai jamais abordé le sujet avec ma mère, bien trop coincée... Du coup, moi aussi, je faisais comme elle, je perpétuais une tradition pour le moins ridicule. Après une grande réflexion, je me suis recadrée et bien décidée à reprendre les choses en main avec mes enfants. Ainsi le lendemain-soir, ils réattaquaient le même sujet, ne voulant pas passer pour une mère pincée, je lançai, l'air de rien, une anecdote du temps de ma grossesse qui les fit bien rire.

 

Je préférais y aller peu à peu sans devancer leurs questions.

Je relatai donc, sans trop m'appesantir sur les détails, comment ils sont venus au monde l’un et l’autre. Julie, cependant, demanda plus de précisions sur l’amour en lui-même. De mon côté, j’essayais de dévoiler, en m’adressant aux deux ados, le plus que je pouvais sans tomber dans la grossièreté.

Au Bureau, je ne pensais qu’aux questions éventuelles qu’ils pouvaient me poser pour en préparer les réponses. Ainsi passe la semaine et à l’arrivée de mon mari, je lui en parlais quand nous étions au lit et je devenais une véritable cocotte minute, prête à exploser, malgré le manque évident de câlins de sa part. Il ne m’a jamais trompé et il était fou d'amour pour moi, mais il ne savait guère y faire avec les femmes. J’avais de la peine à m’endormir, je restais sur ma faim, pourrait-on dire ! Si cela continue, je vais prendre un amant et ce sera bien fait pour lui s’il est cocu ! J’ai tellement envie de câlins.

 

Le lundi matin, comme d’habitude, mon mari prend le train pour Paris, nous laissant tous les trois jusqu’au vendredi. Le soir, pendant le dîner, c’est ma fille qui demanda, la première, comment se sont passées les nuits du week-end, je ne pus retenir un petit rire mi-sarcastique, mi-effondrée par un petit sentiment de honte.

Je me rendis compte qu'ils m'observaient plus qu'à l'accoutumée. Leurs regards se faisaient plus appuyés, plus précis.

Je pense que ça devait les amuser de contempler leur mère comme une femme mûre. Et il arrivait que je les embrasse bruyamment sur les joues pour leur montrer que leurs regards ne me gênaient pas.

 

*****

 

Pourquoi ce fameux mercredi, jour férié, mon mari étant resté à Paris, suis-je montée à l’étage ? Pour changer de tenue je crois. J'avais ôté ma robe et ouvris la porte du placard pour en choisir une autre. À ce moment-là, j'entendis les voix de Julie et Loïc, alors que je pensais qu’ils étaient sortis. J'en conclus que seule la cloison du fond de placard de cette maison ancienne servait de séparation entre les deux chambres. Je n'entendais pas distinctement leurs paroles. Je ne suis cependant pas curieuse, pourtant je collai mon oreille pour mieux saisir leur conversation et ce que j'entendis me stupéfia.

J'identifiai la voix de Julie qui émettait des sons saccadés.

 

J’ai de suite compris ce qui pouvait se passer dans la chambre de ma fille et loin de penser à des relations incestueuses entre mes deux enfants. Je sortis de ma chambre pour aller sur la pointe des pieds devant la porte de la chambre, mon indiscrétion me poussa à ouvrir la porte sans bruit pour les apercevoir nus tous les deux sur le lit. Vous imaginez ma surprise. D’abord interloquée, choquée, puis charmée à la vue de leurs deux corps si savamment enlacés. Ils ne me virent pas tout de suite, tant ils étaient occupés à bien se mignoter. Je restai sur le pas de la porte, à la fois stupéfaite, dépitée, intriguée et contemplative. La vue de ces deux ados joliment épousés, se livrant à des caresses dont on ne peut plus précises, me troubla profondément. J’allais refermer la porte pour m’éloigner et reprendre mes esprits, quand ils sentirent ma présence et se tournèrent vers moi, pas du tout gênés et me firent signe de rester, puis après quelques secondes de venir m’asseoir sur le bord du lit. Mille questions se posèrent dans ma tête, qu’allaient-ils me dire pour essayer d’expliquer leurs mœurs pour le moins libres et encore plus surprenantes, pour la mère que j’étais ?!

 

Ils étaient beaux, en dépit de quelques mèches de cheveux dérangées au cours de leurs ébats. Comme ils se ressemblaient, le visage, les traits, les yeux, les cheveux, les lèvres, les attitudes… Je pensais : « Deux démons de chair en vérité ! » Ma fille voulut me prendre dans ses bras, je reculai… J’étais à la fois déçue, surprise de tels agissements. Depuis combien de temps cela durait-il ? Je ne me sentais pas bernée, non, mais je m’en voulais de n’avoir jamais rien vu ou ressenti. Je me dis qu’il était certes très difficile d’avouer un tel secret à sa mère malgré mon esprit d’ouverture depuis quelques semaines. J’étais inquiète, mais malgré tout intriguée et curieuse de ce qu’ils allaient pouvoir m’avouer, maintenant que j’avais tout vu.

Ma fille parla la première :

 

« Eh bien, oui, Maman , Loïc et moi sommes amoureux et depuis longtemps, c’est notre secret, notre jardin secret, comme deux amants, voilà…, cela ne change en rien notre amour pour toi maman, mais je suis très attachée à cette relation que tu jugeras sans doute scandaleuse, mais qui nous lie très intimement… ! »

 

Tout à coup, je m’aperçus que je n’avais pas renfilé une autre robe, j’étais seulement vêtue de mon soutien-gorge et de ma culotte, pensant être seule à la maison.

Je regardai ma fille qui, nue et sans la moindre gêne, me laissa contempler sa fine poitrine ferme, ses petits seins hauts, bien dardés, un ventre plat et blanc, terminé par une merveilleuse et fine toison brune.

Elle posa l’une de ses mains sur ma joue et dit :

 

« Oui, maman, tu ne l’aurais sans doute jamais su, si vous tu ne nous avais pas surpris ainsi dans nos folies…

.. Jamais tu n’entres dans notre chambre quand nous y sommes… !

.. Loïc et moi nous nous aimons, c’est vrai, nous sommes liés d’un vrai amour indestructible, dont nous avons besoin… ! »

 

J’étais abasourdie et ne savais que dire… Ils essayèrent de me rassurer, d’apaiser mon désarroi, me serrant contre eux, leurs mains dans mes cheveux, leurs haleines toutes proches, la chaleur de leurs corps nus si près qu’ils finirent par me troubler…

 

« Maman, reprit Loïc, ne pouvons-nous pas vivre notre amour ? Julie est ma chérie, je sais que ta passion avec papa s’est dégradée depuis que ses affaires marchent bien et avec tous ses voyages à Paris, tu sais, maman, je la désire, je l’aime, j’aime faire l’amour avec elle…, comprends-tu, maman ? »

 

Je réfléchis, silencieuse, l’une de ses mains caressant machinalement, mais délicieusement, ma cuisse…, allaient-ils ainsi me troubler, au point de me faire comprendre, admettre et accepter leur idée dans la licence la plus complète ?

 

Je me trouve tremblante, mais réconfortée par ma fille qui me tient la main. Pourtant, nous nous connaissions mieux depuis quelques semaines. Je suis quand même gênée au point de vouloir repartir. Mes enfants me rassurent, ils me répètent que nous sommes maintenant très proches les uns des autres pour pouvoir faire ça sans honte ni complexe, bien au contraire, que je devrais être heureuse de nous voir ainsi s’aimer.

 

L’ambiance est un peu électrique, mais se détend progressivement.

Malgré tout, je sens mon sang battre dans mes artères. Mes deux enfants sont en train de m’associer, petit à petit, à leur duo par leur attitude, ils m’attirent entre leurs bras en voulant me faire sombrer et me faire admettre leurs "vices" intimes, sans que je n’aie pu même dire un seul mot… Les silences de la chair sont parfois plus éloquents et convaincants que les mots les plus forts. La chair parle, les désirs aussi, l’être vibre sans le vouloir et fait preuve de faiblesse contre laquelle il sombre… Je suis en train de sombrer.

 

 

Après quelques secondes de méditation, nous pouffons tous les trois. Nous nous levons, habillons, puis regagnons le salon.

Loïc s’absente quelques minutes pour revenir avec une bouteille de champagne et trois flûtes qu’il dépose sur la table basse. Pour arroser quoi ? Leur succès ? Ma défaite ? Ma faiblesse qu’ils avaient devinée ? Ne semblaient-ils même pas un peu soulagés de savoir que maintenant…, je sais…

 

« Voilà ce à quoi nous avons pensé… Dit ma fille, d’une voix basse.

.. Si tu n’acceptes pas cet amour qui me lie à Loïc, nous serons très malheureux…

.. Très malheureux tous les trois ! »

 

Puis elle reprend :

 

« Alors, pourquoi ne serions-nous pas heureux de temps en temps, tous les trois, ne formerions-nous pas une petite famille harmonieuse, épanouie… ?

.. Malgré papa qui n’est pratiquement jamais là…

.. Un secret entre nous trois, nous te promettons, maman, que tu seras comblée ! »

 

Elle dit cela avec un tel aplomb que j’en suis désarmée.

 

« Allez, trinquons à notre secret ! »

 

Je heurte ma flûte à la leur et prends une gorgée fraîche et pétillante qui me fait du bien… Julie m’embrasse, Loïc aussi et…, sur mes lèvres.

Le péché, l’envie, le désir, la recherche de l’inavouable, voilà à présent ce qui nous guide tous les trois.

 

Le soir au dîner, nous nous éternisons à table, parlant de tout et de rien, nous nous marrons franchement parfois. Naturellement, leur escapade de cette après-midi est vite venue occuper nos propos. C’est d’ailleurs Julie qui, la première, a évoqué le sujet.

Ma fille ne tourne jamais autour du pot. Elle m’en fait encore la démonstration ce soir.

 

« Tu sais, maman, tu es la plus belle femme que je n’ai jamais vue !

– Rien que ça ? Je réponds, le sourire aux lèvres.

– Rien que ça, oui maman, quand j’ai vu ton corps, tes courbes parfaites, la douceur de ta peau !

– Euh… ! »

 

Je viens de m’empourprer. J’aurais bien voulu être ailleurs.

 

« Je te vois rougir, maman, mais il n’y a pas de raison !

– Vous savez, mes enfants, je n’ai pas le même âge que vous ! »

 

Les propos de Julie envahissent mon esprit, augmentant le nombre de mes questions. J'observe Loïc et je me rends compte, qu'effectivement, ils sont en train de changer tous les deux, de mûrir, de devenir des adultes. Je me sens gauche, maladroite, mais les mots sortent difficilement de ma bouche. J'ai sans cesse en tête ces images récentes qui réapparaissent. Le mignon goupillon érigé de mon fils devant sa sœur, leurs mains sur mon corps, mes cuisses ouvertes face à ma fille.

C'est encore Julie qui libère un peu la tension qui est en train de s'accumuler en cette fin de repas en lançant joyeusement :

 

« Et si on jouait aux cartes, au lieu de regarder la télé ?

– Excellente idée, fait Loïc, en commençant à débarrasser la table, installez-vous au salon, j'arrive ! »

 

Nous nous sommes assis autour de la table basse et Loïc ramène un jeu de cartes.

 

« À quoi joue-t-on ? Demande-t-il, en battant le jeu.

– Pas à la bataille, c'est nul ! Lance Julie.

– Tu as raison, dis-je, au rami ?

– On joue tout le temps au rami…, et si on faisait un poker ? Glisse Loïc.

– Tu sais bien que je n’aime pas beaucoup ce jeu ! Fais-je, d'une voix tranchante.

– Alors un strip poker ? Propose Julie, en riant.

– Mais… Je bafouille, inquiète de la tournure que prend la situation.

– Allez maman… Enchérit Loïc qui vient, de bon cœur, à la rescousse de sa sœur.

.. Nous nous connaissons maintenant et nous sommes en famille !

– Ne t’inquiète pas, maman, ce n’est qu’un jeu entre nous ! » Ajoute Julie.

 

Je ne suis pas très à l’aise, mais leur délicatesse extrême durant cette soirée me pousse à abandonner toute controverse.

 

« Loïc, donne les cartes ! » Ordonne Julie, en battant des mains.

 

Je n'ai que de vagues notions de ce jeu que je n'ai jamais apprécié. Par contre, les enfants semblent bien au fait des règles car ils jouent très bien. Ce qui devait arriver arrive et je perdis rapidement. Julie par contre, réussit à gagner, c'est à elle de décider. Elle me regarde un court instant, puis demande à Loïc de retirer son tee-shirt, le mettant ainsi torse nu. En jouant le deuxième tour, je me dis que la situation devient inconvenante, indécente, mais je n'arrive pas à le dire, encore moins à refuser de jouer, alors que je passe pour une femme autoritaire au bureau.

 

Quand Loïc gagne, il me regarde et me demande de retirer mon haut. Impuissante à résister, je me lève et sous leurs yeux, je retire mon chemisier, montrant mon soutien-gorge en dentelle légèrement transparente. En rougissant, je me rassieds et distribue les cartes à mon tour. Je m'aperçois que ma fille regarde ma poitrine.

 

« Vous avez soif, les filles ? » Demande Loïc en se levant.

 

Puis il ajoute :

 

« On ouvre une autre bouteille de champ’ ? »

 

Il est vrai que dans le frigo, il y a toujours deux ou trois bouteilles de champagne.

 

« Pourquoi-pas ? » Dis-je en grimaçant.

 

Pendant qu'il va chercher la bouteille et les coupes, je reste un peu gênée alors que ma fille observe sans arrêt mes seins.

 

« Ces dames sont servies, lance mon fils en posant nos boissons, voyons vos cartes, mesdames ! »

 

Je n'ai qu'une simple paire de neuf, Loïc une double paire et Julie exhibe triomphalement un beau brelan. Sans hésiter, elle me dit :

 

« Maman, enlève ta jupe, s'il te plaît ! »

 

Soulagée de ne pas devoir quitter mon soutif, je me lève et fais glisser ma jupe. Je me rends compte que je le fais d'une façon sensuelle, en cambrant les reins plus que nécessaire. Je lis la surprise dans les yeux de mes enfants. Lentement, je reprends ma position assise, délicieusement excitée. Le tour suivant voit la perte de ma fille, et pour cette fois c'est moi qui ai la main la plus forte. Le regard plein de douceur, je demande à Julie de retirer sa robe. Elle s'exécute rapidement et le plus naturellement du monde en montrant son corps juste pourvu de sa culotte. Même si Loïc l'a souvent vue nue, je me sens troublée par cette proximité entre eux. Je vois, en effet, que Julie ne s’était pas embarrassée d’un soutien-gorge, ce qui me permet, encore une fois, d’admirer la beauté de ma fille.

 

En souriant, elle distribue les cartes pour un nouveau tour. J'aimerais tant interrompre cette partie avant qu'elle ne soit trop engagée, mais l'enthousiasme de mes partenaires m'en empêche. Heureusement, c'est Loïc qui vient de perdre et je m’empresse de lui demander de retirer son pantalon ce qu'il fait sans rechigner.

Toujours, Julie regarde davantage mon corps que celui de son frère qu'elle connait bien. Ne voulant pas perdre un de mes deux derniers habits, je tente de faire une suite, mais il me manque une carte et comme je n'ai aucune combinaison, je sais que je vais perdre. Résignée, j'attends la punition qui tombe par la bouche de ma fille :

 

« Maman, fais-nous voir tes seins ! »

 

La culpabilité ne cesse de me torturer, mais un autre sentiment indéfinissable s’y mêle, ressemblant à une poussée d’adrénaline, à une excitation malsaine alors que je ne cesse d’observer mon fils en slip. Rouge de honte, les mains tremblantes, je dégrafe mon soutien-gorge.

 

« Ah non, maman, fait Loïc, mets-toi debout ! »

 

Les jambes un peu flageolantes, je me relève, j'ai la sensation d’être un peu saoule quand, enfin, je réussis à ouvrir ma pièce de lingerie. Je fais glisser mes bretelles et en creusant les épaules, je retire mon soutif, dévoilant mes seins. Je ressens un léger bien-être d'avoir supprimé la prison qui comprimait ma poitrine, signe qu’il y a chez moi une certaine excitation.

Pour des raisons obscures, je suis submergée par une violente bouffée de chaleur, machinalement, je prends mes globes en main pour les malaxer, faisant ainsi pointer davantage mes tétons. D'un mouvement de tête, j'agite ma chevelure en regardant avec fierté mes deux spectateurs en souriant. Ils ont l’air heureux de voir leur mère ainsi s'exhiber. Acceptant leurs regards, je bombe le torse en remontant les épaules et je pose mes mains sur mes hanches afin de bien leur montrer que je n'ai aucune gêne.

 

« Comme ils sont beaux, maman ! Fait doucement ma fille, toute émue.

– À qui de donner ? » Dis-je en m'agenouillant, les fesses sur les mollets.

 

Il nous reste plus qu’un seul sous-vêtement à tous les trois, à égalité. Le prochain perdant devra montrer son intimité aux deux autres. Je ne sais pas si c'est l'effet du champagne, mais je me sens complètement désinhibée. De la façon dont je suis assise, ils peuvent regarder autant qu'ils veulent mes seins qui bougent à chacun de mes gestes.

La donne m'a fourni un brelan et c'est Loïc qui perd à cause d'une paire de 8.

 

J'hésite de lui donner l'ordre de retirer son slip, c’est en souriant, pas du tout gêné, qu’il se met debout et, d'un coup, fait glisser son slip à ses pieds. Sa verge jaillit comme un diable de sa boîte ce qui fait rire Julie. Il reste un instant debout, exhibant fièrement son organe. Je le trouve admirablement beau, légèrement moins important que celui de son père, mais beau. Il se rassied et distribue les cartes en me souriant d'un drôle d'air. Julie qui n'a eu qu'un rapide coup d'œil vers son frère, ne quitte pas des yeux ma poitrine. La fin du jeu approche, car celle de nous deux qui gardera sa culotte aura gagnée. Je mesure l'indécence de ce jeu, mais pourtant, je n'éprouve plus aucune culpabilité maintenant. Je crois même que j'ai envie de perdre pour leur montrer que je suis plus hardie qu’ils ne le pensent. Aussi, volontairement, j'écarte trois cartes dont une paire de dames. Quand nous retournons nos jeux, je sais que j'ai déjà perdu et cela accentue mon excitation.

 

« À poil, à poil, maman ! » Font en chœur Loïc et Julie, en frappant des mains.

 

Je ne sais plus qui je suis, où je suis et ce que je fais.

Un peu trop rapidement à mon goût, je me mets debout en leur tournant le dos et dandinant des fesses, je fais glisser ma culotte en me penchant pour la poser jusqu'à terre. Julie applaudit en criant « Bravo maman ». Puis je me retourne, les poings sur les hanches pour leur exhiber fièrement mon pubis garni d'une belle toison noire.

 

Tous les deux se sont levés, leur verre à la main pour me féliciter de ma prétendue beauté. Je n’en crois rien, c’est plutôt un grand témoignage de gentillesse pour avoir joué à leur jeu sordide.

 

Je suis aux anges avec mes enfants et la tête ailleurs, quand soudain, je sens les mains de Loïc se poser sur mes épaules et descendre dans une douce caresse le long de mes bras, ce qui me fait agréablement frissonner. Je le perçois comme un geste naturel et affectueux, je ne suis ni surpris,e ni offusquée.

Alors que Julie m’embrasse sur les joues, me prenant affectueusement la tête entre ses mains, je sens les mains de mon fils descendre dans mon dos. Exaltée, ma poitrine s’est durcie immédiatement d’excitation sans que j’y puisse rien. Il est vrai que je suis en manque depuis pas mal de temps, mais ce n’est pas une justification.

 

« Dis donc, Loïc, faut pas te gêner ! » Lui dis-je, sur un ton amusé, dissimulant à peine mon trouble, sans pour autant me dégager, pensant que c’était juste une petite familiarité et ne voulant pas apparaître trop vertueuse.

 

Je suis complètement prise de cours, ne sachant plus ce qui se passe. Au même moment, Julie, en me souriant, passe doucement ses mains sur ma poitrine et les laisse descendre lentement, dépassant le niveau de ma taille pour caresser mes cuisses nues. Je ne maîtrise absolument plus rien de la situation.

Dans sa position, ma fille me serre contre son frère et je me trouve prise entre eux deux, ne pouvant me dégager sans un mouvement un peu brutal qui ne justifie pas. Pétrifiée, ne sachant plus ce qui m’arrive, et toujours convaincue que c’est un simple et bref petit jeu entre ces deux garnements.

 

Profitant de mon hésitation et sentant que je n’émets pas de véritable protestation, Loïc m’attire lentement en arrière, de manière à me faire plus ou moins asseoir entre ses jambes sur le canapé, le dos contre sa poitrine, me gardant dans ses bras qu’il a passés sous les miens pour me maintenir ainsi. Julie s’est agenouillée devant moi et pose son visage sur mes cuisses.

 

Tout s’est passé si vite et sans brusquerie, d’une façon qui paraît tellement naturelle que je suis restée sans réagir, sans avoir le temps de réaliser ce qui se passe, en me laissant faire comme une droguée. Je prends soudain conscience que je suis entièrement nue entre les mains de mes enfants et qu’il me faut protester, mais il est bien trop tard. Dans ma tête, tout s’est arrêté subitement, impossible de réagir, emportée par un délire démentiel. Je ne peux rien faire d’autre que de les laisser faire.

Très vite, la situation a fait monter ma fougue, je sens que je commence à mouiller malgré moi.

 

« Montre-toi plus, maman, tu es belle, la plus belle des mamans ! » Murmure Julie, sur un ton que je ne lui connais pas, tout en s’installant entre mes jambes.

 

Horriblement confuse qu’elle puisse ainsi voir mon intimité profonde, cela m’a pourtant fortement troublée et a attisé mon excitation, si bien que j’ai, de moi-même, écarté les cuisses autant que je le peux.

 

« C’est que tu es une très belle femme, maman ! » Insiste Loïc dans mon oreille.

 

Je suis à la fois étonnée et agréablement surprise de ce compliment venant d’un jeune homme qui, de plus, est mon fils. Il n’est pas très courant de recevoir ce genre de remarques, venant de ses jeunes ados.

 

« Merci, vous êtes gentils tous les deux ! »

 

Je ne peux m’empêcher de reprendre aussitôt :

 

« Mais il y a votre père !

– Et alors, maman, tu n’as pas d’amant ? Pas d’aventures ?

– Mais non, je suis fidèle à votre père ! »

 

En disant ces paroles, Loïc s’est plaqué encore plus contre moi. Je sens son corps contre mon dos et la main qu’il conserve sur l’arrondi de mon épaule se transforme en une main caressante.

L’alcool doit être la cause de mon manque de réaction. Il me faut un moment pour comprendre la situation. Loïc se sent fortifié devant ma faiblesse et alors que ses lèvres vont lentement vers ma nuque, ses mains saisissent mes hanches dans un geste de possession. Alors qu’il pose des baisers dans mon cou.

Il me suffirait de dire « non » et tout redeviendrait normal. Après tout, c’est mignon et pas désagréable, cependant des lèvres effleurent ma nuque.

 

Une voix en moi me dit que je suis une hypocrite, que je sais très bien à quoi m’attendre, continue de me susurrer ma conscience. Ose dire que tu n’en as pas envie ? Ton mari te néglige. Ne sens-tu pas au creux de tes reins ce désir qui monte ? Et si ce sont tes propres enfants qui te l’apportent, ce n’est pas vraiment tromper !

 

Mais je ne peux pas, je ne veux pas que ça se termine comme ça ! Je suis littéralement, complètement, que dis-je, intégralement tombée amoureuse de ces garnements. Le méga coup de foudre. Leurs parfums m’ont envoûtée, l’odeur de leur peau. Je suis en colère, frustrée, perdue, honteuse, honteuse de mes sentiments, déjà esclave de mes enfants ! Perdue, apeurée dans le gouffre qui, devant moi, s’ouvre, créé par l’absence de mon mari ! Par l’insuffisance d’amour qu’il a pour moi.

 

Les lèvres passent sur ma joue et rampent vers mes lèvres. Une statue ! Je suis une statue. À la fois terrifiée de ce qui peut arriver, mais aussi de ce que je peux faire cesser par un seul mouvement.

Quel goût délicieux de ces lèvres sur les miennes, de ces lèvres fraiches de mon gamin. Des lèvres dont une pointe de chair semble sortir pour venir lécher les miennes, plus marquées d’un maquillage rouge vif, pas du tout prévu pour un baiser. Mais la langue ne s’attarde pas, elle avance, repousse et s’aventure dans ma bouche que je lui cède. Alors commence une douce bataille de nos langues faisant connaissance et qui jouent au chat et à la souris. Loïc, malgré sa douceur, se comporte comme un amant, comme mon mari au temps où il avait encore soif de mes lèvres et ne les considérait pas encore comme un orifice parfait pour son sexe d’homme.

 

Je tente de faire un demi-tour pour répondre correctement à son baiser. Oui, je n’ai pas honte de dire que c’est bon, inconnu, agréable. Nos visages se touchent, nos nez se heurtent dans ce qu’il faut bien appeler un baiser fougueux et sensuel. Il emprisonne ma tête entre ses mains comme pour en prendre le contrôle. Mais ce n’est plus nécessaire, je fonds sous ses baisers. Julie est venue s’assoir de l’autre côté enthousiasmée par cette étreinte avec son frère.

 

Ce sont des mains douces qui s’emparent de ma poitrine, de mes seins pour les envelopper et les caresser. Mes tétons sont maintenant des pointes que Loïc suce ou malaxent entre ses doigts. C’est bon, doux, tendre et excitant.

 

Il me semble que je suis encore endormie ?

 

Un vent léger et frais me caresse, qu’un subtil parfum envahit la pièce. Ces mains douces sur mon corps ; Mon dieu, c’est quoi ce rêve ?

 

Un souffle se pose sur mon ventre, bientôt rejoint par de douces et chaudes lèvres.

Mon dieu ! Qu’est-ce que c’est bon !

Des mains se posent sur mes cuisses et remontent délicatement…

 

Ma conscience me dit qu’il ne faut pas te réveiller ! Pas maintenant ! Mon dieu ! Ne me réveillez pas maintenant !

 

Mais la descente continue, les baisers courent maintenant sur mon ventre, s’attardent vers mon nombril, je ne sais de qui proviennent toutes ces douceurs, ma fille ? Mon fils ? Ou les deux !

Les lèvres continuent de descendre. Le souffle est une brise tiède sur mon minou qui doit s’entrouvrir sous la caresse.

Il faudrait une page entière pour pouvoir traduire le premier contact de cette bouche et de cette langue pointue sur ma fente. Le frisson qui me prend est un tremblement de terre qui me secoue si fort, que je m’agrippe au velours du canapé comme une noyée à une barque. La surprise n’est pas dans le geste que je voyais venir et que j’avais accepté, mais dans son résultat. En quelques secondes de ces caresses, je ne suis plus qu’une femelle en chaleur, une adolescente qui sent venir son premier orgasme. La langue lèche et la bouche aspire mon bouton pendant que mes seins sont saisis par d’autres lèvres. Mon clito semble gonfler, gonfler et devient si sensible que les caresses oscillent entre plaisir et douleur.

 

Ces jeunes m’épatent, qui me surprennent par leur habileté, ils savent deviner ce qu’une femme attend. Des doigts tordent mes tétons, tirent les pointes, les martyrisent, mais que c’est bon, que c’est bon !

Encore et encore, lèvres, langues et mains s’activent.

L’orgasme monte, monte et libère des flots de jus, que mes amants reçoivent comme une récompense.

La jouissance m’a littéralement anéantie. J’ai l’impression que tout sortait de mon corps, de mes reins, en passant par ma colonne et ma tête pour redescendre ensuite et sortir, exploser, dans cette bouche !

 

Tout flotte autour de moi, je me sens légère, vaporeuse. Suis-je morte ?

Il me faut un moment pour me ressaisir, retrouver où je suis et qui vient de m’emmener si loin, si haut.

Sans un mot, Julie et Loïc échangent un baiser presque sage, plus une promesse qu’un acte sensuel.

 

 

J’ai à peine une hésitation. Au point où j’en suis, autant aller jusqu’au bout. Boire le calice jusqu’à la lie, comme on dit. Sauf que la lie de mon calice, c’est la promesse du plaisir, même si ce n’est pas vraiment un plaisir atteint honnêtement.

 

Je sors de mes songes pour admirer mes deux anges, réjouis de m’avoir fait vivre l’impensable, ce qui était inconcevable pour moi, ha ! Ils peuvent être fiers, je me dirige vers Julie et m’agenouille devant elle, je pose mon visage sur ses cuisses par reconnaissance. Son odeur est agréable, mélange de parfums et d’odeurs intimes distillées au plus profond de sa grotte.

 

Pourtant sa main saisit la mienne et me guide vers d’autres cieux. Elle me donne à flatter la verge de son frère, souhaitant partager ainsi la mère que je suis. Elle repose sur la base de l’organe, doux mais dur, souple mais tendu. Ma main en fait le tour, mais la longueur est plus difficile à mesurer. En tout cas, il répond à mes caresses et vibre alors que j’entreprends de le masturber lentement.

 

Je suis au service de mes enfants. Je suce, je lèche, je caresse, je masturbe. Ils sont à ma merci et dépendent de moi pour leur plaisir. Le plaisir, c’est aussi le mien. Je sens une chaleur en moi que je voudrais partager. Ma fente est humide et je dois couler comme jamais depuis longtemps.

 

Je m’active avec délice et chaque caresse que je procure participe à mon propre émoi. Ma fille doit sentir cela car elle s’éloigne de son frère pour m’en céder la place. J’avance, abandonnant la queue, pour me mettre à quatre pattes et me pencher.

Je dois avoir une attitude de « courtisane » la tête plongée entre les cuisses de ma fille et les fesses à l’air, mais même si je suis leur mère, je sais ce qui m’attend. La main de Loïc me fait sursauter, je la sens glisser sur mes fesses, écarter le sillon et venir se plaquer sur ma chatte brulante. Un doigt furtif entre sans vergogne dans ma grotte, avant-garde de ce qui doit venir. Le message doit être passé au gros de la troupe car c’est maintenant son beau phallus qui se propose.

 

Il pousse. Je m’arc-boute, pensant à une introduction difficile. Mais non, le pieu entre sans coup brutal, sans résistance, preuve que toute cette situation m’a excitée, produisant le liquide glissant que la nature a produit. La petite voix dans ma tête devient lubrique et prononce des mots que jamais mes lèvres n’ont osé laisser sortir.

 

« Tu te rends compte de ta chance ! Un beau jeune homme et une femme splendide rien que pour toi !

.. Lèche la chatte de ta fille, pousse ta langue dans sa grotte, recueille le suc de son con, enduis son clito avec sa liqueur !

.. Et le cul, n’oublie pas son cul, sa rondelle, teste sa résistance !

.. Et ce garçon, mon fils qui vient de te prendre comme une femme légère, soumise !

.. Ah, sa queue, longue et étroite, qui prend ta virginité !

.. Mais oui, ta virginité, ton vagin n’a connu depuis si longtemps que la bite de ton mari, qu’il a oublié ce que cela faisait de se faire prendre par un autre, plus jeune, différent !

.. Tu sens comme sa queue respire, bat au rythme du sang que le cœur envoie !

.. Profite ! Profite ! »

 

C’est la voix de la raison ? Pas sûr ! En tout cas, je l’écoute et me laisse aller. Mon fils a maintenant pris la dimension de ma grotte et s’occupe à en augmenter la profondeur. Il me travaille avec entrain, ne remet pas à demain ce qu’il peut faire aujourd’hui. Sa queue est un piston qui coulisse et me fait du bien.

Encore, encore…

 

Chaque avancée me pousse vers la chatte de Julie. En me baisant, il imprime un rythme que mes lèvres et ma langue transmettent avec avidité. Mon fils me bourre et je laboure sa sœur. Je ne suis que la courroie de transmission, mais que c’est bon !

Chaque seconde me procure un plaisir que je ne peux exprimer par la parole, mes lèvres se faisant elles-mêmes une tombe de l’intimité de ma fille. Mais Julie et Loïc parlent pour moi. Ma gorge ne renierait pas les « c’est bon », les « encore » et tous ces petits bruits qui font une bonne étreinte.

 

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Combien de temps m’a-t-il honoré de son ardillon qui semblait gonfler de minute en minute ? Combien de temps ai-je respiré l’odeur de plus en plus forte de la boutonnière de Julie ? Je ne sais pas. Je me souviens juste des secousses qui ont annoncé la montée du plaisir de Loïc et que je m’attendais à recevoir au plus profond de ma grotte.

Julie et moi avons joui presque en même temps et je me souviendrai longtemps de ce plaisir, de ces plaisirs nouveaux. Sentir la divine liqueur de ma fille suinter de son minou, ce jus si particulier, à la fois identique, mais différent du mien, que mon mari me porte quelquefois aux lèvres, voilà une sensation qui, à elle seule, me fait oublier tout ce que cette situation a de spécial.

 

Reprenant ma place, assise entre mes deux coquins, nous reprenons quelques gorgées de champagne sans un mot, je réalise tout ce que la situation a de cocasse. Il me suffit de tourner la tête pour passer de ma fille d’un côté à mon fils de l’autre côté avec sa verge au repos, pendant délicatement vers le coussin du canapé, entrainant les bourses, elles aussi relâchées. C’est attendrissant, cette chose molle et flasque capable de se transformer en bâton de pouvoir, sceptre masculin devant lequel, nous, femmes, nous inclinons souvent pour un plaisir réciproque.

 

Je découvre la verge qui m’a provoqué un orgasme il y a quelques instants.

 

Il suffirait que je… Et je le fais. Je n’ai qu’à me pencher un peu et légèrement, avancer mon visage, pour que mes lèvres entrent en contact avec le bout rose. Une aspiration et le voilà dans ma bouche. Son odeur est forte, un petit reste de sperme séché, mais cela ne me déplaît pas. Mes lèvres progressent en rampant et bien vite, je peux tenir la queue entière dans ma bouche. Mes lèvres butent sur le pubis, les bourses touchent mon menton et mon nez reçoit de forts effluves, mélanges de transpiration et de sperme. Cela ne me rebute pas, au contraire, j’apprécie le côté animal qui s’en dégage.

 

Mais l’animal ne reste pas lové sans réagir. Je le sens se réveiller comme un serpent se dresse pour attaquer. Bien vite, je dois reculer sous la croissance du membre qui se déploie, gonfle et s’allonge. Bâton de chair dans l’axe parfait des bourses. Moi aussi je me déplace. C’est beau la jeunesse !

 

Pas question d’utiliser mes mains, seules mes lèvres doivent pouvoir cueillir le bout et le redresser par ma bouche. Je sais qu’à cet instant ma chevelure procure des sensations particulières sur la peau de mon fils, c’est ce que me dit son père à chaque fois. Cela ne rate pas et lorsque j’ai sa verge dans ma bouche et que je chasse mes cheveux de mes yeux, Loïc me sourit. Je ne peux pas le lui rendre. Qui sait sourire la bouche pleine ? Mais j’ai d’autres moyens. Ma langue joue et mes lèvres serrent la base de son gland. J’aspire, je pompe, je l’astique.

 

Mais je ne suis plus seule. Une main vient s’emparer des couilles. Une main jeune, bientôt suivie par une autre qui serre la base de la bite. Julie veut participer. J’abandonne un instant la queue de son frère pour l’étreindre en déposant de petits bisous sur son visage, puis elle s’empare de ma bouche et nous échangeons un baiser, baiser qui me paraît si naturel que je me demande si cette aventure ne m’a pas convertie un peu en lesbienne. Peu importe, il n’est pas temps de réfléchir. D’ailleurs, c’est elle qui se penche pour enfourner la friandise et l’astiquer avec vigueur.

 

Chacune à notre tour, nous nous activons sur le bâton et chaque fois, nous l’abandonnons un peu plus gonflé, un peu plus enduit de salive, salive qui coule sur les clochettes et qui nous fait tirer des filets lorsque nous le quittons. Nous rions de ces fils et jouons comme deux gamines à les saisir pour les faire éclater.

C’est à celle qui l’engloutira le plus profond. C’est à celle qui lui arrachera le soupir de plaisir le plus fort. À ce petit jeu, mon fils donne des signes précurseurs. Nous changeons de plus en plus vite. Laquelle sera la dernière ?

Des mains saisissent ma tête. C’est ma fille qui me cède la place, mais elle m’impose le rythme, celui que son frère souhaite, certainement le fruit de leur bonne collaboration. Les signes se transforment en vibrations, en battements qui annoncent la montée de sa semence. Les mains se font plus lourdes sur ma tête et bloquent tout désir de me retirer. Elle veut que je recueille le sperme dans ma gorge et, peut-être, craint-elle que je m’y refuse. Pas du tout, c’est une faveur que j’accorde souvent à mon mari. Il apprécie, comme certainement tous les hommes. Et, justement, c’est l’occasion de voir si les liqueurs d’hommes sont différentes, comme on peut le lire. Moi je n’en connais qu’une…

 

Les jets sont puissants et généreux. Ils frappent le fond de ma gorge et ma bouche les rassemble au fond de ma gorge pour l’avaler consciencieusement. J’aime les regards qu’ils me portent comme s’ils me découvraient. Jusqu’à maintenant ils devaient me considérer comme une mère détournée un instant du droit chemin par le concours de la solitude, de l’alcool et de leurs charmes. Ils ont raison bien sûr, mais mes enfants ne sont tout de même pas des puceaux effarouchés. Ils ont une vie sexuelle et ils n’ont pas idée de ce qu’ils peuvent faire pour divertir leur maman pour ne pas laisser la lassitude s’installer. Julie et Loïc, acceptent le baiser que je leur apporte.

 

 

Retrouvant un peu de lucidité sur la situation, sur ce que je venais de faire et la position dans laquelle je me trouvais, j’ai réfléchi à la vitesse de la lumière. Si je ne faisais pas quelque chose immédiatement, que je ne bougeais pas, je n’aurais plus l’excuse de la surprise pour justifier mon attitude. Et, au-delà, que deviendrait notre relation et comment pourrais-je encore les regarder en face, eux, mes enfants avec qui je venais de me livrer complètement dans ma plus totale intimité, allant jusqu’à leur offrir mon plaisir sans la moindre retenue ?

 

En un éclair, je me suis levée, j’ai murmuré un : « Excusez-moi », et j’ai filé me réfugier dans ma chambre. J’avais un infini besoin de me retrouver seule et de reprendre mes esprits. Je suis restée prostrée un bon moment assise sur mon lit, avant de faire ma toilette et de me coucher.

 

A travers la cloison, j’ai deviné qu’ils faisaient l’amour.

 

 

Par amoursanstabou - Publié dans : Récits - Communauté : Sexe en famille
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